<p style="text-align:left;">Plus de 4 ans apr&egrave;s les premi&egrave;res discussions autour du projet d'&eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; Limoges, un nouveau rebondissement a eu lieu en fin d&rsquo;ann&eacute;e. Le Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'alimentation de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a rendu un rapport d&eacute;favorable &agrave; l'ouverture d'une nouvelle &eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire publique en Nouvelle-Aquitaine. &laquo;&thinsp;<em>On nous envoie aux pelotes,</em>&nbsp;r&eacute;sume Alain Rousset.&nbsp;<em>Premi&egrave;rement le projet serait trop co&ucirc;teux mais nous ne comprenons pas leur calcul. Deuxi&egrave;mement, selon l'&eacute;tude de nombreux v&eacute;t&eacute;rinaires devraient arriver prochainement sur le march&eacute; du travail. Lorsque l'on sait que 60&thinsp;% de nos v&eacute;t&eacute;rinaires sont form&eacute;s &agrave; l'&eacute;tranger cela pose un probl&egrave;me de souverainet&eacute;. Enfin, on nous dit qu'il nous faudrait ouvrir une &eacute;cole priv&eacute;e et non publique comme nous le souhaitons. Comment encourager les jeunes issus du milieu rural dans des &eacute;tudes v&eacute;t&eacute;rinaires dans des &eacute;coles telles que celle de Rouen pour un co&ucirc;t de 18&thinsp;000&thinsp;&euro; par an&thinsp;?</em>&thinsp;&raquo; En bref, c&rsquo;est un nouvel &eacute;cueil pour le projet. Pour autant, ses d&eacute;fenseurs ne baissent pas les bras. &laquo;&thinsp;<em>On ne peut pas accepter ce rapport et son analyse,</em>&nbsp;reprend le pr&eacute;sident de R&eacute;gion.&nbsp;<em>On va continuer &agrave; se battre avec dans un premier temps la mise en place de la 6<sup>e</sup>&nbsp;ann&eacute;e de sp&eacute;cialisation&thinsp;</em>&raquo;. Pr&eacute;vue pour la rentr&eacute;e 2026, cette ann&eacute;e de sp&eacute;cialisation comporterait deux options&nbsp;: une d&eacute;di&eacute;e &agrave; la recherche v&eacute;t&eacute;rinaire et l&rsquo;autre tourn&eacute;e vers les animaux de production. Cette derni&egrave;re disposerait d&rsquo;un contenu p&eacute;dagogique adapt&eacute; aux probl&egrave;mes sanitaires actuels et aux maladies &eacute;mergentes, maladies dont on redoute l&rsquo;arriv&eacute;e chez l&rsquo;&ecirc;tre humain.</p><h2 style="text-align:left;">One heatlh ou la convergence des trois sant&eacute;s</h2><p style="text-align:left;">Avec l&rsquo;Institut OmegaHealth qui rassemble 9&nbsp;unit&eacute;s de recherche en sant&eacute; animale, v&eacute;g&eacute;tale et humaine, l&rsquo;Universit&eacute; de Limoges est au c&oelig;ur du projet. La construction d&rsquo;un b&acirc;timent sp&eacute;cifique devrait d&eacute;buter prochainement. &laquo;&thinsp;<em>Nous avons toute notre place dans le projet One Health</em>, souligne Vincent Jolivet, pr&eacute;sident de l'universit&eacute;.&nbsp;<em>Nous mettrons tous nos outils au service de notre objectif commun : doter le territoire et les &eacute;tudiants de sp&eacute;cialit&eacute;s qui permettront de servir le territoire.&thinsp;&raquo;&nbsp;</em>Pour V&eacute;ronique Blanquet, directrice d&rsquo;OmegaHealth, il s&rsquo;agit de d&eacute;cloisonner les formations pour un apport r&eacute;ciproque. &laquo;&thinsp;<em>Il faut penser le temps long,</em>&nbsp;ajoute Fran&ccedil;ois Vincent, m&eacute;decin et conseiller r&eacute;gional<em>. Cette &eacute;cole c'est pour notre sant&eacute; &agrave; tous, pas aujourd'hui mais demain</em>&thinsp;&raquo;. Sur les b&eacute;mols relev&eacute;s par le CGAAER qui concernent le besoin en personnel, le financement, les &eacute;lus r&eacute;gionaux d&eacute;noncent des calculs surestim&eacute;s. &Agrave; l&rsquo;heure actuelle, 70 &agrave; 100&thinsp;M&euro; seraient n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;&eacute;cole, un montant qui serait pris int&eacute;gralement en charge par la R&eacute;gion et bien inf&eacute;rieur celui avanc&eacute; par le CGAAER.</p>


En déplacement à Limoges le 21 janvier, Alain Rousset, entouré notamment du président de l’Université de Limoges et du président de la région Centre Val de Loire, a réagi au rapport remis en décembre par la mission d’étude du Conseil Général de l'Alimentation de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER).

École véto à Limoges, la Région persiste

<p class="MsoPlainText"><em>"Je ne veux plus revoir de visiteurs, le premier samedi, emp&ecirc;ch&eacute;s de rentrer dans le Salon de l'agriculture"</em>, a averti son pr&eacute;sident J&eacute;r&ocirc;me Despey lors d'une conf&eacute;rence de presse le 4 f&eacute;vrier, en allusion <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-au-salon-de-l-agriculture-le-soulevement-de-terriens" target="_blank" title="">au chaos de l'ouverture de l'&eacute;dition 2024</a> en marge de la visite d'Emmanuel Macron.</p><p class="MsoPlainText">Dans un contexte de col&egrave;re agricole, avec de nombreuses mobilisations &agrave; travers la France, la FNSEA avait organis&eacute; la veille de l'ouverture du SIA une marche achev&eacute;e devant l'entr&eacute;e du Parc des expositions. Au petit matin, des dizaines de manifestants, arborant des signes distinctifs de la FNSEA, des JA et de la Coordination rurale,&nbsp;avaient forc&eacute; une grille, d&eacute;cid&eacute;s &agrave; se faire entendre du chef de l'Etat.&nbsp;Des heurts avec la s&eacute;curit&eacute; avaient retard&eacute; de plusieurs heures l'ouverture au public du Hall 1, incontournable pavillon qui cette ann&eacute;e encore devrait accueillir environ 4.000 animaux.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Ces messages-l&agrave;, je les ai fait passer au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, au Premier ministre, aux ministres, &agrave; tous les partis politiques"</em>, a ajout&eacute; M. Despey.&nbsp;<em>"Le Salon, c'est un lieu d'&eacute;changes et je le dis, que ce soit pour tous les syndicats, que ce soit pour les fili&egrave;res (...), mais il faut aussi que les politiques ne viennent pas seulement une fois par an nous dire qu'ils nous aiment."</em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-au-salon-de-l-agriculture-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">[R&eacute;tro 2024] En f&eacute;vrier, au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a>
</aside>
<h2 class="MsoPlainText">"Une respiration"</h2><p class="MsoPlainText"><em>"J'attends de ce salon qu'il soit une respiration"</em>, a d&eacute;clar&eacute; la ministre de l'Agriculture Annie Genevard lors de la conf&eacute;rence de presse, reconnaissant le c&ocirc;t&eacute; <em>"sportif"</em> de l'accueil des politiques.</p><p class="MsoPlainText">Une charte a &eacute;t&eacute; mise en place pour <em>"assurer la s&eacute;curit&eacute; des politiques mais aussi des exposants et des visiteurs"</em> et encadrer les d&eacute;ambulations et les d&eacute;l&eacute;gations qui accompagnent les politiques, a soulign&eacute; M. Despey, qui anticipe comme d'habitude environ 80 visites politiques et institutionnelles.</p><p class="MsoPlainText">L'&eacute;dition 2024 avait accueilli 603.652 visiteurs, soit une baisse de 2% par rapport aux 615.204 visiteurs de 2023, avec une chute estim&eacute;e &agrave; environ 20% de la fr&eacute;quentation sur les deux premiers jours.</p>


"Il y a des règles à respecter" : les organisateurs du Salon international de l'agriculture (SIA), qui s'ouvre le 22 février à Paris, ont affiché leur volonté de mieux encadrer les visites politiques et appelé syndicats et agriculteurs à privilégier les "échanges".

Le Salon de l'agriculture veut encadrer les visites politiques et éviter le chaos de 2024

<p>Les&nbsp;<strong>bovins</strong>&nbsp;sortent-ils r&eacute;ellement indemnes de la&nbsp;<strong>FCO</strong>&nbsp;? La derni&egrave;re&nbsp;<strong>&eacute;pizootie</strong>&nbsp;a d&eacute;montr&eacute; une fois encore que la&nbsp;<strong>fi&egrave;vre</strong><em><strong>&nbsp;</strong></em><strong>catarrhale ovine&nbsp;</strong>touchait principalement, et de fa&ccedil;on virulente, les&nbsp;<strong>ovins</strong>&nbsp;avec un fort taux de mortalit&eacute;. Elle a &eacute;galement impact&eacute; les bovins dans une moindre mesure, avec tr&egrave;s peu d'animaux morts des suites de la maladie. Toutefois, les &eacute;leveurs observent une augmentation des pertes embryonnaires et des&nbsp;<strong>avortements</strong>&nbsp;ainsi qu'une baisse de la production laiti&egrave;re sur les animaux gu&eacute;ris. Les t&eacute;moignages s'accumulent un peu partout en France, y compris dans le&nbsp;<strong>Puy-de-D&ocirc;me</strong>&nbsp;avec la difficult&eacute; de relier ces constatations directement &agrave; la maladie.</p><h2>&laquo; Certaines g&eacute;nisses ne retiennent plus &raquo;</h2><p>&Agrave;&nbsp;<strong>Olliergues</strong>&nbsp;dans le<strong>&nbsp;Livradois-Forez</strong>, l'altitude n&rsquo;a pas suffi &agrave; stopper la&nbsp;<strong>FCO</strong>. Dans son &eacute;levage laitier, Arnaud Tixier a vu plusieurs de ses animaux contracter la maladie malgr&eacute; une d&eacute;sinsectisation en r&egrave;gle. Les g&eacute;nisses &acirc;g&eacute;es de seulement un an ont &eacute;t&eacute; les premi&egrave;res touch&eacute;es.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Elles &eacute;taient pourtant en bonne sant&eacute;, on les pr&eacute;parait pour la reproduction. &raquo;</em>&nbsp;Les g&eacute;nisses ont contract&eacute; la maladie peu de temps apr&egrave;s le d&eacute;but de l'estive. Sur la trentaine d'animaux, quatre ont d&eacute;velopp&eacute; des signes cliniques :&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;fi&egrave;vre, affaiblissement g&eacute;n&eacute;ral, perte de poids et de croissance&nbsp;&raquo;</em>. Les carences induites par la FCO ont contraint Arnaud Tixier &agrave; reporter l'ins&eacute;mination de ces animaux.&nbsp;</p><p>Un autre lot de g&eacute;nisses, gestantes celles-ci, a &eacute;galement &eacute;t&eacute; contamin&eacute; en juillet. L&agrave; encore, quelques-unes seulement ont d&eacute;velopp&eacute; des signes cliniques.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Nous avons refait des &eacute;chographies sur ce lot pour s'assurer de la gestation. Toutes les g&eacute;nisses qui ont &eacute;t&eacute; malades se sont avort&eacute;es. &raquo;&nbsp;</em></p><p>La perte est d'autant plus importante que certaines de ces g&eacute;nisses n'ont pas retenu la saillie du taureau. Elles restent d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment vides encore aujourd'hui.<em>&nbsp;</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Elles ont perdu deux fois. Il n'y a plus rien &agrave; faire. Ce sont des animaux qui vont finir &agrave; l'engraissement. &raquo;</em></p><h2>Des pertes qui s'accumulent</h2><p>La&nbsp;<strong>FCO</strong>&nbsp;ne s'est pas arr&ecirc;t&eacute;e aux jeunes animaux. Elle a &eacute;galement contamin&eacute; un lot de vaches taries faisant une victime.&nbsp;<em>&laquo; Cette vache avait eu une mammite que nous avions r&eacute;ussi &agrave; soigner. Sans la FCO, elle ne serait pas morte. &raquo;&nbsp;</em>Arnaud Tixier explique d'ailleurs que ce lot d'animaux a d&eacute;velopp&eacute; des sympt&ocirc;mes importants. M&ecirc;me son v&eacute;t&eacute;rinaire n'a su lui expliquer pourquoi elles &eacute;taient plus touch&eacute;es.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Elles avaient des aphtes gros comme une pi&egrave;ce de 2 euros partout dans la bouche et l'&oelig;sophage. &raquo;&nbsp;</em></p><p>D&eacute;sormais toutes gu&eacute;ries, les vaches d'Arnaud Tixier n'en demeurent pas moins affaiblies. Les pertes peuvent para&icirc;tre substantielles mais toutes additionn&eacute;es, elles p&egrave;sent lourd au sein de l'exploitation.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Les vaches malades ne pouvaient pas manger. Elles ne se sont donc pas pr&eacute;par&eacute;es convenablement pour la lactation. Nous avons perdu 500 &agrave; 1 000 litres pour 4 vaches. C'est une perte s&egrave;che parce qu'elles produisent moins mais mangent comme les autres maintenant. &raquo;</em></p><h2>Des situations difficiles &agrave; bilanter</h2><p>Le cas d'Arnaud Tixier n'est pas isol&eacute;. Depuis plusieurs semaines les t&eacute;moignages similaires se multiplient tant dans les&nbsp;<strong>&eacute;levages</strong>&nbsp;bovins laitiers qu'allaitants. Cependant, aucunes donn&eacute;es chiffr&eacute;es n'existent &agrave; ce jour. Pour Philippe Andraud, conseiller en &eacute;levage laitier &agrave; l'<strong>EDE</strong>&nbsp;<strong>63</strong>, il est difficile de faire le lien avec la&nbsp;<strong>FCO</strong>.&nbsp;</p><p><em>&laquo;&nbsp;Nous ne savons pas si ces avortements ou les pertes de lait r&eacute;sultent des effets de la maladie uniquement ou d'un &eacute;tat sanitaire des animaux insuffisant que la FCO est venue d&eacute;grader davantage.&raquo;</em>&nbsp;</p><p>Ce qui est certain en revanche, c'est une baisse d'immunit&eacute; sur les animaux gu&eacute;ris, notamment vis-&agrave;-vis des risques infectieux.<em>&nbsp;&laquo; Les animaux qui ont eu la FCO sont plus prompts &agrave; d&eacute;velopper des boiteries par exemple. &raquo;</em></p><p>Philippe Andraud recommande aux &eacute;leveurs d'&ecirc;tre vigilants. Ces bovins doivent faire l'objet d'une cure de r&eacute;tablissement. La priorit&eacute; est donn&eacute;e &agrave; la min&eacute;ralisation et notamment aux antioxydants comme le s&eacute;l&eacute;nium et la vitamine E, compl&eacute;menter avec du cuivre et du zinc (oligo-&eacute;l&eacute;ments n&eacute;cessaires au bon fonctionnement du syst&egrave;me immunitaire).&nbsp;<em>&laquo; La composition du min&eacute;ral doit &ecirc;tre adapt&eacute;e pour chaque situation d&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;&raquo;&nbsp;</em>Une ration plus &eacute;nerg&eacute;tique doit &eacute;galement &ecirc;tre envisag&eacute;e.</p><p>Un protocole qu'applique &agrave; la lettre le jeune &eacute;leveur d'Olliergues.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;C'&eacute;tait la premi&egrave;re fois que la FCO touchait mon &eacute;levage. &raquo;</em></p><p>Arnaud Tixier dit avoir d&eacute;j&agrave; achet&eacute; les vaccins contre la FCO ainsi que celui pour la MHE.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Une fois, &ccedil;a suffit !&nbsp;&raquo;</em></p>


Quelques mois après l'épizootie de FCO qui a frappé la région ainsi que toute la France, les éleveurs bovins puydomois observent des séquelles sur les animaux ayant contracté la maladie.

La FCO laisse des traces dans les élevages bovins

<p class="MsoPlainText"><em>"Les principaux acteurs de la distribution"</em> annoncent&nbsp;dans un communiqu&eacute; une conf&eacute;rence de presse le 26 f&eacute;vrier au Salon, vitrine grand public annuelle de l'agriculture, au cours de laquelle ils affirment vouloir pr&eacute;senter des&nbsp;<em>"actions communes pour soutenir l'agriculture fran&ccedil;aise"</em>, <em>"&agrave; l'appel de Karine Le Marchand"</em>, animatrice de M6 et soutien revendiqu&eacute; du monde agricole.</p><p class="MsoPlainText">Sont &eacute;galement annonc&eacute;s Guillaume Darrasse, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Auchan Retail et pr&eacute;sident d'Auchan France, et Philippe Palazzi, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Casino.</p><p class="MsoPlainText">Si le discounter d'origine allemande Lidl est pr&eacute;sent chaque ann&eacute;e depuis&nbsp;10 ans au Salon de l'agriculture, organis&eacute; du 22 f&eacute;vrier au 2 mars au parc des expositions de la porte de Versailles, la pr&eacute;sence des mastodontes de la grande distribution y est plus rare.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lidl-depart-de-michel-biero-l-enseigne-allemande-tiendra-t-elle-ses-promesses-aux-agriculteurs" target="_blank" title="">Lidl : d&eacute;part de Michel Biero. L'enseigne allemande tiendra-t-elle ses promesses aux agriculteurs ?</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Les distributeurs sont r&eacute;guli&egrave;rement point&eacute;s du doigt par le monde agricole, accus&eacute;s de tirer les prix vers le bas dans une strat&eacute;gie pr&eacute;judiciable aux producteurs agricoles.</p><p class="MsoPlainText">Les cinq enseignes annonc&eacute;es fin f&eacute;vrier doivent pr&eacute;senter<em> "trois initiatives communes"</em> lors de leur conf&eacute;rence de presse, selon la communication de l'&eacute;v&eacute;nement, qui n'a pas souhait&eacute; donner davantage d'information.</p><p class="MsoPlainText">Fin 2024, le secteur de la grande distribution alimentaire restait selon les donn&eacute;es de Kantar largement domin&eacute; par l'enseigne E.Leclerc, avec pr&egrave;s du quart du march&eacute;. Carrefour est deuxi&egrave;me avec 21,5%. Suivent ensuite Les Mousquetaires/Intermarch&eacute; (17,2%), Coop&eacute;rative U (12,3%), Auchan (9,2%), Lidl (8,1%), Casino (3%) et Aldi (2,9%).</p><p class="MsoPlainText">Le secteur a multipli&eacute; ces derniers mois les annonces pour t&eacute;moigner de sa prise en compte des inqui&eacute;tudes du monde agricole, non sans susciter du scepticisme.</p><p class="MsoPlainText">Karine Le Marchand, animatrice de "L'amour est dans le pr&eacute;" depuis quatorze ans sur M6, est aussi <em>"productrice et pr&eacute;sidente de l'association Ruralissime"</em>, selon le communiqu&eacute;. Soutien revendiqu&eacute; du monde agricole, elle avait pass&eacute; plusieurs heures aupr&egrave;s d'agriculteurs sur un point de blocage autoroutier en Ile-de-France en d&eacute;but d'ann&eacute;e 2024.</p>


[Salon de l'Agriculture J-18] Souvent cible des critiques, plusieurs patrons de la grande distribution, Alexandre Bompard (Carrefour), Thierry Cotillard (Mousquetaires/Intermarché) et Dominique Schelcher (Coopérative U), prévoient de tenir, à l'invitation de l'animatrice Karine Le Marchand, une rare conférence de presse commune lors du Salon de l'agriculture.

Une rare prise de parole de patrons de la grande distribution annoncée lors du Salon de l'agriculture

<p>Apr&egrave;s avoir adopt&eacute;, le 27 janvier dernier, et &agrave; une large majorit&eacute;, une proposition de loi visant &agrave; &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proposition-de-loi-anti-entraves-l-essentiel-du-texte-adopte-par-le-senat" target="_blank">lever les contraintes &agrave; l&rsquo;exercice du m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur&nbsp;</a>&raquo;, le S&eacute;nat examine &agrave; compter du 4 f&eacute;vrier le Projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture (PLOA). Promesse pr&eacute;sidentielle de 2022 et lanc&eacute; par&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">Emmanuel Macron lui-m&ecirc;me aux Terres de Jim</a>&nbsp;de septembre de la m&ecirc;me ann&eacute;e, le projet a &eacute;t&eacute; percut&eacute; par&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">la crise agricole du d&eacute;but 2024</a>&nbsp;avant d&rsquo;&ecirc;tre abandonn&eacute; en rase campagne pendant huit mois, suite &agrave;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a>&nbsp;en juin 2024.</p><h2>&laquo;&nbsp;Pas une v&eacute;ritable loi d&rsquo;orientation&nbsp;&raquo;</h2><p>Le texte adopt&eacute; le 21 janvier par la Commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat a &eacute;t&eacute; enrichi de 133 amendements et les articles les plus importants ont &eacute;t&eacute; <em>&laquo;&nbsp;profond&eacute;ment remani&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>, aux dires de leurs deux rapporteurs, &agrave; savoir Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (Union centriste),&nbsp;&nbsp;estimant que le texte adopt&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale n&rsquo;&eacute;tait pas une <em>&laquo;&nbsp;v&eacute;ritable loi d&rsquo;orientation&nbsp;&raquo;</em>, &agrave; l&rsquo;instar de celles de 1960 et 1962,&nbsp;qui avaient &eacute;t&eacute; <em>&laquo;&nbsp;structurantes pour le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;</em>. Le texte amend&eacute;&nbsp;entend dessiner<em> &laquo;&nbsp;un cap clair&nbsp;&raquo;</em> pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et fond&eacute; sur une triple ambition : consacrer le principe de souverainet&eacute; alimentaire, cr&eacute;er les conditions d'installations viables dans le temps et passer de r&eacute;flexes de (sur)administration et de sanction &agrave; une dynamique d'information et d'incitations. Une fois adopt&eacute;, le texte fera l&rsquo;objet d&rsquo;une Commission mixte paritaire afin de trouver un compromis entre les versions de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale et du S&eacute;nat, sans calendrier formalis&eacute; &agrave; ce jour.</p><h2>&laquo;&nbsp;Int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&nbsp;&raquo; et principe de &laquo;&nbsp;non-r&eacute;gression&nbsp;&raquo; de la souverainet&eacute; alimentaire</h2><p>Les s&eacute;nateurs ont r&eacute;&eacute;crit l&rsquo;article 1<sup>er</sup>&nbsp;qui stipulait que <em>&laquo;&nbsp;la protection, la valorisation et le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture et de la p&ecirc;che sont d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur en tant qu&rsquo;ils garantissent la souverainet&eacute; agricole et alimentaire de la Nation, qui contribue &agrave; la d&eacute;fense de ses int&eacute;r&ecirc;ts fondamentaux&nbsp;&raquo;</em>. L&rsquo;article 1<sup>er</sup>&nbsp;affirme d&eacute;sormais que<em> &laquo; la souverainet&eacute; alimentaire est un int&eacute;r&ecirc;t fondamental de la Nation &raquo;</em> au sens du code p&eacute;nal (art. 410-1), et qu&rsquo;&agrave; ce titre, <em>&laquo; l&rsquo;agriculture, la p&ecirc;che et l&rsquo;aquaculture sont d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur &raquo;</em>. Les s&eacute;nateurs ont en prime adopt&eacute; le principe de <em>&laquo;&nbsp;non-r&eacute;gression de la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;</em> de la Nation, inspir&eacute; principe de non-r&eacute;gression environnementale. L&rsquo;article assigne quatre priorit&eacute;s &agrave; la souverainet&eacute; alimentaire, &agrave; savoir assurer la p&eacute;rennit&eacute; et l&rsquo;attractivit&eacute; de l&rsquo;agriculture, assurer un haut niveau de comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;agriculture, soutenir la recherche et l&rsquo;innovation et enfin assurer la juste r&eacute;mun&eacute;ration des actifs en agriculture.</p><h2>Informer le consommateur pour stimuler l&rsquo;approvisionnement local</h2><p>Le texte du S&eacute;nat entend faire des consommateurs des acteurs &agrave; part enti&egrave;re de la reconqu&ecirc;te de souverainet&eacute; au moyen de l&rsquo;&eacute;tiquetage des produits. Les rapporteurs ont ainsi renforc&eacute;&nbsp;l&rsquo;assise juridique de l&rsquo;article sur l&rsquo;&eacute;tiquetage des produits pour donner au gouvernement un objectif cr&eacute;dible et pr&eacute;cis de r&eacute;vision du r&egrave;glement europ&eacute;en &laquo; INCO &raquo; (information du consommateur) &agrave; horizon 2025, incluant l&rsquo;obligation d&rsquo;afficher l&rsquo;origine des produits sur l&rsquo;emballage des denr&eacute;es alimentaires et l&rsquo;obligation d&rsquo;y faire figurer l&rsquo;information que des pratiques interdites au sein de l&rsquo;UE ont &eacute;t&eacute; utilis&eacute;es, lorsque cela a &eacute;t&eacute; le cas.&nbsp;</p><h2>Non &agrave; &laquo; l&rsquo;installation pour l&rsquo;installation &raquo;</h2><p>En ce qui concerne le morceau de choix du projet de loi, &agrave; savoir le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, les s&eacute;nateurs ont conserv&eacute; les objectifs de 400.000 exploitations et 500.000 exploitants &agrave; horizon 2035 grav&eacute;s dans le texte adopt&eacute; par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, bien qu&rsquo;ils paraissent aux rapporteurs &eacute;troitement quantitatifs et d&eacute;j&agrave; irr&eacute;alistes au regard des pr&eacute;visions de la Cour des comptes.&nbsp;Renon&ccedil;ant &agrave; une logique de<em> &laquo; l&rsquo;installation pour l&rsquo;installation &raquo;</em>, les rapporteurs ont souhait&eacute; maintenir une attention particuli&egrave;re avant tout au s&eacute;rieux des projets et &agrave; la viabilit&eacute; &eacute;conomique des installations.</p><p>Ainsi, pour renforcer <em>&laquo;&nbsp;l&rsquo;efficacit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;du guichet unique &laquo;&nbsp;France Service Agriculture&nbsp;&raquo;, qualifi&eacute;, <em>&laquo;&nbsp;&agrave; peu de choses pr&egrave;s&nbsp;&raquo;</em>, de processus d&eacute;j&agrave; mis en &oelig;uvre sur le terrain, et rebaptis&eacute; &laquo;&nbsp;France installation-transmission&nbsp;&raquo; ou FIT,&nbsp;les rapporteurs l&rsquo;ont&nbsp;recentr&eacute; sur les seuls c&eacute;dants et repreneurs, plut&ocirc;t que sur l&rsquo;ensemble des actifs agricoles, car <em>&laquo;&nbsp;son &eacute;largissement vot&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale aurait pu engendrer des flux mat&eacute;riellement difficiles &agrave; absorber pour le r&eacute;seau des Chambres d&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;</em>. Toutefois, le texte pr&eacute;voit un <em>&laquo;&nbsp;point de contact&nbsp;&raquo;,</em> une sorte de FIT all&eacute;g&eacute; charg&eacute; plus sp&eacute;cifiquement de l&rsquo;accueil des conjoints de candidats &agrave; l&rsquo;installation et de l&rsquo;ensemble des actifs agricoles (salari&eacute;s, techniciens).</p><p>En ce qui concerne la D&eacute;claration d&rsquo;intention de cesser l&rsquo;activit&eacute; agricole (Dicaa), les rapporteurs ont introduit plus de souplesse et de lisibilit&eacute; dans le dispositif, misant sur les incitations, plut&ocirc;t que sur l&rsquo;obligation, afin favoriser la mise en relation entre c&eacute;dants et repreneurs.</p><h2>Un diagnostic &laquo;&nbsp;micro&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;macro&nbsp;&raquo;</h2><p>Si le texte reprend le principe du diagnostic modulaire des exploitations destin&eacute; &agrave; renforcer la viabilit&eacute; &eacute;conomique, environnementale et sociale des projets d&rsquo;installation et de cession d&rsquo;exploitations agricoles, les s&eacute;nateurs ont souhait&eacute; lui conf&eacute;rer une tonalit&eacute; davantage &eacute;conomique, pour en faire <em>&laquo;&nbsp;un outil orient&eacute; sur les pr&eacute;occupations des agriculteurs&nbsp;&raquo;</em>. Toujours nantis d&rsquo;un &laquo;&nbsp;stress-test&nbsp;&raquo; climatique et rebaptis&eacute;s <em>&laquo; diagnostics de viabilit&eacute; &eacute;conomique et de vivabilit&eacute; des projets agricoles &raquo;</em>, ils seront gratuits pour les agriculteurs en d&eacute;but ou en fin de parcours, s&rsquo;ils suivent le parcours d&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;installation-transmission. Le texte pr&eacute;voit, de fa&ccedil;on anonymis&eacute;e, la transmission des donn&eacute;es des diagnostics au guichet unique <em>&laquo;&nbsp;afin de renforcer la pertinence de l&rsquo;action de ce dernier&nbsp;&raquo;</em>.</p><p>Les rapporteurs ont par ailleurs souhait&eacute; faire du march&eacute; &agrave; horizon 20 ans le principe directeur de la politique d&rsquo;installation, afin d&rsquo;orienter les candidats &agrave; l&rsquo;installation qui le souhaitent vers les sp&eacute;cialisations les plus prometteuses. Il s&rsquo;agit du compl&eacute;ment, &agrave; une &eacute;chelle &laquo; macro &raquo;, du diagnostic de viabilit&eacute; des exploitations, &agrave; une &eacute;chelle &laquo; micro &raquo;.</p><p>Tout en en r&eacute;&eacute;crivant le dispositif, les rapporteurs ont &eacute;galement conserv&eacute; dans son principe la possibilit&eacute; de percevoir des revenus non agricoles pour des soci&eacute;t&eacute;s dont l&rsquo;objet principal est agricole, &agrave; la condition que ces revenus soient issus d&rsquo;activit&eacute;s connexes s&rsquo;inscrivant dans le prolongement de l&rsquo;acte de production.</p><h2>Bachelor agro et accent sur l&rsquo;entreprenariat</h2><p>Les s&eacute;nateurs ont repris &agrave; leur compte la cr&eacute;ation d&rsquo;un dipl&ocirc;me national de premier cycle en sciences et techniques de l&rsquo;agronomie, reconnu comme une licence en sciences et techniques de l&rsquo;agronomie du syst&egrave;me licence-master-doctorat, mais qu&rsquo;ils ont rebaptis&eacute; &laquo;&nbsp;bachelor agro&nbsp;&raquo; pour plus de visibilit&eacute;, comme dans le texte originel du PLOA. Ils ont par ailleurs&nbsp;propos&eacute; de g&eacute;n&eacute;raliser la formation &agrave; l&rsquo;entrepreneuriat dans l&rsquo;enseignement technique, <em>&laquo;&nbsp;les chefs d&rsquo;exploitation &eacute;tant d&rsquo;abord et avant tout des gestionnaires, capables d&rsquo;op&eacute;rer des choix difficiles dans un environnement &eacute;conomique et climatique de plus en plus incertain&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>Simplification et s&eacute;curisation administratives</h2><p>Pas tendre avec certains articles portant sur la simplification, qualifi&eacute;s d&rsquo;ajouts <em>&laquo;&nbsp;post-crise&nbsp;&raquo;</em>, de <em>&laquo;&nbsp;copier-coller&nbsp;&raquo;</em> s&rsquo;agissant de l&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des contentieux et de l&rsquo;att&eacute;nuation de leurs effets ou encore de <em>&laquo;&nbsp;coquilles vides&nbsp;&raquo;</em> &agrave; propos&nbsp;du quantum des peines en mati&egrave;re d&rsquo;atteinte &agrave; l&rsquo;environnement ou les dommages caus&eacute;s par les chiens de protection des troupeaux,&nbsp;les rapporteurs du texte, entendent, &agrave; travers leur r&eacute;&eacute;criture, <em>&laquo;&nbsp;passer des r&eacute;flexes de (sur-)administration et de sanctions &agrave; une dynamique d&rsquo;information, d&rsquo;incitations et d&rsquo;innovation&nbsp;&raquo;</em>, avec notamment le la d&eacute;p&eacute;nalisation de certaines infractions environnementales non intentionnelles ou r&eacute;sultant d&rsquo;un conflit de normes. En ce qui concerne les haies, le texte intronise une cartographie des r&eacute;glementations applicables aux haies, <em>&laquo;&nbsp;pour plus de clart&eacute; et de s&eacute;curit&eacute; juridique&nbsp;&raquo;</em>, et la reconnaissance des us et coutumes sur le territoire du d&eacute;partement, pour une application circonstanci&eacute;e des r&egrave;gles, tenant compte notamment de la densit&eacute; de haies sur un territoire donn&eacute; et de son &eacute;volution pass&eacute;e.</p>


Les sénateurs ont quelque peu amendé le Projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture que l’Assemblée nationale avait adopté en mai 2024 et que la Chambre haute examine à compter du 4 février, avant de passer en Commission mixte paritaire.

Loi d’orientation agricole : l’essentiel du texte examiné par le Sénat

<p>Une exception&nbsp;! La minoterie Bourseau, bas&eacute;e &agrave; Nozay, a l&rsquo;habitude de travailler avec des coop&eacute;ratives pour produire une farine &agrave; destination des artisans boulangers. Mais la d&eacute;marche de la marque Juste&reg; a su convaincre les deux fr&egrave;res, Franck et Christophe Bourseau de tenter une aventure un peu diff&eacute;rente. &laquo;&nbsp;<em>On a accept&eacute; ce projet par rapport aux agriculteurs qui portent la marque Juste&reg;. On s&rsquo;est rencontr&eacute; au salon Serbotel &agrave; Nantes et les agriculteurs nous ont expliqu&eacute; leur d&eacute;marche. &Ccedil;a correspondait aussi &agrave; notre d&eacute;marche RSE et l&rsquo;aspect local nous a aussi int&eacute;ress&eacute;s. On est tr&egrave;s fiers de travailler avec des agriculteurs&nbsp;</em>&raquo;, appr&eacute;cie Christophe Bourseau. Le bl&eacute; produit par les agriculteurs de Loire-Atlantique, et maintenant de Vend&eacute;e, sera dor&eacute;navant travaill&eacute; par la minoterie Bourseau, une entreprise familiale o&ugrave; on est meunier de p&egrave;re en fils depuis 200 ans cette ann&eacute;e. Le p&egrave;re de Christophe et Franck Bourseau a repris la minoterie de Nozay en 1973 et chacun a d&eacute;velopp&eacute; l&rsquo;entreprise familiale, o&ugrave; leurs fils Guillaume et Jules les ont rejoints. Les 700 tonnes de bl&eacute; transform&eacute;es par an en 1973 le sont aujourd&rsquo;hui en six jours&nbsp;seulement ! C&rsquo;est dire si la famille Bourseau a chang&eacute; de dimension, avec un commerce qui se fait aussi bien en France (toute la bande ouest, de la Bretagne au Pays basque) qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;tranger (Espagne, Belgique, Chine, Vietnam, S&eacute;n&eacute;gal, &Eacute;gypte&hellip;).&nbsp;</p><h3><strong>Cylindre et meule de pierre</strong></h3><p>La minoterie dispose de deux types de moulin suivant les farines recherch&eacute;es. Le moulin &agrave; meules de pierre est r&eacute;serv&eacute; pour des farines tr&egrave;s sp&eacute;cifiques comme le bio, le label rouge, bl&eacute;s anciens, etc. Les bl&eacute;s des agriculteurs Juste&reg; seront &eacute;cras&eacute;s par un moulin &agrave; cylindres capable d&rsquo;&eacute;craser 3,8 tonnes &agrave; l&rsquo;heure&nbsp;! La farine Juste&reg;, une T65, se pr&ecirc;te plus &agrave; cette technique.&nbsp;</p><p>Mais ce qui fait la r&eacute;putation de la minoterie Bourseau, c&rsquo;est sa capacit&eacute; &agrave; assurer une qualit&eacute; constante, avec une grande ma&icirc;trise du volet sanitaire. &laquo;&nbsp;Pour nous, la ma&icirc;trise du sanitaire est fondamentale pour garantir une s&eacute;curit&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, explique Franck Bourseau. Le process est &eacute;tudi&eacute; pour r&eacute;pondre &agrave; cette exigence. &laquo;<em>&nbsp;Quand un camion arrive, on r&eacute;alise un &eacute;chantillonnage en plusieurs endroits du chargement avec des sondes. Nous avons un laboratoire interne qui r&eacute;alise des analyses techniques de ses &eacute;chantillons repr&eacute;sentatifs. Chaque mois, nous contr&ocirc;lons le mat&eacute;riel de notre laboratoire. En parall&egrave;le, un laboratoire accr&eacute;dit&eacute; ext&eacute;rieur valide les bl&eacute;s jusqu&rsquo;aux produits finis. Nous conservons des &eacute;chantillons pour la tra&ccedil;abilit&eacute;. Nous avons mis en place un plan de surveillance, c&rsquo;est de notre responsabilit&eacute; de transformateur. En 2024, nous avons &eacute;t&eacute; audit&eacute;s dix fois sur la qualit&eacute; de notre m&eacute;thode de travail&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;taille Franck Bourseau. Juste&reg; parfait&nbsp;!</p><h5><strong>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Yoan Vetu, responsa</strong><strong>ble de la marque Juste&reg; de Loire-Atlantique</strong></h5><h6><strong>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;</strong><strong>&laquo; Nous travaillons maintenant avec la minoterie Bourseau qui a pignon sur rue &raquo;</strong></h6><p><strong>&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;</strong>&laquo; On &eacute;tait d&eacute;j&agrave; &laquo; pacs&eacute; &raquo; avec les Vend&eacute;ens pour les &oelig;ufs Juste&reg; pour assurer les approvisionnements. Ce sera lam&ecirc;me chose pour la farine. L&rsquo;id&eacute;e est de se pr&eacute;munir des probl&egrave;mes sanitaires ou de m&eacute;t&eacute;o pour garantir des approvisionnements aux clients de Vend&eacute;e et de Loire-Atlantique. Nous travaillons maintenant avec la minoterie Bourseau qui a pignon sur rue, qui conna&icirc;t bien son m&eacute;tier et qui est reconnue pour son travail de qualit&eacute; tant au niveau des d&eacute;lais, de la transformation que du savoir-faire. Ils ont trouv&eacute; notre marque int&eacute;ressante, avec l&rsquo;id&eacute;e de pouvoir discuter directement avec les agriculteurs. Ils appr&eacute;cient le c&ocirc;t&eacute; local et direct de notre d&eacute;marche &raquo;.</p><h5><strong>&nbsp; &nbsp; &nbsp; Fabrice et Micka&euml;l Voiton, &eacute;leveurs laitiers et porcs, producteurs de c&eacute;r&eacute;ales en Loire-Atlantique</strong></h5><h6><strong>&nbsp; &nbsp; &nbsp; </strong><strong>&laquo; Cette d&eacute;ma</strong><strong>rche commune nous permet d&rsquo;assurer les volumes n&eacute;cessaires &raquo;</strong></h6><p><strong>&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;</strong> &laquo; J&rsquo;ai fourni 55 tonnes de bl&eacute; meunier, une vari&eacute;t&eacute; assez appr&eacute;ci&eacute;e par les meuniers, un bl&eacute; panifiable sup&eacute;rieur qui se pr&ecirc;te bien &agrave; cette valorisation. Actuellement, il est assez compliqu&eacute; de trouver du bl&eacute; avec les derni&egrave;res r&eacute;coltes et il me restait du bl&eacute; de 2023 de belle qualit&eacute;.</p><p>Je suis dans la d&eacute;marche Juste&reg; depuis le d&eacute;but, d&rsquo;abord avec le lait. Puis, je continue avec la farine aujourd&rsquo;hui. Ce qui m&rsquo;int&eacute;resse, c&rsquo;est la construction du prix en marche avant pour tous les partenaires : du producteur au meunier, en passant par le distributeur. Finalement, &agrave; qualit&eacute; de bl&eacute; &eacute;gale, on s&rsquo;aper&ccedil;oit qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas une si grande diff&eacute;rence de prix. Et tout le monde peut se r&eacute;mun&eacute;rer correctement.</p><p>La nouveaut&eacute; de la farine Juste&reg; est l&rsquo;approvisionnement en Vend&eacute;e et en Loire-Atlantique. Cette d&eacute;marche commune nous permet d&rsquo;assurer les volumes n&eacute;cessaires. &raquo;</p><p><strong>&nbsp;</strong></p>


Le blé de la farine Juste® est maintenant transformé à la minoterie Bourseau, à Nozay, réputée pour son savoir-faire et sa démarche qualité.

[Farine] Juste® et la minoterie Bourseau : pour le meilleur !

<p>&laquo;<em>&nbsp;De l&rsquo;allaitant, c&rsquo;est s&ucirc;r&nbsp;!&nbsp;&raquo; Pas d&rsquo;h&eacute;sitation possible. Dans l&rsquo;avenir id&eacute;al d&rsquo;In&egrave;s Merlet, 20 ans, il y aura des vaches &agrave; viande. La nouvelle agente de remplacement du secteur des Brouzils a un faible pour les charolaises. &laquo;&nbsp;Depuis que je suis petite je ne connais que &ccedil;a&nbsp;!&nbsp;</em>&raquo;, sourit la jeune femme habitu&eacute;e aux concours aux c&ocirc;t&eacute;s de son papa, &eacute;leveur s&eacute;lectionneur tandis que le grand-p&egrave;re a &eacute;t&eacute; pr&eacute;sident du Herd book. M&ecirc;me environnement animalier durant ses trois ann&eacute;es de bac pro agricole dans une ferme comprenant un &eacute;levage allaitant (et un atelier avicole), puis de boucler ce parcours par un Certificat de sp&eacute;cialisation conduite d&rsquo;&eacute;levage bovin viande.&nbsp;</p><p>Le moment &eacute;tait venu d&rsquo;ajouter de la diversit&eacute; &agrave; son profil. &laquo;<em>&nbsp;Je voulais voir autre chose, avant de pouvoir m&rsquo;installer un jour&nbsp;</em>&raquo;, explique-t-elle bri&egrave;vement pour justifier son int&eacute;r&ecirc;t pour le SR o&ugrave; elle est arriv&eacute;e en juillet dernier, d&rsquo;abord en CDD. In&egrave;s pr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; de bons atouts&nbsp;: elle ma&icirc;trise la conduite de tracteurs et peut intervenir en cultures. La responsable planning du secteur Maines-et-Boulogne, Nathalie Herbreteau, lui propose alors une p&eacute;riode de tutorat en traite, &laquo;&nbsp;sans cela on ne pouvait pas faire &eacute;voluer son contrat en CDI car les remplacements en &eacute;levages laitiers repr&eacute;sentent une grosse part de notre activit&eacute;&raquo;. &laquo;<em>&nbsp;J&rsquo;en avais jamais fait&nbsp;! Alors &ccedil;a m&rsquo;int&eacute;ressait</em>&nbsp;&raquo;, conclut la concern&eacute;e, &laquo;<em>&nbsp;curieuse de tout&nbsp;</em>&raquo; comme la d&eacute;crivent ceux qui la c&ocirc;toient.&nbsp;</p><h3><strong>Faire pour c</strong><strong>omprendre</strong></h3><p>La nouvelle agente a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une trentaine d&rsquo;heures d&rsquo;accompagnement en tutorat chez Guy Herbreteau, &eacute;leveur laitier &agrave; Chauch&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Je lui ai d&rsquo;abord d&eacute;crit le processus de fonctionnement de notre salle de traite, puis je l&rsquo;ai laiss&eacute;e faire en l&rsquo;observant, en la guidant, en la laissant se tromper, parfois car l&rsquo;erreur fait partie de la formation</em>&raquo;, d&eacute;crit l&rsquo;agriculteur sensible &agrave; une telle p&eacute;dagogie et par ailleurs pr&eacute;sident de l&rsquo;Ir&eacute;o des Herbiers. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est comme &ccedil;a que je retiens le mieux&nbsp;! Il faut que je fasse par moi-m&ecirc;me pour enregistrer</em>&nbsp;&raquo;, acquiesce In&egrave;s qui a bien v&eacute;cu l&rsquo;exercice. &laquo;<em>&nbsp;Stress&eacute;e&nbsp;? C&rsquo;est pas mon genre&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;, l&acirc;che-t-elle abordant l&rsquo;inconnu plut&ocirc;t comme un challenge.&nbsp;</p><p>&laquo;<em>&nbsp;La phase de tutorat n&rsquo;est pas une prise de consignes, l&rsquo;agriculteur qui accepte ce r&ocirc;le, accepte d&rsquo;&ecirc;tre aux c&ocirc;t&eacute;s de notre agent pour le former</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Nathalie Herbreteau rappelant la n&eacute;cessaire implication de l&rsquo;exploitant. Les adh&eacute;rents tuteurs, &laquo;&nbsp;<em>rep&eacute;r&eacute;s pour leur cette capacit&eacute; &agrave; accompagner, parmi les utilisateurs r&eacute;guliers du SR</em>&raquo; ne sont pas r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s, mais le nombre d&rsquo;heures consacr&eacute;es &agrave; cette formation est traduit en avoir sur leur prochaine facture de remplacement.&nbsp;</p><h3><strong>Robot d&rsquo;alimentation</strong></h3><p>Quelques jours apr&egrave;s sa formation, In&egrave;s a assur&eacute; une mission d&rsquo;un mois dans une exploitation laiti&egrave;re de Saint-Andr&eacute;-Treize-Voies. &laquo;<em>&nbsp;Les associ&eacute;s &eacute;taient avec moi au d&eacute;but, puis j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; en autonomie tout le reste du remplacement </em>&raquo;, se satisfait In&egrave;s. &laquo;&nbsp;<em>Elle pige vite&nbsp;!&nbsp;</em>&raquo; reconna&icirc;t Guy Herbreteau pas peu fier d&rsquo;avoir particip&eacute; &agrave; cette mont&eacute;e en comp&eacute;tences. &laquo;<em>&nbsp;Elle s&rsquo;en est tr&egrave;s bien sortie&nbsp;!&nbsp;</em>&raquo;, confirme Delphine Riviere, apr&egrave;s l&rsquo;avoir accueillie au sein de son Gaec avec son mari Gildas, durant quatre semaines, aux Lucs-sur-Boulogne. &laquo;<em>Au d&eacute;marrage, on a rectifi&eacute; des petites choses (chacun a ses habitudes et ses exigences!), et In&egrave;s s&rsquo;est adapt&eacute;e&nbsp;; elle est tr&egrave;s r&eacute;active, elle &eacute;coute ce que l&rsquo;on lui dit et fait ce qu&rsquo;on lui demande. Elle a respect&eacute; nos attentes&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;crit la cheffe d&rsquo;exploitation qui ignorait le peu d&rsquo;exp&eacute;rience laiti&egrave;re de la jeune agente. Traite, nettoyage des logettes, buv&eacute;e de veaux, In&egrave;s s&rsquo;est aussi familiaris&eacute;e au robot d&rsquo;alimentation du Gaec Orblanc. &laquo;<em>&nbsp;On savait que personne au SR n&rsquo;avait encore &eacute;t&eacute; form&eacute; &agrave; cet outil, raconte Delphine Riviere, c&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;occasion d&rsquo;ajouter une nouvelle comp&eacute;tence &agrave; son r&ocirc;le d&rsquo;agent&nbsp;</em>&raquo;.<br>Il y a quelques jours In&egrave;s a particip&eacute; &agrave; la mise en route d&rsquo;un robot de traite dans une autre exploitation. &laquo;&nbsp;<em>Tout le monde est en train de s&rsquo;&eacute;quiper&nbsp;</em>&raquo;, remarque-t-elle en sugg&eacute;rant d&rsquo;&ecirc;tre form&eacute;e &agrave; cette &eacute;volution.<br>Et si la production laiti&egrave;re faisait finalement partie de ses projections&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Ah non non&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond In&egrave;s tout sourire et sans h&eacute;siter, m&ecirc;me si une mascotte prim&rsquo;holstein tr&ocirc;ne d&eacute;sormais sur le tableau de bord de sa voiture.&nbsp;</p><h5><strong>Contacts par secteurs de remplacement</strong></h5><ul><li>Yon et littoral (de Challans au Talmondais, La Roche-sur-Yon) : 07 85 13 05 98</li><li>Vend&eacute;e et Lay (Sud Vend&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; La Ch&acirc;taigneraie)&nbsp;: 07 85 13 57 17</li><li>Maines et Boulogne (de Palluau &agrave; Montaigu, Les Essarts) : 07 85 13 85 71</li><li>Collines et Bocage (de Mortagne-sur-S&egrave;vre, Les Herbiers &agrave; Pouzauges, Chantonnay) : 07 85 13 59 06</li></ul><p>&nbsp;</p>


Nouvelle agent du Service de remplacement du secteur des Brouzils, Inès Merlet a bénéficié d’heures de tutorat pour intervenir en atelier laitier.

[Tutorat] « J’en avais jamais fait ! Alors ça m’intéresse »

<p>Apr&egrave;s avoir recul&eacute; de 7,8% en 2023, les prix &agrave; la production ders produits agricoles ont progress&eacute; en moyenne de 2,2% en 2024, selon le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Par rapport &agrave; la moyenne 2020-2023, la hausse est de 7,3%. Toutes cat&eacute;gories confondues, les prix &agrave; la consommation des produits alimentaires sont rest&eacute;s stables (+0,1%). Les prix de la viande ont reflu&eacute; de 0,7% en raison de la baisse du prix des volailles, ceux des huiles ont progress&eacute;&nbsp;de 4,1%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/0/4/6714081-1-fre-FR/5bf20548aa29-graph1-png" alt="Prix &agrave; la production des produits agricoles et prix &agrave; la consommation des produits alimentaires (Source&nbsp;: Agreste)" height="636" width="1740" /><figcaption>Prix &agrave; la production des produits agricoles et prix &agrave; la consommation des produits alimentaires (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Grandes cultures&nbsp;: +1,0%</h2><p>Les prix des c&eacute;r&eacute;ales enregistrent une hausse moyenne de 0,5%. Les prix du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retard-d-exportation-de-ble-europeen-et-si-l-argentine-s-accaparait-nos-marches-africains" target="_blank" title="">bl&eacute; tendre</a> se sont redress&eacute;s de 3,6% et ceux du ma&iuml;s de 3,3% tandis que ceux de l&rsquo;orge ont baiss&eacute; de 7,2%. C&ocirc;t&eacute; ol&eacute;agineux, les hausses sont notables avec +22,1% pour le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-expliquer-la-hausse-des-prix-du-colza" target="_blank" title="">colza</a> et +27,3% pour le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cours-du-tournesol-28-en-cinq-semaines" target="_blank" title="">tournesol</a>. Le prix des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/premiere-exportatrice-mondiale-de-pommes-de-terre-la-france-a-la-patate-et-bat-des-records" target="_blank" title="">pommes de terre</a> a recul&eacute; de 4,9%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/0/4/6714084-1-fre-FR/f5c336a94fcb-graphcereales-png" alt="Prix mensuels &agrave; la production des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux (Source&nbsp;: Agreste)" height="572" width="1774" /><figcaption>Prix mensuels &agrave; la production des c&eacute;r&eacute;ales et des ol&eacute;agineux (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Animaux&nbsp;: le lait et la viande bien orient&eacute;s</h2><p>Le prix du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conjoncture-laitiere-decembre-2024-une-fin-d-annee-2024-marquee-par-la-stabilite-des-marches-laitiers" target="_blank" title="">lait de vache</a> a progress&eacute; de 6,5% sur un an tandis que le prix des animaux, toutes esp&egrave;ces confondues, s&rsquo;est appr&eacute;ci&eacute; de 6,3%. Dans le d&eacute;tail, la hausse atteint 19,0% pour les ovins, 8,9% pour les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-maigres-les-tarifs-progressent-en-continu" target="_blank" title="">gros bovins</a> et 7,7% pour les veaux. Le prix des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-porc-plus-rare-plus-cher-et-couvrant-tout-juste-la-consommation-nationale" target="_blank" title="">porcins</a> recule de 2,6% et celui des volailles et lapins de 2,8%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/0/4/6714087-1-fre-FR/189ba2e1f596-graph-animaux-png" alt="Prix mensuels &agrave; la production des animaux et produits animaux (Source&nbsp;: Agreste)" height="610" width="1774" /><figcaption>Prix mensuels &agrave; la production des animaux et produits animaux (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Fruits stables, l&eacute;gumes en baisse</h2><p>Les prix &agrave; la production des fruits frais ont progress&eacute; de 0,6% tandis que les prix des l&eacute;gumes frais ont baiss&eacute; de 10,0% sur un an.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/0/4/6714090-1-fre-FR/0e254f868f6f-graphfruits-png" alt="Prix mensuels &agrave; la production des fruits et l&eacute;gumes frais (Source&nbsp;: Agreste)" height="566" width="1746" /><figcaption>Prix mensuels &agrave; la production des fruits et l&eacute;gumes frais (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Vins&nbsp;: +0,8%</h2><p>Toutes cat&eacute;gories confondues, le prix des vins a progress&eacute; de 0,8% sur un an, les vins AOP &eacute;tant rest&eacute;s stables et les ceux avec et sans indication g&eacute;ographique progressant de 2,8%.</p>


Les plus fortes hausses sont à mettre à l’actif des oléagineux (+19,7%), des ovins (+19,0%), des gros bovins (+8,9%) et des veaux (+7,7%) tandis les prix des porcins et des légumes frais ont baissé respectivement de 2,6% et 10,0%. Les prix à la consommation des produits alimentaires sont restés stables.

Prix des produits agricoles : +2,2% en 2024

<p>&laquo;&nbsp;<em>Plus de 20.000 ha de terres agricoles abandonn&eacute;s chaque ann&eacute;e, un angle mort des politiques fonci&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le titre d&rsquo;un rapport de mission du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. O&ugrave; l&rsquo;on apprend que les surfaces de terres abandonn&eacute;es, d&eacute;laiss&eacute;es sans usage ou en friche, sont d&eacute;sormais plus importantes que celles perdues pour cause <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/energies-renouvelables-et-artificialisation-l-ademe-plaide-pour-des-sols-vivants">d&rsquo;artificialisation</a>. Selon la FNSafer, les surfaces artificialis&eacute;es sont pass&eacute;es en 2022 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marche-foncier-2022-l-artificialisation-se-tasse-la-vente-de-parts-sociales-explose" target="_blank">sous le seuil de 20.000ha</a>, pour tomber &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prix-surfaces-cessions-de-parts-urbanisation-consommation-masquee-tout-sur-le-marche-foncier-2023" target="_blank">12.900ha en 2023</a>. Les terres abandonn&eacute;es sont quant &agrave; elles vou&eacute;es majoritairement &agrave; des espaces forestiers plus ou moins sauvages, selon un processus d&rsquo;&laquo;&nbsp;afforestation&nbsp;&raquo; sur 15 &agrave; 20 ans. </p><h2>Mieux conna&icirc;tre pour mieux piloter</h2><p>Selon le rapport, qui juge &laquo;&nbsp;<em>difficile</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;valuation nationale du fait de la &laquo;&nbsp;<em>disparit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; des donn&eacute;es et de &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;absence de travaux r&eacute;cents</em>&nbsp;&raquo; sur le sujet, le rythme moyen d&rsquo;abandon de terres agricoles s&rsquo;est &eacute;lev&eacute; &agrave; 0,3%/an depuis 1990, pour atteindre 9% de la SAU, soit 2,5 millions d&rsquo;ha, un chiffre &eacute;quivalent aux surfaces identifi&eacute;es par les notaires comme &laquo; terres en friche ou manifestement sous-exploit&eacute;es &raquo;, &eacute;valu&eacute;es &agrave; 10%. Afin de mieux documenter le ph&eacute;nom&egrave;ne, le rapport recommande de r&eacute;activer l&rsquo;Observatoire national des espaces naturels, agricoles et forestiers (OENAF) institu&eacute; par la loi d&rsquo;avenir de 2014 mais lui-m&ecirc;me abandonn&eacute; en chemin et, au niveau r&eacute;gional, d&rsquo;int&eacute;grer la probl&eacute;matique dans le Sch&eacute;ma r&eacute;gional d&rsquo;am&eacute;nagement, de d&eacute;veloppement durable et d&rsquo;&eacute;galit&eacute; des territoires (SRADDET). Le rapport pointe &eacute;galement l&rsquo;inefficacit&eacute; et/ou la lourdeur de la proc&eacute;dure&nbsp;de mise en valeur des terres incultes ou manifestement sous-exploit&eacute;es inscrite dans le Code rural, &agrave; la main des exploitants, d&rsquo;une Chambre d&rsquo;agriculture ou encore d&rsquo;un Conseil d&eacute;partemental.</p><h2>Un faisceau de causes, dont la fiscalit&eacute;&nbsp;et les revenus</h2><p>La mission a proc&eacute;d&eacute; &agrave; un inventaire exhaustif des facteurs concourant &agrave; l&rsquo;abandon des terres. Et des citer certains outils de politique fonci&egrave;re comme le statut du fermage jug&eacute; trop contraignant par les bailleurs ou le refus d&rsquo;un propri&eacute;taire de signer un bail &agrave; l&rsquo;agriculteur ayant obtenu une autorisation d&rsquo;exploiter, la perte d&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier, la &laquo;&nbsp;captation&nbsp;&raquo; de foncier pour des usages non agricoles au profit du loisir (cheval, jardinage), les contraintes &agrave; la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; et &agrave; la pr&eacute;vention des risques (incendies), le changement climatique ou encore le d&eacute;peuplement de certaines zones. </p><div class="citation">
    <span>"La fiscalit&eacute; sur le foncier agricole pousse &agrave; l&rsquo;artificialisation et au changement d&rsquo;usage des terres agricoles"</span>
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<p>Est &eacute;galement cit&eacute;e la fiscalit&eacute; sur le foncier agricole, jug&eacute;e &laquo;&nbsp;<em>incoh&eacute;rente avec les objectifs de ma&icirc;trise de l&rsquo;artificialisation, d&rsquo;orientation vers d&rsquo;autres usages ou d&rsquo;abandon</em> (&hellip;) <em>La France se caract&eacute;rise par des loyers de fermage r&eacute;glement&eacute;s bas, un niveau de taxation &eacute;lev&eacute; des terres agricoles et de leur revenu et une part importante de ces taxes qui est ind&eacute;pendante</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. &laquo;&nbsp;<em>La fiscalit&eacute; sur le foncier agricole pousse &agrave; l&rsquo;artificialisation et au changement d&rsquo;usage des terres agricoles</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-foncier-apres-les-lois-de-1946-et-de-1962-une-reforme-en-2024" target="_blank" title="">[Dossier] Foncier : apr&egrave;s les lois de 1946 et de 1962, une r&eacute;forme en 2024 ?</a>
</aside>
<p>La France fait partie de la minorit&eacute; de pays europ&eacute;ens qui conservent une taxe fonci&egrave;re ind&eacute;pendante du revenu sur les terres agricoles, avec pas moins de taxes&nbsp;: la taxe fonci&egrave;re, la taxe pour frais de chambres d'agriculture, les droits de mutation &agrave; titre on&eacute;reux, les droits de mutation &agrave; titre gratuit et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, l&rsquo;imp&ocirc;t sur la fortune immobili&egrave;re (IFI). La France applique le taux marginal d&lsquo;imposition le plus &eacute;lev&eacute; en Europe pour l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu, le deuxi&egrave;me taux marginal le plus &eacute;lev&eacute; pour les droits de mutation &agrave; titre gratuit, le quatri&egrave;me taux le plus &eacute;lev&eacute; pour les droits de mutation &agrave; titre on&eacute;reux et le cinqui&egrave;me taux le plus &eacute;lev&eacute; pour les plus-values immobili&egrave;res, avec des abattements tr&egrave;s lents et la dur&eacute;e de taxation la plus longue. S&rsquo;agissant de l&rsquo;IFI, la France est l&rsquo;un des quatre seuls pays dans lesquels un imp&ocirc;t sur la fortune s&rsquo;applique aux terres agricoles, malgr&eacute; des loyers de fermage r&egrave;glement&eacute;s&hellip;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/9/8/3/6713894-1-fre-FR/ee180a76cfe2-courbe-png" alt="Evolution compar&eacute;e des abandons de terre agricole &laquo; sans usage &raquo; et du revenu de la ferme France entre 1990 et 2019, sur une base 100 en 1990 (Source CGAAER)" height="838" width="1860" /><figcaption>Evolution compar&eacute;e des abandons de terre agricole &laquo; sans usage &raquo; et du revenu de la ferme France entre 1990 et 2019, sur une base 100 en 1990 (Source CGAAER)</figcaption></figure>

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<p>Selon les rapporteurs, &laquo;&nbsp;<em>une partie de ces causes induit directement des cons&eacute;quences &eacute;conomiques d&eacute;favorables du point de vue de la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations et du revenu des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;ajoutant &agrave; un contexte &eacute;conomique agricole global&nbsp;peu favorable aux investissements charges croissantes et nouvelles li&eacute;es aux transitions &eacute;nerg&eacute;tiques, environnementales, au changement climatique, &agrave; la volatilit&eacute; des prix&hellip;) et&nbsp;&agrave; la poursuite de l&rsquo;activit&eacute; dans de nombreux cas. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;abandon des terres agricoles, chaque ann&eacute;e depuis trente ans, appara&icirc;t bien corr&eacute;l&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;volution n&eacute;gative du revenu de la ferme France en euros constants sur la m&ecirc;me p&eacute;riode</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Un risque d'amplification</h2><p>En guise de conclusion, le rapport souligne l&rsquo;importance d&rsquo;une meilleure prise en compte de l&rsquo;abandon des terres agricoles et du risque de son amplification au cours des prochaines ann&eacute;es et recommande de revisiter en cons&eacute;quence les politiques traditionnelles de gestion du foncier agricole et forestier. Parmi les facteurs d&rsquo;amplification figurent le recul de l&rsquo;&eacute;levage de ruminants et les menaces pesant sur le pastoralisme, lequel concentre 6% de la SAU et concerne un &eacute;levage sur quatre.</p>


Un rapport du CGAAER pointe le défaut de compétitivité de la ferme France et la fiscalité entourant le foncier parmi les causes du délaissement des terres agricoles, dont le volume annuel est désormais supérieur au mitage induit par l’artificialisation. Avec un risque d’amplification dans les années à venir.

A raison de 20.000 ha abandonnés chaque année, 10% des terres sont en friche

<p><strong>Agneaux &ndash;</strong> Apr&egrave;s un mois de janvier tr&egrave;s compliqu&eacute; en termes de niveau de vente dans les GMS, au regard des tarifs &eacute;lev&eacute;s pratiqu&eacute;s dans les magasins et face &agrave; des promotions de viande porcine tr&egrave;s int&eacute;ressante, les magasins ont enregistr&eacute; un tr&egrave;s net recul des ventes de viande ovine. C&rsquo;est avec une tr&egrave;s grande prudence qu&rsquo;ils passent des commandes aux abattoirs face &agrave; des reliquats de ventes. F&eacute;vrier s&rsquo;annonce &eacute;galement tr&egrave;s calme en commerce, avec le d&eacute;but des vacances d&rsquo;hiver, et une pression de l&rsquo;import qui va se renforcer face &agrave; un commerce &eacute;galement plus tendu chez nos voisins europ&eacute;ens. Le ramadan ne devrait pas avoir d&rsquo;effet particulier, au regard du prix de la viande ovine.&nbsp; </p><p><strong>Brebis &ndash;</strong> L&rsquo;offre saisonni&egrave;re reste juste suffisante pour la demande. Les brebis lourdes restent tr&egrave;s bien valoris&eacute;es, ce qui profite &agrave; l&rsquo;ensemble de la gamme. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Le commerce sera plus calme avec des tarifs plus discut&eacute;s dans les agneaux. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – Commerce plus calme dans les agneaux.

<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong><strong> </strong>&nbsp;La baisse des volumes et la concurrence de l&rsquo;export obligent les int&eacute;grateurs &agrave; relever leurs prix. Face &agrave; la tr&egrave;s belle valorisation des veaux boucheries, et les bons r&eacute;sultats &eacute;conomiques, les engraisseurs ont plus de souplesse, m&ecirc;me si les niveaux de prix sont de 80 &agrave; 100&euro; au-dessus de l&rsquo;an pass&eacute; dans les veaux laitiers et de 100 &agrave; 150&euro; pour les crois&eacute;s. Les mises en place de l&rsquo;&eacute;t&eacute; ne freinent pas une demande multiple (m&ecirc;me si le gros des troupes part en atelier d&rsquo;engraissement). Les gros veaux Prim&rsquo;Holsteins, Abondances, Montb&eacute;liards ou crois&eacute;s restent activement recherch&eacute;s pour l&rsquo;Espagne. Les tarifs sont fermes dans les crois&eacute;s laitiers ou mixtes de moyenne conformation avec un commerce moins s&eacute;lectif. Dans les bons crois&eacute;s, la demande reste soutenue, avec des prix soutenus. En Limousins, le d&eacute;ficit de marchandise est criant, avec de nombreux &eacute;leveurs qui gardent leurs veaux pour les vendre en broutards.</p><p><strong>Veaux de boucherie </strong><strong>&ndash; </strong>M&ecirc;me si la demande n&rsquo;est pas super dynamique (ce qui est normal &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e), le d&eacute;ficit de marchandise permet un commerce assez fluide. Les poids d&rsquo;abattages sont &agrave; la baisse avec souvent des d&eacute;parts pr&eacute;matur&eacute;s dans les ateliers. La concurrence de l&rsquo;import hollandaise est faible sur un march&eacute; qui reste demandeur de veau fran&ccedil;ais.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Le commerce restera dynamique avec des int&eacute;grateurs qui cherche &agrave; freiner l&rsquo;exode de veaux vers l&rsquo;Espagne. </p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: Le recul de la demande va calmer les esprits. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – La hausse se confirme dans tous les veaux.

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proposition-de-loi-anti-entraves-l-essentiel-du-texte-adopte-par-le-senat" target="_blank">Proposition de loi anti-entraves&nbsp;: l&rsquo;essentiel du texte adopt&eacute; par le S&eacute;nat</a></h2><p>Le S&eacute;nat a adopt&eacute; le 27 janvier une proposition de loi destin&eacute;e &agrave; mettre fin aux &laquo;&nbsp;surtranspositions et surr&egrave;glementations&nbsp;&raquo; franco-fran&ccedil;aises, ayant pour d&eacute;nominateur commun la limitation des capacit&eacute;s productives de la ferme France. Le texte sera examin&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale dans le cadre d&rsquo;une &laquo;&nbsp;semaine gouvernementale&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proposition-de-loi-anti-entraves-l-essentiel-du-texte-adopte-par-le-senat" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/2/3/6713218-1-fre-FR/a8967313bbc1-reserve-jpg" alt="Les ouvrages de stockage d&rsquo;eau et les pr&eacute;l&egrave;vements sur les eaux superficielles ou souterraines associ&eacute;s qui poursuivent &agrave; titre principal une finalit&eacute; agricole sont pr&eacute;sum&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1314" width="2158" /><figcaption>Les ouvrages de stockage d&rsquo;eau et les pr&eacute;l&egrave;vements sur les eaux superficielles ou souterraines associ&eacute;s qui poursuivent &agrave; titre principal une finalit&eacute; agricole sont pr&eacute;sum&eacute;s d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/produire-sans-entraves-mais-pas-sans-controverses" target="_blank">Produire sans entraves, mais pas sans controverses</a></h2><p>Le S&eacute;nat examine une proposition de loi destin&eacute;e &agrave; mettre fin aux &laquo; surtranspositions et surr&egrave;glementations &raquo; franco-fran&ccedil;aises, ayant pour d&eacute;nominateur commun la limitation des capacit&eacute;s productives de la ferme France. Ses contempteurs d&eacute;noncent une course &eacute;perdue et perdue &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute;, au m&eacute;pris des transitions. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/produire-sans-entraves-mais-pas-sans-polemiques" target="_blank" title="">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/2/6/6706208-1-fre-FR/d154b1549a67-betterave-jpg" alt="Plusieurs fili&egrave;res attendent des pouvoirs publics la r&eacute;autorisation de l&rsquo;ac&eacute;tamipride, un n&eacute;onicotino&iuml;de foliaire interdit en France depuis 2020 mais autoris&eacute; dans l&rsquo;UE jusqu&rsquo;en 2033 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tecnoma)" height="1192" width="1976" /><figcaption>Plusieurs fili&egrave;res attendent des pouvoirs publics la r&eacute;autorisation de l&rsquo;ac&eacute;tamipride, un n&eacute;onicotino&iuml;de foliaire interdit en France depuis 2020 mais autoris&eacute; dans l&rsquo;UE jusqu&rsquo;en 2033 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tecnoma)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-sursis-l-herbicide-flufenacet-et-son-metabolite-tfa-largement-presents-dans-l-eau-de-boisson" target="_blank" title="">En sursis, l&rsquo;herbicide fluf&eacute;nacet et son m&eacute;tabolite TFA largement pr&eacute;sents dans l&rsquo;eau de boisson</a></h2><p>Une enqu&ecirc;te de l&rsquo;UFC-Que choisir et de G&eacute;n&eacute;rations futures r&eacute;v&egrave;le que l&rsquo;agent chimique TFA, de la famille des &laquo;&nbsp;polluants &eacute;ternels&nbsp;&raquo; PFAS, class&eacute; perturbateur endocrinien, est pr&eacute;sent dans l&rsquo;eau potable de 24 communes sur 30 analys&eacute;es et qu&rsquo;il d&eacute;passe les futures normes en la mati&egrave;re dans 20 communes. Le retrait de la mol&eacute;cule, programm&eacute; le 15 juin prochain au sein de l&rsquo;UE, va compliquer le d&eacute;sherbage des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-sursis-l-herbicide-flufenacet-et-son-metabolite-tfa-largement-presents-dans-l-eau-de-boisson" target="_blank" title="">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/2/6/6706211-1-fre-FR/27f5756f98c2-herbitecno-jpg" alt="Le retrait programm&eacute; du fluf&eacute;nacet va compliquer le d&eacute;sherbage des c&eacute;r&eacute;ales sans pour autant se faire oublier dans l&rsquo;environnement, du fait de sa persistance et de son caract&egrave;re non d&eacute;gradable (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tecnoma)" height="1314" width="2374" /><figcaption>Le retrait programm&eacute; du fluf&eacute;nacet va compliquer le d&eacute;sherbage des c&eacute;r&eacute;ales sans pour autant se faire oublier dans l&rsquo;environnement, du fait de sa persistance et de son caract&egrave;re non d&eacute;gradable (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Tecnoma)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/francois-bayrou-pour-notre-agriculture-le-principal-enjeu-est-celui-de-l-egalite-des-armes" target="_blank">Fran&ccedil;ois Bayrou : &laquo; Pour notre agriculture, le principal enjeu est celui de l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des armes</a></h2><p>Dans sa d&eacute;claration de politique g&eacute;n&eacute;rale, le Premier ministre a &eacute;voqu&eacute; en filigrane les distorsions de concurrence intra et extra-europ&eacute;enne mais &eacute;galement la &laquo; faute &raquo; et &laquo; l&rsquo;humiliation &raquo; que repr&eacute;sentait le port d&rsquo;arme par les agents de l&rsquo;OFB. Prochaine &eacute;tape : la pr&eacute;sentation du budget et les 450 millions d&rsquo;euros dans la balance agricole. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/francois-bayrou-pour-notre-agriculture-le-principal-enjeu-est-celui-de-l-egalite-des-armes" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/1/6/6706181-1-fre-FR/ee1b31a8d5a6-bayrou-jpg" alt="Le Premier ministre Fran&ccedil;ois Bayrou &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 14 janvier &copy; LCP-Assembl&eacute;e nationale" height="1926" width="3420" /><figcaption>Le Premier ministre Fran&ccedil;ois Bayrou &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 14 janvier &copy; LCP-Assembl&eacute;e nationale</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-petard-mouille-de-francois-bayrou-contre-l-ofb">Le p&eacute;tard mouill&eacute; de Fran&ccedil;ois Bayrou contre l&rsquo;OFB</a></h2><p>[Edito] Le Premier ministre s&rsquo;est tromp&eacute; de cible en d&eacute;zinguant l&rsquo;OFB, oubliant que c&rsquo;est au nom des normes environnementales et sociales que la France s&rsquo;oppose au trait&eacute; UE-Mercosur. Il est plut&ocirc;t l&agrave;, le terrain de chasse de Fran&ccedil;ois Bayrou. Et sans fleur au fusil pour le coup. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-petard-mouille-de-francois-bayrou-contre-l-ofb" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/1/6/6706184-1-fre-FR/e1d7e5a31d73-edito-png" alt="" height="778" width="1190" /></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-et-les-ja-reclament-un-varenne-des-normes-et-des-controles" target="_blank">La FNSEA et les JA r&eacute;clament un &laquo;&nbsp;Varenne des normes et des contr&ocirc;les&nbsp;&raquo;</a></h2><p>Les syndicats ont pris au mot le Premier ministre &eacute;voquant une &laquo;&nbsp;pyramide des normes&nbsp;&raquo;, avec comme &eacute;ch&eacute;ance le Salon de l&rsquo;agriculture pour en fixer a minima le cadre et les premi&egrave;res r&eacute;unions. D&rsquo;ici l&agrave;, ils exigent la suspension sine die des contr&ocirc;les apr&egrave;s qu&rsquo;un agent de l&rsquo;OFB ait assimil&eacute; les agriculteurs &agrave; des &laquo;&nbsp;dealers&nbsp;&raquo;, sur l&rsquo;antenne de France Inter. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-et-les-ja-reclament-un-varenne-des-normes-et-des-controles" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/2/6/6706229-1-fre-FR/62a14682f454-permis-jpg" alt="Les proc&eacute;dures ICPE dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage constituent un frein &agrave; la construction ou &agrave; l&rsquo;extension de b&acirc;timents (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1484" width="2404" /><figcaption>Les proc&eacute;dures ICPE dans le secteur de l&rsquo;&eacute;levage constituent un frein &agrave; la construction ou &agrave; l&rsquo;extension de b&acirc;timents (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-stigmatisation-des-controles-en-exploitation-exutoire-de-tous-les-maux-de-la-profession" target="_blank">La stigmatisation des contr&ocirc;les en exploitation, exutoire de tous les maux de la profession</a></h2><p>Un rapport interminist&eacute;riel pointe un d&eacute;calage &laquo;&nbsp;notable&nbsp;&raquo;&nbsp;entre le ressenti des agriculteurs et la r&eacute;alit&eacute; num&eacute;rique des contr&ocirc;les, ainsi que la fr&eacute;quence et le poids des sanctions. Pas s&ucirc;r que l&rsquo;instauration du contr&ocirc;le unique suffise &agrave; conjurer la crise de revenu et de reconnaissance sociale, qui fomente et cimente la col&egrave;re et le ressentiment &agrave; l&rsquo;&eacute;gard des contr&ocirc;les, dont p&acirc;tissent les agents de l&rsquo;Etat. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-stigmatisation-des-controles-en-exploitation-exutoire-de-tous-les-maux-de-la-profession" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/2/6/6706217-1-fre-FR/7e1b92b42e99-csp-jpg" alt="a stigmatisation des contr&ocirc;les en exploitation, un exutoire &agrave; la crise de revenu et de reconnaissance sociale, selon un rapport interminist&eacute;riel, avec en victimes collat&eacute;rales les agents des administrations, OFB en t&ecirc;te, et des op&eacute;rateurs publics (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1372" width="2398" /><figcaption>a stigmatisation des contr&ocirc;les en exploitation, un exutoire &agrave; la crise de revenu et de reconnaissance sociale, selon un rapport interminist&eacute;riel, avec en victimes collat&eacute;rales les agents des administrations, OFB en t&ecirc;te, et des op&eacute;rateurs publics (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/controles-en-exploitation-armement-de-l-ofb-demystifier-les-peurs-retablir-la-confiance" target="_blank">Contr&ocirc;les en exploitation, armement de l&rsquo;OFB&nbsp;: d&eacute;mystifier les peurs, r&eacute;tablir la confiance</a></h2><p>[Edito] Deux rapports, interminist&eacute;riel et s&eacute;natorial, d&eacute;montent la th&eacute;orie d&rsquo;une profession harcel&eacute;e et opprim&eacute;e par l&rsquo;Administration, et en appellent aux Chambres d&rsquo;agriculture pour expliciter les normes et leur pendant&nbsp;que sont les contr&ocirc;les. Un socle commun aux professions de foi des candidats aux &eacute;lections ? <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/controles-en-exploitation-armement-de-l-ofb-demystifier-les-peurs-retablir-la-confiance" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/2/6/6706214-1-fre-FR/191e9bf4faa7-edito-png" alt="" height="778" width="1190" /></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ofb-le-9-mm-moins-visible-l-arme-pedagoqique-plus-ostensible">OFB&nbsp;: le 9 mm moins visible, l&rsquo;arme p&eacute;dagogique plus ostensible</a></h2><p>Tout en reconnaissant que le port d&rsquo;arme pouvait constituer un facteur de tension lors des contr&ocirc;les, une mission s&eacute;natoriale s&rsquo;oppose cat&eacute;goriquement au d&eacute;sarmement des agents de l&rsquo;OFB, pour des motifs de l&eacute;gitimit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute;. Elle pr&eacute;conise, sous condition, d&rsquo;invisibiliser l&rsquo;arme et d&rsquo;user, sans sommation, de l&rsquo;arme de la p&eacute;dagogie sur la question de l&rsquo;acceptation de la norme environnementale. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ofb-le-9-mm-moins-visible-l-arme-pedagoqique-plus-ostensible" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/2/6/6706220-1-fre-FR/4f2fe0356463-ofb-jpg" alt="&copy; Se&#769;bastien Lamy - Office franc&#807;ais de la biodiversite&#769;" height="1392" width="2690" /><figcaption>&copy; Se&#769;bastien Lamy - Office franc&#807;ais de la biodiversite&#769;</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank">UE-Mercosur : un oc&eacute;an de distorsions de concurrence et de diff&eacute;rentiels de comp&eacute;titivit&eacute;</a></h2><p>L&rsquo;agriculture europ&eacute;enne et singuli&egrave;rement fran&ccedil;aise a beaucoup &agrave; perdre d&rsquo;un l&rsquo;accord de libre-&eacute;change entr&eacute; dans sa derni&egrave;re ligne droite, les agricultures des deux rives de l&rsquo;oc&eacute;an atlantique op&eacute;rant dans des cours bien distinctes, tant du point de vue des structures &eacute;conomiques que des normes sanitaires, environnementales et sociales. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/2/6/6706223-1-fre-FR/1a1e604e240e-vonderleyen-jpg" alt="De g. &agrave; d., le pr&eacute;sident argentin Javier Milei, le pr&eacute;sident uruguayen Luis Alberto Lacalle Pou, Ursula von der Leyen, le pr&eacute;sident br&eacute;silien Luiz In&aacute;cio Lula da Silva et le pr&eacute;sident paraguayen Santiago Pe&ntilde;a, au si&egrave;ge du Mercosur &agrave; Montevideo le 6 d&eacute;cembre &copy; X" height="1282" width="2392" /><figcaption>De g. &agrave; d., le pr&eacute;sident argentin Javier Milei, le pr&eacute;sident uruguayen Luis Alberto Lacalle Pou, Ursula von der Leyen, le pr&eacute;sident br&eacute;silien Luiz In&aacute;cio Lula da Silva et le pr&eacute;sident paraguayen Santiago Pe&ntilde;a, au si&egrave;ge du Mercosur &agrave; Montevideo le 6 d&eacute;cembre &copy; X</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-comite-anti-impasses-phytosanitaires-a-la-relance" target="_blank">Le comit&eacute; &laquo; anti-impasses &raquo; phytosanitaires &agrave; la relance</a></h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture r&eacute;active le &laquo; comit&eacute; des solutions &raquo; cens&eacute; mettre &agrave; disposition des agriculteurs fran&ccedil;ais les m&ecirc;mes mol&eacute;cules que leurs homologues europ&eacute;ens, une probl&eacute;matique qui se r&eacute;invite dans la mobilisation agricole. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-comite-anti-impasses-phytosanitaires-a-la-relance" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/2/6/6706226-1-fre-FR/3bc62a42e65c-cerise-jpg" alt="Avec les betteraves sucri&egrave;res et la noisette, la cerise fait partie des cultures critiques au plan du spectre d&rsquo;insecticides disponibles (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1512" width="2400" /><figcaption>Avec les betteraves sucri&egrave;res et la noisette, la cerise fait partie des cultures critiques au plan du spectre d&rsquo;insecticides disponibles (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an">Simplification&nbsp;: un contr&ocirc;le unique par exploitation et par an</a></h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a donn&eacute; aux pr&eacute;fets l&rsquo;instruction de coordonner l&rsquo;ensemble des contr&ocirc;les administratifs concernant le secteur agricole avec l&rsquo;objectif d&rsquo;un seul passage par an et par exploitation, &agrave; l&rsquo;exclusion des contr&ocirc;les relevant du champ judiciaire, fiscal et de l&rsquo;inspection de travail ainsi que de la MSA. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/2/6/6706263-1-fre-FR/d9dcb35082bf-retro-jpg" alt="Tous des contr&ocirc;les administratifs sont d&eacute;sormais coordonn&eacute;s pour ne r&eacute;aliser au maximum qu&rsquo;un seul passage par an et par exploitation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1450" width="2380" /><figcaption>Tous des contr&ocirc;les administratifs sont d&eacute;sormais coordonn&eacute;s pour ne r&eacute;aliser au maximum qu&rsquo;un seul passage par an et par exploitation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Si la norme est à la croisée de la souveraineté, de la compétitivité, de la vivabilité et de la durabilité, la crise agricole a mis en exergue le poids des contraintes administratives et normatives pesant sur le quotidien des exploitants, une pression confinant au sentiment d’oppression quand, dans le même temps, l’accord UE-Mercosur avalisait des distorsions criantes.

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