"Pas d'interdiction sans solution" : le mantra, particuli&egrave;rement cher &agrave; la&nbsp;FNSEA, est port&eacute; depuis des mois par plusieurs syndicats agricoles. L'id&eacute;e est d&eacute;nonc&eacute;e par la gauche, mais le gouvernement ne s'y est pas oppos&eacute;.&nbsp;Malgr&eacute; de gros doutes sur la port&eacute;e juridique de cette notion, le S&eacute;nat l'a introduite dans l'article premier de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-examine-par-le-senat" target="_blank" title="">loi d'orientation agricole</a>&nbsp;(PLOA), qui fixe les grands principes de la politique de la France en mati&egrave;re de souverainet&eacute; alimentaire."On ne peut pas imaginer que les agriculteurs fran&ccedil;ais soient sans solution, alors que des agriculteurs qui sont de l'autre c&ocirc;t&eacute; de la fronti&egrave;re en ont", s'est justifi&eacute; le s&eacute;nateur Les R&eacute;publicains Daniel Gremillet.Dans le d&eacute;tail, l'amendement adopt&eacute; au S&eacute;nat &agrave; l'initiative d'une alliance droite-centristes appelle la France &agrave; viser "un haut niveau de protection des cultures, notamment dans le cadre du principe refusant des interdictions de produits phytopharmaceutiques sans solutions &eacute;conomiquement viables et techniquement efficaces".&nbsp;Cette r&eacute;ponse apport&eacute;e &agrave; la col&egrave;re des agriculteurs a &eacute;t&eacute; jug&eacute;e "s&eacute;duisante" par la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, qui a rendu un "avis de sagesse", ni favorable ni d&eacute;favorable.&nbsp;Elle a n&eacute;anmoins craint que cette mesure "ne r&eacute;siste pas &agrave; la r&eacute;alit&eacute; des faits", rappelant que les autorisations de mise sur le march&eacute; des produits phytopharmaceutiques <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/10-questions-pour-comprendre-le-role-de-l-anses-et-l-autorisation-des-produits-phyto" target="_blank" title="">relevait de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses).</a><h2 class="MsoPlainText">"Non-r&eacute;gression"</h2>La proposition a ulc&eacute;r&eacute; une partie de la gauche, qui l'a jug&eacute; "dangereuse", dans un climat de d&eacute;fiance croissante vis-&agrave;-vis de certains op&eacute;rateurs ou agences de l'Etat comme l'Anses ou l'Office de la biodiversit&eacute; (OFB).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-produire-sans-entraves-normatives" target="_blank">[Dossier] Produire sans entraves normatives ?</a>
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"Je suis carr&eacute;ment sid&eacute;r&eacute;. Apr&egrave;s l'OFB qui a &eacute;t&eacute; plus que mollement d&eacute;fendue, c'est l'Anses qui est ici m&eacute;pris&eacute;e. Nous vivons un moment plus qu'inqui&eacute;tant", a lanc&eacute; l'&eacute;cologiste Daniel Salmon.Le r&ocirc;le de l'Anses avait d&eacute;j&agrave; fait l'objet d'ajustements ces derniers jours lors de l'examen <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proposition-de-loi-anti-entraves-l-essentiel-du-texte-adopte-par-le-senat" target="_blank" title="">du texte "anti-entraves" au S&eacute;nat</a>, en vue de l'encourager &agrave; "prioriser" ses travaux.&nbsp;Le S&eacute;nat a aussi ouvert la voie &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-l-arme-qui-cache-la-nuee-d-insectes-steriles" target="_blank" title="">la r&eacute;introduction d&eacute;cri&eacute;e de l'ac&eacute;tamipride</a>,&nbsp;autoris&eacute; ailleurs en Europe.Apr&egrave;s de longues heures de d&eacute;bats tr&egrave;s juridiques, le S&eacute;nat a par ailleurs vot&eacute; pour &eacute;lever l'agriculture au rang "d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur", l'une des mesures phares du texte, ainsi que pour &eacute;riger la souverainet&eacute; alimentaire en "int&eacute;r&ecirc;t fondamental de la Nation".&nbsp;La chambre haute y a associ&eacute; un principe contest&eacute; de "non-r&eacute;gression de la souverainet&eacute; alimentaire", contre l'avis du gouvernement qui l'estime source "d'ins&eacute;curit&eacute; juridique".L'examen du projet de loi d'orientation agricole, adopt&eacute; depuis le printemps 2024 par l'Assembl&eacute;e nationale, se poursuivra jusqu'au 18 f&eacute;vrier au S&eacute;nat.

Le Sénat a inscrit dans le projet de loi d'orientation agricole un principe selon lequel les produits phytopharmaceutiques ne pourraient être interdits sans "solutions" alternatives "économiquement viables".

"Pas d'interdiction sans solution" : le Sénat inscrit ce principe dans la loi agricole

&laquo;&nbsp;En&nbsp;2023, la France a import&eacute;&nbsp;plus de 750.000 tonnes d&rsquo;engrais en provenance de la Russie, contre 402.000 tonnes en 2021. Cette tendance qui s&rsquo;est poursuivie en 2024 place l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise sous une d&eacute;pendance croissante vis-&agrave;-vis de la Russie, qui fournit d&eacute;sormais&nbsp;un jour sur sept&nbsp;les besoins en nutriments du secteur agricole fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par l&rsquo;Union des industries de la fertilisation (Unifa) qui s&rsquo;inqui&egrave;te de la concurrence &laquo;&nbsp;agressive&nbsp;&raquo; exerc&eacute;e par le Russie, en d&eacute;pit des sanctions &eacute;conomiques qui la frappent depuis sa non-d&eacute;claration de guerre &agrave; l&rsquo;Ukraine, il y aura bient&ocirc;t trois ans.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-la-double-faim-d-azote-de-la-ferme-france" target="_blank" title="">Souverainet&eacute;&nbsp;: la double faim d&rsquo;azote de la ferme France</a>
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Selon l&rsquo;Unifa, Les co&ucirc;ts de production bien inf&eacute;rieurs en Russie, dus &agrave; un acc&egrave;s avantageux au gaz naturel, provoquent une distorsion &eacute;conomique qui contraint les industriels fran&ccedil;ais de la fertilisation &agrave; r&eacute;duire leur activit&eacute;, &agrave; restructurer leurs sites, mettant en p&eacute;ril des centaines d'emplois. &laquo;&nbsp;Cette situation&nbsp; fragilise l'autonomie strat&eacute;gique de notre secteur, et &agrave; terme, menace notre souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;, indiquent les fabricants dans un communiqu&eacute;.<h2>Les dol&eacute;ances de l&rsquo;Unifa</h2>Pour contrecarrer ce risque, l&rsquo;Unifa r&eacute;clame des mesures &laquo;&nbsp;urgentes&nbsp;&raquo;, &agrave; savoir l&rsquo;instauration de &nbsp;mesures prot&eacute;geant efficacement les industriels, des importations de tous les types d&rsquo;engrais en provenance de Russie et de Bi&eacute;lorussie, le soutien &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute; des industriels de la fertilisation pour leur permettre de continuer &agrave; innover au service de la nutrition des plantes et la sant&eacute; des sols et enfin la promotion des produits europ&eacute;ens et fran&ccedil;ais, &agrave; l&rsquo;efficience et &agrave; la technicit&eacute; prouv&eacute;es. &laquo;&nbsp;Pr&eacute;server le tissu industriel des ETI et&nbsp; PMI productrices d&rsquo;engrais sur le territoire national est un v&eacute;ritable enjeu &raquo;, conclut Jacques Fourmanoir, vice-pr&eacute;sident de l&rsquo;Unifa.

Constatant que les importations d’engrais russes ont bondi de 80% en deux ans, l’Union des industries de la fertilisation attend une réaction des autorités françaises et européennes, dénonçant une menace croissante pour la souveraineté industrielle et alimentaire tricolore.

L’Unifa s’alarme de notre dépendance aux engrais russes

L'exercice, r&eacute;p&eacute;t&eacute; tous les six ans, dessine le nouveau rapport de force entre les syndicats agricoles ainsi que la r&eacute;partition des 14 millions d'euros du fonds public allou&eacute;s au financement de ces organisations professionnelles.&nbsp;L'enjeu de ce scrutin, apr&egrave;s une campagne rude et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-les-12-temps-forts-d-une-annee-agricole-sacrificielle" target="_blank" title="">pr&egrave;s d'un an de mobilisation des agriculteurs</a>, sera de voir si l'h&eacute;g&eacute;monie de l'alliance majoritaire FNSEA-JA&nbsp;est &eacute;branl&eacute;e et &agrave; quel point, par la Coordination rurale (CR) et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, respectivement deuxi&egrave;me et troisi&egrave;me syndicats agricoles.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-j-2-avant-la-fermeture-du-scrutin-l-essentiel-des-programmes" target="_blank" title="">Elections Chambres : l&rsquo;essentiel des programmes</a>
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La grande inconnue du scrutin est le taux de participation. En 2019, moins d'un agriculteur sur deux avait vot&eacute;.Le mode de scrutin favorise la liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te : c'est ainsi qu'il y a six ans, l'alliance FNSEA-JA s'est retrouv&eacute;e, avec 55,55% des voix, &agrave; la t&ecirc;te de 97 chambres sur 101, tandis que la CR (21,5% des suffrages) ne d&eacute;tient que trois chambres. Avec 20% des voix, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne ne pr&eacute;side elle que celle de Mayotte - et la conserve pour le moment, les &eacute;lections y ayant &eacute;t&eacute; repouss&eacute;es&nbsp;apr&egrave;s le cyclone Chido.&nbsp;Le&nbsp;Modef, quant &agrave; lui, avait obtenu 1,89%.Quelque 2,2 millions d'&eacute;lecteurs, dont pr&egrave;s de 400.000 chefs d'exploitation mais aussi des retrait&eacute;s, salari&eacute;s ou propri&eacute;taires fonciers, &eacute;taient appel&eacute;s &agrave; &eacute;lire leurs repr&eacute;sentants - par voie &eacute;lectronique ou postale - du 15 au 31 janvier.&nbsp;Les pr&eacute;fectures, qui sont charg&eacute;es de l'organisation &eacute;lectorale, doivent commencer le d&eacute;pouillement ce jeudi 6 f&eacute;vrier, un d&eacute;lai destin&eacute; &agrave; permettre aux bulletins achemin&eacute;s par voie postale d'arriver.Le minist&egrave;re de l'Agriculture "communiquera des r&eacute;sultats &eacute;lectoraux consolid&eacute;s (...) une fois l'ensemble des r&eacute;sultats d&eacute;partementaux proclam&eacute;s", soit pas avant le vendredi "7 voire le 8 f&eacute;vrier", a-t-il indiqu&eacute; &agrave; l'AFP.<h2 class="MsoPlainText">"Radicalisation"</h2>Sans attendre, la FNSEA organise d&egrave;s jeudi soir une conf&eacute;rence de presse pour dresser un premier bilan du vote, avec les r&eacute;sultats remont&eacute;s des pr&eacute;fectures. De son c&ocirc;t&eacute;, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne pr&eacute;voit de s'exprimer vendredi.Dans la derni&egrave;re ligne droite de la campagne, les syndicats ont tous d&eacute;nonc&eacute; des "dysfonctionnements" voire des "irr&eacute;gularit&eacute;s"&nbsp;: kits &eacute;lectoraux jamais arriv&eacute;s, professions de foi manquantes... Tous ont fait des constats d'huissiers qui donneront lieu &agrave; des contestations, recevables dans les cinq jours suivant la proclamation des r&eacute;sultats.En d&eacute;pit de la sanctuarisation de quelque 400 millions d'all&egrave;gements fiscaux dans le budget 2025 et de l'examen en cours de la tr&egrave;s attendue loi d'orientation agricole, demeure chez nombre d'agriculteurs une rage parfois trimbal&eacute;e depuis un an, des autoroutes bloqu&eacute;es en Haute-Garonne jusqu'&agrave; Paris : contre l'accord de libre-&eacute;change du Mercosur et la "paperasse", ils r&eacute;clament plus de "consid&eacute;ration" pour "ceux qui nourrissent" la France.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-la-conf-escompte-creer-la-surprise" target="_blank">Elections Chambres : la Conf&rsquo; escompte cr&eacute;er &laquo; la surprise &raquo;</a>
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Les bonnets jaunes de la CR, adeptes des op&eacute;rations coup de poing, ont appel&eacute; &agrave; un vote d&eacute;gagiste contre la FNSEA, accus&eacute;e d'une "catastrophique cogestion avec l'Etat". Ils esp&egrave;rent emporter 10 &agrave; 15 chambres, notamment en Charente, Dordogne ou dans le Gers, en plus des trois d&eacute;j&agrave; d&eacute;tenues en Nouvelle-Aquitaine.La FNSEA, s&ucirc;re de son ancrage historique, a reconnu une campagne dure, marqu&eacute;e selon un cadre du syndicat par un "populisme" et une forme de "radicalisation" impr&eacute;gnant l'ensemble de la soci&eacute;t&eacute;.La Conf', qui porte l'ambition d'une "r&eacute;elle transition agro&eacute;cologique" et assure "accompagner un tiers des installations" de nouveaux agriculteurs, esp&egrave;re notamment ravir l'Ari&egrave;ge et la Loire-Atlantique.

Le suspense prend fin ce jeudi pour les syndicats agricoles, avec les premiers résultats d'élections aux Chambres d'agriculture à fort enjeu, attendus en fin de journée.

Elections Chambres : l'heure du verdict des urnes pour les syndicats agricoles

Plus de 30 ans apr&egrave;s l&rsquo;invention du robot de traite, &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;une v&eacute;ritable disruption technologique doubl&eacute;e d&rsquo;une large d&eacute;mocratisation, la cueillette automatis&eacute;e des pommes sera-t-elle son &eacute;gal dans le domaine v&eacute;g&eacute;tal, t&acirc;che qui partage avec la traite son caract&egrave;re r&eacute;barbatif et physiquement &eacute;prouvant, au point de faire porter une menace sur la p&eacute;rennit&eacute; m&ecirc;me de l&rsquo;activit&eacute; dans certains cas, mais qui constitue n&eacute;anmoins l&rsquo;aboutissement d&rsquo;un (tr&egrave;s) long processus productif pour capter la valeur, et accessoirement nourrir les populations&nbsp;?<h2>6 mains guid&eacute;es par cam&eacute;ra et l&rsquo;IA</h2>C&rsquo;est en tout cas se veut croire l&rsquo;entreprise slov&egrave;ne Slopehelper qui s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; mettre sur le march&eacute; son premier robot cueilleur de pommes. L&rsquo;entreprise n&rsquo;est pas totalement novice en mati&egrave;re de robotisation puisqu&rsquo;elle commercialise depuis trois ans une plateforme autonome 100% &eacute;lectrique, sur laquelle elle greffe une dizaine d&rsquo;outils aptes &agrave; g&eacute;rer tout le cycle cultural des vergers, de l&rsquo;entretien du sol &agrave; l&rsquo;&eacute;claircissage en passant par la pulv&eacute;risation, le tout sous le contr&ocirc;le d&rsquo;un smartphone. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/6/4/6734613-1-fre-FR/e46df12874fd-Pomme.jpg" alt="La pomme est happ&eacute;e par une main qui assure la rotation du fruit avant de la d&eacute;crocher" height="1246" width="2462" /><figcaption>La pomme est happ&eacute;e par une main qui assure la rotation du fruit avant de la d&eacute;crocher</figcaption></figure>

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Apr&egrave;s trois ans de recherche et d&eacute;veloppement, le module d&eacute;di&eacute; &agrave; la r&eacute;colte des pommes est d&eacute;sormais op&eacute;rationnel, avec force cam&eacute;ras et intelligence artificielle pour d&eacute;tecter les fruits, leur calibre ou encore leur &eacute;tat de maturit&eacute;. Slopehelper estime que la solution est capable de suppl&eacute;er l&rsquo;&eacute;quivalent de 6 cueilleurs. La t&ecirc;te de r&eacute;colte est factur&eacute;e aux alentours de 50.000 euros, auxquels il faut ajouter 100.000 euros pour le porte-outil autonome polyvalent. L&rsquo;entreprise a r&eacute;alis&eacute; des premiers tests, concluants, dans les vergers d&rsquo;orangers. La p&ecirc;che est aussi dans son viseur, tout comme la vigne, culture pour laquelle elle vient de mettre au point la premi&egrave;re version d&rsquo;un prototype. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/6/4/6734622-1-fre-FR/3af9fe26fd2a-vigne.jpg" alt="Apr&egrave;s la pomme, Slopehelper d&eacute;marre les tests en vigne" height="1396" width="2372" /><figcaption>Apr&egrave;s la pomme, Slopehelper d&eacute;marre les tests en vigne</figcaption></figure>

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[FIRA 2025] L’entreprise slovène s’apprête à commercialiser un robot cueilleur de pommes, capable de suppléer 6 cueilleurs. Elle développe par ailleurs un prototype pour la vigne.

Le robot cueilleur Slopehelper croque ses premières pommes

La France a recouvert ce 6 f&eacute;vrier son statut de pays indemne d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP), selon la Direction g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;alimentation (DGAL). C&rsquo;est l&rsquo;absence de d&eacute;tection de nouveaux foyers depuis un mois qui permet &agrave; la France de faire une telle notification &agrave; l&rsquo;Organisation mondiale de de la sant&eacute; animale (OMSA). Les deux derniers foyers en date ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s le 27 d&eacute;cembre dans l&rsquo;Eure et le 28 d&eacute;cembre dans le Calvados. &laquo;&nbsp;Ce statut indemne n&rsquo;a pas de lien avec le niveau de risque&nbsp;&raquo;, indique la DGAL, niveau de risque qui reste &agrave; son plus haut niveau, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-risque-eleve-les-volailles-confinees2" target="_blank">c&rsquo;est-&agrave;-dire niveau &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, d&eacute;cr&eacute;t&eacute; le 9 novembre dernier</a>, du fait du risque d&rsquo;importation du virus par les oiseaux migrateurs.<h2>15 foyers d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage &agrave; date</h2>A ce stade et pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, l&rsquo;Influenza aviaire reste largement sous contr&ocirc;le, non sans lien avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la strat&eacute;gie vaccinale inaugur&eacute;e en 2023</a>, obligatoire pour la seconde ann&eacute;e cons&eacute;cutive dans les &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 canards (Barbarie, mulard et P&eacute;kin), constituant le troisi&egrave;me pilier de la strat&eacute;gie de lutte contre l&rsquo;IAHP avec la surveillance &eacute;pid&eacute;miologique du virus les mesures de bios&eacute;curit&eacute;. <aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En avril, la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a>
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L&rsquo;an pass&eacute;, des chercheurs de la Chaire de bios&eacute;curit&eacute; et de sant&eacute; aviaires de l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (Unit&eacute; IHAP - ENVT-INRAE) ont d&eacute;montr&eacute; qu&rsquo;en l&rsquo;absence de vaccination, la France aurait pu connaitre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-700-foyers-evites-grace-a-la-vaccination-la-2eme-campagne-lancee" target="_blank">jusqu&rsquo;&agrave; 701 foyers en &eacute;levage en 2023-2024 contre 10 effectivement constat&eacute;s</a>. Un v&eacute;ritable d&eacute;crochage apr&egrave;s les 396 foyers de 2022-2023 (10 millions de volailles abattues), les 1378 de 2021-2022 (22 millions de volailles abattues) et les 492 de 2020-2021 (3,3 millions de volailles abattues). L&rsquo;Etat prend &agrave; sa charge <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-la-prise-en-charge-de-70-de-la-vaccination-se-poursuit-en-2025">70% du co&ucirc;t de la vaccination</a> durant toute la campagne.

Malgré l’absence de détection de nouveaux foyers depuis un mois, la France reste en situation de risque élevé, sous l’effet de l’amorce des migrations montantes d’oiseaux. Le pays totalise à ce jour 15 foyers en élevages.

La France recouvre son statut de pays indemne d’Influenza aviaire

&laquo;&nbsp;Certains producteurs ont la chance de se voir proposer plusieurs solutions mais d&rsquo;autres n&rsquo;en n&rsquo;ont qu&rsquo;un seule identifi&eacute;e aujourd&rsquo;hui, ce qui nous para&icirc;t encore tr&egrave;s tr&egrave;s fragile en cas de probl&egrave;me d&rsquo;adaptation &agrave; des cahiers des charges sp&eacute;cifiques ou d&rsquo;accessibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;exploitation &raquo;&nbsp;: tel le bilan en demi-teinte dress&eacute; par Yohann Serreau, pr&eacute;sident de l&rsquo;Unell, quatre mois apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank">l&rsquo;annonce du groupe Lactalis de r&eacute;duire sa collecte de 8,8% d&rsquo;ici &agrave; 2030 en France</a>, une d&eacute;cision qualifi&eacute;e de &laquo;&nbsp;cataclysme&nbsp;&raquo; par l&rsquo;AOP, quatre mois plus tard<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/baisse-programmee-de-la-collecte-lactalis-les-eleveurs-furibonds-le-ministere-au-soutien" target="_blank" title="">Baisse programm&eacute;e de la collecte Lactalis&nbsp;: les &eacute;leveurs furibonds, le minist&egrave;re au soutien</a>
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Sit&ocirc;t l&rsquo;annonce, motiv&eacute;e par la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;duire la collecte de lait destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;export, pour se recentrer sur les produits de grande consommation fran&ccedil;ais, &laquo; mieux valoris&eacute;s car moins sujets aux al&eacute;as des march&eacute;s mondiaux &raquo;, l&rsquo;Unel et ses 11 OP avaient mis sur pied un plan d&rsquo;action destin&eacute; &agrave; trouver une solution aux &eacute;levages concern&eacute;s par les premi&egrave;res r&eacute;siliations de contrats, soit 272 exploitations localis&eacute;es dans le Grand Est et dans le sud des Pays de la Loire.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-la-deflagration-lactalis-le-jour-d-apres-en-attendant-le-s-coup-s-d-apres" target="_blank" title="">Apr&egrave;s la &laquo; d&eacute;flagration &raquo; Lactalis, le jour d&rsquo;apr&egrave;s, en attendant le(s) coup(s) d&rsquo;apr&egrave;s</a>
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De son c&ocirc;t&eacute;, Lactalis a fait un geste en d&eacute;calant de la mi-octobre 2024 &agrave; fin janvier 2025 l&rsquo;envoi des courriers de r&eacute;siliation, puis en portant de 12 mois &agrave; 18 mois la dur&eacute;e du pr&eacute;avis, ce qui a permis &agrave; l&rsquo;Unell et aux OP de &laquo;&nbsp;donner des perspectives aux producteurs et&nbsp;une vision de l&rsquo;avenir potentiel pour leur exploitation&nbsp;&raquo; et de limiter le &laquo;&nbsp;choc&nbsp;&raquo; de l&rsquo;annonce. &laquo;&nbsp;Les courriers sont arriv&eacute;s ces derniers jours, apr&egrave;s la remise des propositions de solutions par l&rsquo;Unell et les OP&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est f&eacute;licit&eacute;&nbsp;&raquo; Yohann Serreau lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 4 f&eacute;vrier, remerciant au passage &laquo;&nbsp;l&rsquo;ensemble des producteurs et des laiteries qui ont jou&eacute; le jeu du collectif ainsi que les administrateurs d&rsquo;OP et les collaboratrices qui se sont beaucoup investis sur le dossier&nbsp;&raquo;.<h2>Bras de fer sur les indemnit&eacute;s</h2>Reste &agrave; concr&eacute;tiser les solutions sinon &agrave; explorer d&rsquo;autres solutions alternatives pour les exploitations qui ne se satisferaient de la solution propos&eacute;e, les semaines en cours &eacute;tant mises &agrave; profit pour assurer la mise en relation entre les producteurs et les laiteries via&nbsp;les OP, l&rsquo;Unell se faisant &laquo;&nbsp;facilitateur&nbsp;pour aboutir &agrave; une solution pour tous les producteurs concern&eacute;s&nbsp;&raquo;, si possible avant l&rsquo;&eacute;t&eacute;.L&rsquo;AOP a un autre fer au chaud, consistant &agrave; n&eacute;gocier &laquo;&nbsp;collectivement&nbsp;&raquo; les indemnit&eacute;s compensant le pr&eacute;judice moral et financier induit par la r&eacute;siliation des contrats, l&rsquo;Unell &eacute;voquant notamment, sur la base des remont&eacute;es des &eacute;leveurs, les investissements dans la gestion du froid, dans le capital social de coop&eacute;ratives ou encore dans des adaptations aux&nbsp;cahiers des charges. &laquo;&nbsp;Chaque &eacute;leveur va devoir faire &eacute;voluer son exploitation, &nbsp;investir sur des &eacute;l&eacute;ments qui n&rsquo;&eacute;taient pas pr&eacute;vus, donc il y a un vrai pr&eacute;judice pour ces exploitations&nbsp;&raquo;, explique Yohann Serreau. A &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;coute de ses adh&eacute;rents&nbsp;&raquo;, l&rsquo;Unell a rencontr&eacute; le groupe Lactalis pour lui soumettre une demande de n&eacute;gociation &agrave; l&rsquo;amiable et d&eacute;terminer une indemnisation collective des producteurs. Mais selon l&rsquo;Unell, Lactalis, consid&eacute;rant que &laquo;&nbsp;les &eacute;leveurs qui auront trouv&eacute; une solution ne vont pas subir de pr&eacute;judice&nbsp;&raquo;, a refus&eacute; d&rsquo;ouvrir la discussion. A suivre.

Si elle qualifie de « réussite » le plan d’action mis sur pied après le « cataclysme » déclenché par Lactalis, l’AOP juge encore fragile la situation des exploitations n’ayant à disposition qu’une seule solution et déplore que Lactalis refuse le principe d’une discussion collective s’agissant des indemnités liées au préjudice moral et financier subi.

Lactalis : à deux écueils près, l’Unell trouve au moins une laiterie pour chacune des 272 ruptures de contrats

Tels les Conquistadors d&eacute;couvrant les fabuleuses cit&eacute;s d&rsquo;or, certains ont vu dans la silphie un nouvel eldorado agronomique. R&eacute;sistante au sec, au froid, chiche en intrants, g&eacute;n&eacute;reuse en biomasse... la plante, originaire d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, a fait l&rsquo;objet ces derni&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;articles dithyrambiques dans la presse agricole et nationale, pr&eacute;sent&eacute;e comme une culture miracle face aux affres du changement climatique. Miracle ou mirage&nbsp;? Dans le Cantal comme en Picardie, des r&eacute;seaux Dephy(1) anim&eacute;s par les Chambres d&rsquo;agriculture ont d&eacute;cid&eacute; de se pencher sur la question et de faire la part des choses sur les capacit&eacute;s et vertus r&eacute;elles de cette silphie perfoli&eacute;e, en implantant des essais. Les r&eacute;sultats de ces essais - pour l&rsquo;un conduit &agrave; Vezels-Roussy chez Gilbert Chausy depuis 2021, pour l&rsquo;autre dans la Marne depuis 2023(2) - ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s la semaine derni&egrave;re lors d&rsquo;un webinaire national Dephy Ferme. Implantation : 2 600 &euro;/ha mais pour 15 &agrave; 20 ans En amont, les caract&eacute;ristiques de la silphie - dont les surfaces ne cessent de s&rsquo;&eacute;tendre en Allemagne (+ 10 000 ha) et qui commencent &agrave; s&rsquo;implanter dans l&rsquo;Hexagone - ont &eacute;t&eacute; d&eacute;taill&eacute;es. Sp&eacute;cificit&eacute; premi&egrave;re, la silphie est une culture vivace dont la long&eacute;vit&eacute; d&eacute;passe les 15 ans et la hauteur s&rsquo;&eacute;tage de 1,80 &agrave; 3,5 m. Elle fleurit de mi-juillet &agrave; fin septembre avec des fleurs jaunes au fort pouvoir mellif&egrave;re. Sa faible densit&eacute; de semis est comprise entre 2,4 et 3 kg/ha, compens&eacute;e par une forte production de biomasse avec 5 &agrave; 80 tiges vertes par pied et un rendement attendu entre 10 et 20 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che &agrave; l&rsquo;hectare, avec en moyenne deux coupes annuelles. Son syst&egrave;me racinaire profond, constitu&eacute; de rhizomes, lui permet d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; l&rsquo;eau en profondeur et de mieux supporter les p&eacute;riodes de stress hydrique. Peu sensible au froid (jusqu&rsquo;&agrave; - 40&deg;C), peu pris&eacute;e du gibier, la silphie n&rsquo;a que de faibles besoins en fertilisation et eau, sa couverture du sol est importante et ses valeurs alimentaires sont jug&eacute;es int&eacute;ressantes. Revers de la m&eacute;daille : son co&ucirc;t d&rsquo;implantation &eacute;lev&eacute;, de l&rsquo;ordre de 2 600 &euro;/ha, mais qui doit &ecirc;tre ramen&eacute; &agrave; sa dur&eacute;e de vie. Si elle s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e outre-Rhin pour alimenter les m&eacute;thaniseurs (dans ce cas, une seule coupe fin ao&ucirc;t), dans le Cantal c&rsquo;est son potentiel fourrager pour l&rsquo;alimentation des bovins, particuli&egrave;rement en p&eacute;riodes de s&eacute;cheresse, et donc sa contribution possible &agrave; une autonomie fourrag&egrave;re accrue que le r&eacute;seau Dephy de Ch&acirc;taigneraie a souhait&eacute; &eacute;valuer. &nbsp;Rendements encore d&eacute;cevantsC&rsquo;est ainsi apr&egrave;s quatre campagnes de s&eacute;cheresse (sur cinq ann&eacute;es) que l&rsquo;essai cantalien a &eacute;t&eacute; implant&eacute; en juin 2021 sur une ferme en bio &agrave; 600 m d&rsquo;altitude, apr&egrave;s un apport de 20 tonnes de fumier, suivi d&rsquo;un labour et d&rsquo;une reprise de labour. L&rsquo;implantation a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e avec les moyens du bord, &agrave; savoir une herse &eacute;trille &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un semoir semi-automatique (qui s&rsquo;est av&eacute;r&eacute; tout &agrave; fait adapt&eacute;) et un passage de rouleau a vis&eacute; un meilleur contact entre la graine plate et la terre. &Agrave; l&rsquo;automne, les six pieds recens&eacute;s par m&egrave;tre carr&eacute; ont d&eacute;pass&eacute; l&rsquo;objectif de densit&eacute; (4 pieds), laissant augurer un essai prometteur. Promesse douch&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e suivante avec un rumex qui s&rsquo;est &eacute;norm&eacute;ment d&eacute;velopp&eacute; dans la culture, a priori proportionnellement au taux d&rsquo;humidit&eacute; permis par la couverture v&eacute;g&eacute;tale de la siplhie. Et ce sans possibilit&eacute; de lutte chimique ou m&eacute;canique. &ldquo;On ne l&rsquo;a ramass&eacute;e qu&rsquo;en septembre pour aller chercher le maximum de potentiel&rdquo;, a indiqu&eacute; Marc Peilleron, animateur du r&eacute;seau Dephy de Ch&acirc;taigneraie et responsable du service RID(3) &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture. Avec 4 T MS/ha, le rendement a d&eacute;&ccedil;u, tout comme la teneur en MS (27 %) et sa valeur &eacute;nerg&eacute;tique (0,18 UFL). En 2023, a sonn&eacute; l&rsquo;heure de la contre-attaque de la silphie avec une premi&egrave;re coupe fin juillet qui a affich&eacute; 8 T MS/ha et un net recul du rumex &eacute;touff&eacute; par la culture. La seconde coupe (en octobre) a elle &eacute;t&eacute; handicap&eacute;e par la canicule estivale avec seulement 2 T MS/ha. En 2024 enfin, la premi&egrave;re coupe avanc&eacute;e &agrave; mi-juillet a donn&eacute; un rendement correct (6 T MS/ha) sans que les valeurs alimentaires progressent. En revanche, app&eacute;tence et digestibilit&eacute; (70 %) ont &eacute;t&eacute; au rendez-vous. La seconde r&eacute;colte n&rsquo;a consist&eacute; qu&rsquo;en une coupe de nettoyage, faute d&rsquo;une v&eacute;ritable reprise de la culture. Une piste de s&eacute;curisation fourrag&egrave;re &ldquo;Malgr&eacute; un rendement perfectible, la silphie pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t ind&eacute;niable en tant que compl&eacute;ment fourrager. Sa production de biomasse permet de s&eacute;curiser les stocks destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;alimentation du b&eacute;tail. Avec sa digestibilit&eacute;, c&rsquo;est un fourrage tout &agrave; fait int&eacute;ressant pour passer des p&eacute;riodes de quelques mois de crise (s&eacute;cheresses) en &eacute;levage allaitant ou pour des g&eacute;nisses et vaches laiti&egrave;res taries&rdquo;, estime Marc Peilleron. En revanche, en raison de sa relativement faible teneur en prot&eacute;ines (70 de PDNI), elle ne peut constituer la base d&rsquo;une ration, a fortiori pour des laiti&egrave;res. Et en tout &eacute;tat de cause, elle n&rsquo;est pas envisag&eacute;e comme une alternative au ma&iuml;s mais comme une option potentielle de plus pour s&eacute;curiser les syst&egrave;mes. &ldquo;On a des r&eacute;ussites mais tous les feux ne sont pas encore au vert&rdquo;, compl&egrave;te l&rsquo;ing&eacute;nieur agronome. L&rsquo;essai cantalien va donc se poursuivre pour &eacute;valuer ce potentiel technique mais aussi &eacute;conomique. Patricia Olivieri (1) Les r&eacute;seaux Dephy rassemblent plus de 2 000 exploitations agricoles engag&eacute;es dans une d&eacute;marche volontaire de r&eacute;duction de l&rsquo;usage de pesticides et d&rsquo;&eacute;valuation de pratiques alternatives. (2) Associ&eacute;e &agrave; une culture de ma&iuml;s. (3) Recherche, innovation, d&eacute;veloppement.

Plante miracle ou mirage ? La silphie a fait l’objet d’essais dans le réseau Dephy, dont un en Châtaigneraie cantalienne. Les premiers résultats étaient présentés jeudi.

Silphie : elle n’a pas encore tout bon...

<h1>Un concours pour les Cuma</h1>En 8 d&eacute;cennies, ce sont plusieurs centaines de milliers d&rsquo;agriculteurs et d&rsquo;agricultrices qui ont choisi d&rsquo;adh&eacute;rer &agrave; une ou plusieurs Cuma pour mutualiser&nbsp;&nbsp;du mat&eacute;riel, mais &eacute;galement d&eacute;couvrir de nouvelles fa&ccedil;on de travailler, de s&rsquo;entraider, d&rsquo;embaucher des salari&eacute;s, d&rsquo;innover, de se r&eacute;unir, d&rsquo;&eacute;changer, de faire la f&ecirc;te ensemble.Ce sont ces moments de vie, au travers des &eacute;poques, que le r&eacute;seau Cuma souhaite mettre en avant pour montrer la richesse et les multiples visages de ce mouvement coop&eacute;ratif port&eacute; par des valeurs d&rsquo;humanisme, de solidarit&eacute; et de cr&eacute;ativit&eacute;.&nbsp;<h2>Le principe du concours</h2>Du 1er f&eacute;vrier au 30 avril 2025, chaque Cuma peut raconter une anecdote qui lui est propre : comment a &eacute;t&eacute; choisi son nom, l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une machine, les journ&eacute;es d&rsquo;entraide, les chantiers en commun, la solidarit&eacute; lors d&rsquo;accident des adh&eacute;rents, la mise en place de nouvelle pratiques culturales gr&acirc;ce &agrave; la Cuma, l&rsquo;int&eacute;gration des jeunes, la visite de personnalit&eacute;s, les disputes (cette liste n&rsquo;est pas exhaustive, aux participants de la compl&eacute;ter), ce ne sont pas les sujets qui manquent. Elle devra participer <a href="https://www.cuma.fr/concours/?mtm_campaign=CommuniquePresseConcoursHistoiredeCuma" target="_blank">via ce lien</a> : https://www.cuma.fr/concours/ Le r&egrave;glement du concours <a href="https://www.cuma.fr/histoires-de-cuma-reglement/?mtm_campaign=CommuniquePresseConcoursHistoiredeCuma" target="_blank">est accessible ici</a> : https://www.cuma.fr/histoires-de-cuma-reglement/&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/7/8/9/9/6729987-1-fre-FR/86964cc0b3e0-Affiche-concours-photo_1-1-.jpg" alt="" height="446" width="315" /></figure>

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<h2>Des prix &agrave; hauteur de Cuma</h2> Pour r&eacute;compenser les trois Cuma gagnantes, de tr&egrave;s beaux cadeaux sont &agrave; gagner. Ils seront remis au Congr&egrave;s national des Cuma &agrave; Beaune le 5 juin.1er prix, offert par <a href="https://www.cuma.fr/nos-partenaires/irisolaris/" target="_blank">Irisolaris</a> : Centrale Photovolta&iuml;que <a href="https://gisco.fr/" target="_blank">GISCO</a> Alta-e 3 kWc2e prix, offert par <a href="https://www.cuma.fr/nos-partenaires/sterenn-pneumatiques/" target="_blank">Sterenn Pneumatiques</a>&nbsp; : 4 pneus de tracteur nouvelle technologie FACTOR s&eacute;rie 703e prix, offert par <a href="https://www.cuma.fr/nos-partenaires/hafa/" target="_blank">HAFA</a> : F&ucirc;t Collector HAFA by Semilu (&Eacute;dition 2024).&nbsp;<h1>Les autres temps forts pr&eacute;vus</h1>En juin 2025, para&icirc;tra le livre M&eacute;canique de la solidarit&eacute; agricole, le r&eacute;cit m&eacute;connu des Cuma aux &eacute;ditions Les petits matins. Plus d'informations &agrave; venir.En juin 2025 &eacute;galement, lors de son Congr&egrave;s triennal, la f&eacute;d&eacute;ration nationale des Cuma (FNCuma) organisera une exposition avec les photos du concours Histoire(s) de Cuma, ainsi qu'un d&eacute;bat autour de l&rsquo;avenir de la solidarit&eacute; agricole.Enfin, au quatri&egrave;me trimestre 2025&nbsp;&nbsp;un num&eacute;ro d&eacute;di&eacute; de la revue scientifique La RECMA valorisera dix ann&eacute;es de recherche sur les Cuma&nbsp;<h1>80 ans d'histoire</h1>En huit d&eacute;cennies, le mouvement Cuma a connu de nombreux &eacute;pisodes et continue de montrer toute son utilit&eacute; dans le monde agricole.Retrouvez les grandes p&eacute;riodes de l'histoire de ces coop&eacute;ratives <a href="https://www.cuma.fr/decouvrir-le-reseau-cuma-et-la-federation-nationale-des-cuma/les-cuma-et-leur-reseau-a-travers-lhistoire/?mtm_campaign=CommuniquePresseConcoursHistoiredeCuma" target="_blank">en cliquant ici</a> .&nbsp;

En 2025, les Cuma fêtent leur 80 ans d'existence, soit 8 décennies d'histoire de l'agriculture et d'histoires — au pluriel — de ces collectifs qui accompagnent l’évolution du monde agricole . Pour marquer cet anniversaire, le réseau Cuma organise tout au long de l'année des temps forts, et notamment un concours photo intitulé Histoire(s) de Cuma.

Un concours pour les 80 ans des Cuma

Pr&eacute;sent&eacute; pour la premi&egrave;re fois au Sitevi 2021, l&rsquo;enjambeur autonome Traxx s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; abandonner les couleurs d&rsquo;Exxact Robotics, l&rsquo;entit&eacute; d&eacute;di&eacute;e au v&eacute;hicules autonome et autres technologies de rupture du groupe Exel Industries, pour adopter celle de Tecnoma, dont le r&eacute;seau va assurer la commercialisation. &laquo;&nbsp;Actuellement, nous menons un travail de l&rsquo;ombre consistant &agrave; acculturer nos distributeurs &agrave; cet enjambeur qui mobilise de nouvelles technologies&nbsp;&raquo;, indique Florimond Pietrement, ing&eacute;nieur produits chez Exxacts Robotics.<h2>Vignes &eacute;troites et semi-&eacute;troites</h2>Les distributeurs ne seront pas totalement d&eacute;sar&ccedil;onn&eacute;s par l&rsquo;enjambeur qui a conserv&eacute; l&rsquo;&eacute;nergie fossile de ses pairs pour se mouvoir entre les rangs de vigne. Un choix guid&eacute; par la volont&eacute; de ne pas alourdir l&rsquo;engin, pour limiter le tassement et/ou limiter le moins possible les fen&ecirc;tres d&rsquo;intervention, en plus de faire de l&rsquo;autonomie un non-sujet. Autre avantage et non des moindres&nbsp;: l&rsquo;attelage possible des outils pr&eacute;existants, et notamment ceux anim&eacute;s par hydraulique. Traxx est propos&eacute; en deux largeurs de ch&acirc;ssis (116 et 150cm), pour vignes &eacute;troites et semi-&eacute;troites, ce qui lui ouvre les rangs d&rsquo;environ un quart du vignoble national, Champagne et Bourgogne en t&ecirc;te mais &eacute;galement pour partie du bordelais, du Val de Loire ou encore du Jura. L&rsquo;enjambeur est dans sa premi&egrave;re version commerciale enti&egrave;rement d&eacute;volu au travail du sol. Un module pulv&eacute;risation est en cours de d&eacute;veloppement. <div class="citation">
 "Se passer de superviseur nous aurait contraint &agrave; limiter la vitesse de travail &agrave; 2,5 km/h, au d&eacute;triment du d&eacute;bit de chantier"
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S&rsquo;il r&eacute;pond &eacute;videmment &agrave; la r&eacute;glementation en vigueur en mati&egrave;re de v&eacute;hicules autonomes en milieux ouvert, l&rsquo;enjambeur ne peut pas s&rsquo;affranchir de la pr&eacute;sence dans la parcelle d&rsquo;un superviseur, ce dernier &eacute;tant n&eacute;anmoins susceptible de s&rsquo;acquitter de t&acirc;ches manuelles sinon de r&eacute;aliser un chantier connexe sur un enjambeur conventionnel. &laquo;&nbsp;Se passer de superviseur nous aurait contraint &agrave; limiter la vitesse de travail &agrave; 2,5 km/h, au d&eacute;triment du d&eacute;bit de chantier&nbsp;&raquo;, justifie Florimond Pietrement.&nbsp;L&rsquo;enjambeur autonome devrait &ecirc;tre propos&eacute; &agrave; un prix &laquo;&nbsp;un peu en-dessous&nbsp;&raquo; d&rsquo;un enjambeur conventionnel. Reste &agrave; savoir comment les futurs clients vont int&eacute;grer ce potentiel outil dans leur parc&nbsp;: en substitut d&rsquo;un enjambeur conventionnel ou en substitut d&rsquo;une unit&eacute; de main d&rsquo;&oelig;uvre&nbsp;? Une question qui taraude bien des constructeurs de robots.<h2>Les promesses &agrave; bas bruit de l&rsquo;hydrog&egrave;ne </h2>Une chose est s&ucirc;re pour Florimond Pietrement&nbsp;: les enjambeurs autonomes feront partie du paysage viticole dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Du c&ocirc;t&eacute; d&rsquo;Exel Industries, on estime qu&rsquo;ils pourraient le faire &agrave; bas bruit, via l&rsquo;&eacute;lectrification, mais pas au moyen d&rsquo;une batterie mais d&rsquo;une pile &agrave; hydrog&egrave;ne. L&rsquo;an pass&eacute;, Exxact Robotics a valid&eacute; &agrave; la parcelle le concept du Traxx &agrave; hydrog&egrave;ne et&nbsp;va ainsi poursuivre le d&eacute;veloppement de la solution, en explorant notamment les contraintes de stockage et de ravitaillement. &laquo;&nbsp;L&rsquo;enjambeur &agrave; hydrog&egrave;ne, c&rsquo;est le m&ecirc;me poids et le m&ecirc;me temps de ravitaillement qu&rsquo;un enjambeur thermique&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Florimond Pietrement.

[FIRA 2025] L’appareil à moteur thermique est dédié au travail du sol mais un module pulvérisation est en cours de développement. En attendant une version à hydrogène.

L’enjambeur autonome Traxx bientôt au catalogue de Tecnoma

La gestion de l&rsquo;irrigation est un v&eacute;ritable d&eacute;fi au quotidien.&nbsp;&#10060;Il faut tout d&rsquo;abord composer avec les nombreux d&eacute;placements sur les parcelles pour s&rsquo;assurer du bon fonctionnement des installations (la mise en route des syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation, par exemple)&nbsp;&#10060; Mais surtout, l&rsquo;incertitude demeure : les cultures re&ccedil;oivent-elles la bonne quantit&eacute; d&rsquo;eau ? Ni trop, ni trop peu ?&nbsp;Heureusement, il existe une solution : les sondes d'humidit&eacute; du sol permettent de suivre en temps r&eacute;el l&rsquo;&eacute;tat hydrique du sol et d&rsquo;ajuster les apports en cons&eacute;quence.&nbsp;<h2>1. Un gain de temps consid&eacute;rable&nbsp;</h2>Gr&acirc;ce aux <a href="https://weenat.com/sondes-humidite-sol/?utm_source=pleinchamp&amp;utm_medium=blog&amp;utm_campaign=3-bonnes-raisons-d-optimiser-votre-irrigation-avec-des-sondes-d-humidite-du-sol-connectees" target="_blank">sondes d'humidit&eacute; du sol</a>, piloter son irrigation devient plus simple et plus efficace. Ces capteurs permettent d'&eacute;viter les estimations approximatives et d'acc&eacute;der &agrave; des donn&eacute;es pr&eacute;cises pour ajuster les apports en eau en fonction des besoins r&eacute;els des cultures.&nbsp;Piloter son irrigation avec des sondes connect&eacute;es, c&rsquo;est s&rsquo;&eacute;pargner de nombreuses heures pass&eacute;es &agrave; irriguer au doigt mouill&eacute;. Ces capteurs intelligents fournissent des donn&eacute;es pr&eacute;cises sur l&rsquo;humidit&eacute; et la temp&eacute;rature du sol, accessibles directement depuis un smartphone ou un ordinateur.&nbsp;Avec ces outils, les d&eacute;placements inutiles ne sont plus n&eacute;cessaires et les d&eacute;cisions d&rsquo;irrigation deviennent plus efficaces. Certains agriculteurs constatent ainsi une &eacute;conomie d&rsquo;une heure de travail par jour sur la saison d&rsquo;irrigation, tout en am&eacute;liorant leur rendement.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/4/0/2/9/6729204-1-fre-FR/4029780c9b60-fertirrigation-epinards-montage.jpg" alt="Une sonde de fertirrigation" height="399" width="586" /><figcaption>Une sonde de fertirrigation</figcaption></figure>

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En pratique, il existe plusieurs types de sondes :&nbsp;<ul><li>Les sondes capacitives qui mesurent l&rsquo;humidit&eacute; et la temp&eacute;rature du sol.&nbsp;</li></ul><ul><li>Les sondes tensiom&eacute;triques qui calculent la force n&eacute;cessaire aux racines pour extraire l&rsquo;eau du sol, offrant ainsi une vision plus pr&eacute;cise de la disponibilit&eacute; hydrique pour les plantes.&nbsp;</li></ul><ul><li>Les sondes de fertirrigation, qui mesure avec pr&eacute;cision l'&eacute;lectro-conductivit&eacute; de l'eau interstitielle (dS/m) et la teneur en eau du sol, pour contr&ocirc;ler et ajuster les apports en nutriments et en eau du sol.&nbsp;</li></ul>Gr&acirc;ce &agrave; ces technologies, l&rsquo;agriculteur peut optimiser son irrigation sans efforts superflus et avec des d&eacute;cisions bas&eacute;es sur des donn&eacute;es fiables.&nbsp;<h2>2. Des &eacute;conomies sur l&rsquo;eau et l&rsquo;&eacute;nergie&nbsp;</h2>Irriguer repr&eacute;sente un co&ucirc;t important. &Agrave; l&rsquo;inverse, optimiser l&rsquo;irrigation avec des sondes permet de maximiser chaque apport en eau et en &eacute;nergie.&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; ces capteurs, il est possible d&rsquo;&eacute;viter le gaspillage et d&rsquo;adapter pr&eacute;cis&eacute;ment les irrigations aux besoins r&eacute;els des plantes. En une saison seulement, l&rsquo;investissement peut &ecirc;tre rentabilis&eacute;.&nbsp;Par exemple, sur une installation en goutte-&agrave;-goutte, les dur&eacute;es d&rsquo;arrosage peuvent &ecirc;tre r&eacute;duites de plusieurs heures par jour sans impact n&eacute;gatif sur les cultures. Une telle r&eacute;duction entra&icirc;ne non seulement des &eacute;conomies d&rsquo;eau, mais aussi une diminution des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques li&eacute;s au pompage.&nbsp;<h2>3. Une utilisation simple et intuitive&nbsp;</h2>Contrairement aux id&eacute;es re&ccedil;ues, piloter son irrigation avec des sondes n&rsquo;est pas r&eacute;serv&eacute; aux experts en nouvelles technologies. Aujourd&rsquo;hui, des seuils pr&eacute;d&eacute;finis en fonction de votre typologie de sol permettent d&rsquo;interpr&eacute;ter les donn&eacute;es en un coup d&rsquo;&oelig;il dans une application :&nbsp;<ul><li>&#128309;Saturation : le sol est trop humide, l&rsquo;irrigation doit &ecirc;tre stopp&eacute;e.&nbsp;</li></ul><ul><li>&#128994;Confort : l&rsquo;humidit&eacute; est optimale, aucune action n&rsquo;est n&eacute;cessaire.&nbsp;</li></ul><ul><li>&#128992;Vigilance : le sol commence &agrave; s&eacute;cher, il faut anticiper un apport en eau.&nbsp;</li></ul><ul><li>&#128308;Stress hydrique : le sol est trop sec, l&rsquo;irrigation doit &ecirc;tre d&eacute;clench&eacute;e rapidement.&nbsp;</li></ul>Vous pouvez m&ecirc;me recevoir des alertes en cas de variation critique, vous garantissant ainsi une r&eacute;activit&eacute; maximale et un meilleur confort de travail.&nbsp;<h2>Pourquoi adopter les sondes d'humidit&eacute; du sol ?&nbsp;</h2>L&rsquo;irrigation pilot&eacute;e par des sondes d&rsquo;humidit&eacute; du sol repr&eacute;sente une avanc&eacute;e majeure pour l&rsquo;agriculture. Elle permet non seulement de s&eacute;curiser les rendements en assurant un apport en eau optimal, mais aussi d&rsquo;adopter une gestion plus durable des ressources.&nbsp;En r&eacute;duisant le gaspillage d&rsquo;eau et en optimisant les interventions sur les parcelles, ces technologies s&rsquo;imposent comme des outils incontournables pour les agriculteurs soucieux de rentabilit&eacute; et d&rsquo;efficacit&eacute;. &Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la pr&eacute;servation de l&rsquo;eau devient un enjeu majeur, s&rsquo;&eacute;quiper de ces solutions appara&icirc;t comme une &eacute;vidence pour assurer l&rsquo;avenir de son exploitation.&nbsp;&nbsp;

3 bonnes raisons d'optimiser votre irrigation avec des sondes d'humidité du sol connectées

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 <figcaption>Un robot pour semer et biner les grandes cultures &eacute;valu&eacute; sur la Digiferme&reg; de Lorraine - ARVALIS.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Deux constructeurs se sont associés à ARVALIS pour effectuer des tests de semis et de binage automatisés dans une parcelle de blé sur la Digiferme® de Saint-Hilaire-en-Woëvre (55). Témoignages en vidéo des tenants et aboutissants de cette expérimentation.

Les premiers pas d’un robot porte-outil pour semer et biner du blé

-24% de pucerons, -25% de betteraves sucri&egrave;res touch&eacute;es par rapport &agrave; la protection insecticide seule&nbsp;: tels sont r&eacute;sultats d&rsquo;essai enregistr&eacute;s par Agriodor lors de la campagne 2024. Cr&eacute;&eacute;e en 2019 sur la base de travaux de l&rsquo;INRAE, l&rsquo;entreprise est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la mise au point d&rsquo;allomones et de kairomones, empruntant des compos&eacute;s organiques volatiles &eacute;mis par des plantes ou des insectes et susceptibles d&rsquo;interagir sur le comportement alimentaire ou sexuel de ces m&ecirc;mes insectes. Les allomones ont un effet attractif tandis que les kairomones ont un effet r&eacute;pulsif. C&rsquo;est cette derni&egrave;re propri&eacute;t&eacute; qu&rsquo;Agriodor exploite dans la lutte contre les pucerons vecteurs de la jaunisse en betteraves sucri&egrave;res.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acetamipride-l-arme-qui-cache-la-nuee-d-insectes-steriles" target="_blank" title="">L&rsquo;ac&eacute;tamipride, l&rsquo;arme qui cache la nu&eacute;e d&rsquo;insectes st&eacute;riles</a>
</aside>
La solution Agriodor se pr&eacute;sente sous forme&nbsp;de granul&eacute;s distribu&eacute;s au moyen d&rsquo;un &eacute;pandeur de type anti-limaces. En 2024, l&rsquo;entreprise avait b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une d&eacute;rogation permettant de d&eacute;ployer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-les-kairomones-agriodor-deployees-sur-500-ha" target="_blank">la solution sur 500 hectares de betteraves sucri&egrave;res</a>. Exp&eacute;rience concluante qui a convaincu Syngenta de distribuer la solution &agrave; compter de cette ann&eacute;e, sous r&eacute;serve que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture d&eacute;livre &agrave; nouveau une d&eacute;rogation, dans l&rsquo;attente d&rsquo;une Autorisation de mise sur le march&eacute;.<h2>Acquisition de Cearitis</h2>Outre les pucerons vecteurs de la jaunisse, Agriodor explore d&rsquo;autres couples ravageurs/cultures, en arboriculture et fruits rouges ou encore en pomme de terre. Elle commercialise d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; une allomone ciblant la&nbsp;bruche de la f&eacute;verole et de la lentille. Son pipe-line et son expertise devraient encore s&rsquo;enrichir dans les ann&eacute;es &agrave; venir, avec l&rsquo;acquisition de son homologue fran&ccedil;aise Cearitis, qui d&eacute;veloppe des solutions de biocontr&ocirc;le pour lutter contre la mouche de l&rsquo;olive (Bactrocera oleae), la mouche m&eacute;diterran&eacute;enne des fruits (Ceratitis capitata) et la mouche asiatique (Drosophila suzukii).

La solution de biocontrôle réduit à elle seule d’un quart la population de pucerons vecteur de la jaunisse et d’autant le nombre de plantes touchées. La commercialisation par Syngenta reste suspendue à la délivrance d’une dérogation, en attendant l’AMM.

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