Manitou et Sitia ont un point commun&nbsp;: elles sont toutes les deux bas&eacute;es en Loire-Atlantique et nouaient des relations depuis pr&egrave;s de 10 ans. Leur destin est d&eacute;sormais commun apr&egrave;s l&rsquo;annonce lundi, par Manitou, de l&rsquo;acquisition de l&rsquo;activit&eacute; robotique de Sitia. Sp&eacute;cialis&eacute;e dans les bancs d&rsquo;essais automobiles et ferroviaires, Sitia avait investi le champ de la robotique en 2014 et avait pr&eacute;sent&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~trektor-un-nouveau-venu-dans-la-robotique" target="_blank">en avant-premi&egrave;re au Sitevi 2019</a> une premi&egrave;re version de son robot Trektor, avant d&rsquo;en entamer la commercialisation en 2021.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-outils-innovants-pour-desherber-des-cultures-a-haute-valeur-ajoutee" target="_blank" title="">Des outils innovants pour d&eacute;sherber des cultures &agrave; haute valeur ajout&eacute;e</a>
</aside>
Le Trektor est un robot hybride (diesel, batteries), polyvalent (vigne, arbo, maraichage), capable de valoriser les outils en parc, et propos&eacute; en trois largeurs de voie variable et motoris&eacute;e (1,04 m &agrave; 1,57 m, 1,37 m &agrave; 1,90 m et 1,87 m &agrave; 2,40). La hauteur d&rsquo;enjambement, &agrave; r&eacute;glage automatique est comprise entre 1,10 m et 1,50 m. Les outils peuvent &ecirc;tre attel&eacute;s sur le trois points arri&egrave;re ainsi qu&rsquo;en montage lat&eacute;ral central entre roues, moyennant une capacit&eacute; d&rsquo;emport d&rsquo;une tonne. Autonome 4 heures en &eacute;lectrique, ses batteries sont recharg&eacute;es au champ&nbsp;via le moteur diesel et sa g&eacute;n&eacute;ratrice.<h2>Plan strat&eacute;gique LIFT</h2>Dans le cadre de sa nouvelle feuille de route LIFT &agrave; horizon 2030, visant &agrave; asseoir le leadership du groupe&nbsp;sur les march&eacute;s de la manutention et de l&rsquo;&eacute;l&eacute;vation de personnes, moyennant des innovations responsables (&eacute;lectrification, circularit&eacute;) et la mont&eacute;e en puissance de la digitalisation, l&rsquo;entreprise fait de la robotisation un axe d&rsquo;innovation structurant en se dotant, avec Sitia de comp&eacute;tences reconnues. &laquo;&nbsp;L&rsquo;expertise robotique de Sitia permettra au groupe d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer le d&eacute;veloppement de produits et services &agrave; forte valeur ajout&eacute;e, en s&rsquo;adressant aux besoins de ses clients des secteurs agricole et semi-industriel&nbsp;&raquo;, indique Manitou dans son communiqu&eacute;. Avec cette acquisition, le groupe place la robotisation au c&oelig;ur de ses prochains d&eacute;veloppements, et cr&eacute;era d&egrave;s cette ann&eacute;e un nouveau p&ocirc;le&nbsp;: Manitou Group Robotics.

Avec cette acquisition, le groupe place la robotisation au cœur de ses prochains développements, et créera dès cette année un nouveau pôle Manitou Group Robotics. Les Trektor de Sitia sont des robots hybrides pour vignes, vergers et maraichage.

Manitou acquiert les tracteurs autonomes Trektor

<section><section>Retour d&rsquo;exp&eacute;riences de pratiques d&rsquo;&eacute;levages&nbsp;des porcs &agrave; l&rsquo;engraissement</section><section>Le projet CASDAR B&acirc;tiPorc C4E a imagin&eacute; le b&acirc;timent d&rsquo;engraissement porcin permettant de concilier le respect de l&rsquo;environnement, du bien-&ecirc;tre animal, l&rsquo;ergonomie&nbsp;au travail et les exigences des&nbsp;consommateurs.</section><section>L&rsquo;IFIP et les Chambres d&rsquo;Agriculture de Pays de la Loire et de Bretagne ont r&eacute;alis&eacute; des visites d&rsquo;&eacute;levages ayant mis en place des pratiques ou construit des b&acirc;timents prenant en compte le travail et les attentes soci&eacute;tales, environnement, bien-&ecirc;tre animal, .</section><section>Ni exhaustif, ni &eacute;tude comparative entre diverses solutions du march&eacute;, un guide a &eacute;t&eacute; r&eacute;dig&eacute; qui synth&eacute;tise ces visites, mais n&rsquo;a pas vocation &agrave; exposer toutes les solutions ou pratiques du terrain. Des fiches recto/verso par sujet correspondent &agrave; des observations des exploitations compl&eacute;t&eacute;es par des avis d&rsquo;experts de l&rsquo;IFIP et des Chambres d&rsquo;agriculture. Elles ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es en collaboration avec Inrae et le LIT Ouest Territoires d&rsquo;&eacute;levage.</section><section>L&rsquo;objectif de ce document est de montrer les solutions techniques pr&eacute;sentes sur le terrain pour imaginer une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de b&acirc;timent porcin en engraissement, et de servir de support de r&eacute;flexion pour les futurs porteurs de projet ou acteurs de la fili&egrave;re.</section><section><a href="https://docs.ifip.asso.fr/pro/ils/DigitalCollection/DigitalCollectionAttachmentDownloadHandler.ashx?parentDocumentId=46778&amp;documentId=46779" target="_blank" title="T&eacute;l&eacute;chargez le Guide des fiches BATIPORC C4E">T&eacute;l&eacute;chargez le Guide des fiches BATIPORC C4E</a></section><section>Avec le soutien financier du Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, la Banque des territoires et France 2030-Territoires d&rsquo;innovation.</section><section>Merci aux &eacute;leveurs et &agrave; leurs techniciens qui ont contribu&eacute; &agrave; ce travail.</section></section>

Imaginer l'engraissement porcin autrement : les enseignements de BâtiPorc C4E

L&rsquo;Etat est en train de revoir le dispositif de soutien au solaire photovolta&iuml;que et pourrait bien remettre en question l&rsquo;acc&egrave;s au guichet ouvert pour les centrales de 100 &agrave; 500 kWc. Dommage, elles &eacute;taient devenues, depuis d&eacute;but 2022, le standard des installations agricoles en raison du tarif d&rsquo;achat des kwh solaires produits, sup&eacute;rieur &agrave; celui des centrales 36 - 100 kWc jusqu&rsquo;en janvier 2024. Ce tarif d&rsquo;achat pourrait descendre, pour le trimestre en cours, &agrave; 9.5 centimes d&rsquo;&euro;/kWh puis passer, d&rsquo;ici juillet prochain sous la barre des 9 centimes. Impact direct sur la rentabilit&eacute; des projets : -25% de b&eacute;n&eacute;fice cumul&eacute; sur 20 ans et + 2 ans de temps de retour sur investissement (retrouvez nos simulations de rentabilit&eacute; sur https ://loiret.chambres-agriculture.fr/sinformer/energies/photovoltaique). Alors que le prix de vente des panneaux amorce une remont&eacute;e, cela pourrait bien entamer la motivation de certains &agrave; &eacute;quiper les plus grands b&acirc;timents. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s pour valoriser cette production. L&rsquo;autoconsommation en est une et particuli&egrave;rement l&rsquo;autoconsommation collective.&nbsp;<h2>Trois bonnes raisons de "penser" autoconsommation solaire</h2><ol><li>La baisse du prix des &eacute;quipements solaires :&nbsp; En un peu moins de 20 ans, le prix des installations solaires agricoles est pass&eacute; de 5 &euro;/Wc &agrave; 0.7 &euro;/Wc. Une centrale de 100 kWc qui coutait 450 &agrave; 500 000 &euro; en 2009, n&rsquo;en vaut plus que 70 000 aujourd&rsquo;hui. Ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es, sous l&rsquo;effet du dumping Chinois, le prix d&rsquo;achat des panneaux a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par 3 ! Ainsi, le prix de revient d&rsquo;un kilowatt heure solaire produit par une installation agricole est de l&rsquo;ordre de 6 &agrave; 7 centimes hors taxes, sans doute 4 &agrave; 5 centimes pour les centrales pos&eacute;es au sol de grande puissance. En 15 ans, Le KWh solaire est devenu l&rsquo;un des plus comp&eacute;titif avec l&rsquo;&eacute;olien et&nbsp; l&rsquo;hydro&eacute;lectricit&eacute;, devant le nucl&eacute;aire. &nbsp;</li><li>L'augmentation du prix du kWh r&eacute;seau : Il s&rsquo;est longtemps tenu sous la barre des 50 &euro;/MW mais a explos&eacute; en 2022 pour cause de guerre en Ukraine et d&rsquo;entretien de nos r&eacute;acteurs nucl&eacute;aires. A court terme, les sp&eacute;cialistes annoncent une tendance stable voir baissi&egrave;re mais &agrave; moyen terme, le prix du kWh achet&eacute; aux fournisseurs d&rsquo;&eacute;nergie&nbsp; devrait s&rsquo;inscrire dans une logique de hausse. Plusieurs raisons : &bull; Une reprise &eacute;conomique attendue, qui impliquera une augmentation de la consommation &eacute;lectrique donc de la demande, &bull; Un march&eacute; moins stable qu&rsquo;avant (contexte g&eacute;opolitique incertain et comportement moins pr&eacute;visible des consommateurs) qui g&eacute;n&egrave;re de l&rsquo;incertitude pour les fournisseurs. Ceux-ci chercheront &agrave; se prot&eacute;ger sur les contrats longs. A cela, s&rsquo;ajoute la progression du co&ucirc;t de l&rsquo;acheminement et des taxes qui p&egrave;sent de fa&ccedil;on non n&eacute;gligeable sur le prix de revient du kwh &eacute;conomis&eacute;.&nbsp;(*) &nbsp;</li><li>Les incitations de l'Etat : Celles-ci servent pour autoconsommer, via ses contrats de vente de surplus, &agrave; moins qu&rsquo;eux aussi voient leurs tarifs d&rsquo;achat diminu&eacute;s.</li></ol>(*) Prix du kwh &eacute;conomis&eacute; : prix de revient du kwh non soutir&eacute; sur le r&eacute;seau. Il est constitu&eacute; de la fourniture, hors abonnement, et d&rsquo;une partie des frais d&rsquo;acheminement et de taxes.<h2> Les diff&eacute;rentes fa&ccedil;ons d'autoconsommer</h2>Il existe deux grands mod&egrave;les d&rsquo;autoconsommation solaire : &nbsp;<ol><li>L&rsquo;autoconsommation individuelle (ACI) :&nbsp;Son principe : 1 producteur / 1 consommateur / 1 seul compteur : La centrale solaire est raccord&eacute;e sur votre installation &eacute;lectrique ce qui impose que les panneaux soient localis&eacute;s au m&ecirc;me endroit que les sources de consommation. S&rsquo;il y a un exc&eacute;dent de production, il est : &bull; Soit perdu . On parle d&rsquo;autoconsommation totale. &bull; Soit inject&eacute; sur le r&eacute;seau sous forme de surplus. Il peut dans ce cas &ecirc;tre valoris&eacute; financi&egrave;rement. Si la puissance de la centrale solaire est sup&eacute;rieure &agrave; votre puissance de soutirage, la ligne qui vous raccorde au r&eacute;seau devra &ecirc;tre re-dimensionn&eacute;e. &bull; Soit stock&eacute; pour &ecirc;tre utilis&eacute; ult&eacute;rieurement (batterie physique ou virtuelle). &nbsp;</li><li>L'autoconsommation collective (ACC) :&nbsp;Son principe : 1 ou plusieurs producteurs / 1 ou plusieurs consommateurs / au moins 2 compteurs Que votre centrale solaire soit raccord&eacute;e au r&eacute;seau via votre ligne de soutirage (voir ACI ci-dessus) ou en direct (c&rsquo;est le cas des centrales lorsque la totalit&eacute; des kWh solaires est inject&eacute;e), l&rsquo;id&eacute;e de l&rsquo;ACC est de distribuer de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; autour de vous en utilisant le r&eacute;seau comme voix d&rsquo;acheminement. Pas besoin de &laquo; tirer &raquo; un c&acirc;ble entre le producteur et le consommateur. Ainsi, vous pouvez : &bull; Vendre de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; &agrave; vos voisins. Vous devenez fournisseurs d&rsquo;&eacute;nergie au m&ecirc;me titre qu&rsquo; EDF, TOTAL, &hellip; mais sans avoir leurs contraintes. C&rsquo;est de la vente locale et en directe. &bull; Autoconsommer votre propre &eacute;lectricit&eacute; solaire quand bien m&ecirc;me les panneaux ne se trouve pas &agrave; proximit&eacute; de votre source de consommation.</li></ol><h2>&nbsp;L'autoconsommation collective (ACC) : comment &ccedil;a marche ?</h2>C&rsquo;est un dispositif r&egrave;glementaire plus qu&rsquo;un concept technique. Il se r&eacute;sume &agrave; une r&eacute;partition de flux d&rsquo;&eacute;lectrons entre producteur(s), consommateur(s) et fournisseur(s) d&rsquo;&eacute;nergie. Il y a 2 mod&egrave;les d'autoconsommation collective :&nbsp;<ol><li>Un mod&egrave;le &laquo; social &raquo; : Un ou plusieurs producteurs solaires&nbsp;(*)&nbsp;identifient un ou plusieurs consommateurs int&eacute;ress&eacute;s par la fourniture d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; locale. En zone rurale, tous ses acteurs doivent se situer dans un cercle de 20 km de diam&egrave;tre maximum. Chacun doit &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un compteur communicant (type Linky ou PME/ PMI).</li><li>Le mod&egrave;le &laquo; patrimonial &raquo; : Il permet d&rsquo;envisager la d&eacute;marche avec une seule personne, &agrave; partir du moment o&ugrave; celle-ci poss&egrave;de bien un compteur de production (centrale solaire) et un compteur de consommation. Cela permettrait aux irrigants par exemple, d&rsquo;alimenter leur station de pompage m&ecirc;me si celle-ci ne se trouve pas &agrave; proximit&eacute; imm&eacute;diate de la centrale solaire. Un bureau d&rsquo;&eacute;tude analyse les courbes de production des centrales solaires et les courbes de consommation de chaque client. Il calcule la quantit&eacute; de kWh solaire qui peut &ecirc;tre consomm&eacute;e dans un d&eacute;lai de 15 min maximum apr&egrave;s leur production. Dans le cadre de l&rsquo;ACC, le r&eacute;seau ne peut pas faire office de solution de stockage.</li></ol>&nbsp; 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/9/4/4/1/7131449-1-fre-FR/5cebda6633a0-autoconso-collective-1.jpg" alt="" height="385" width="586" /></figure>

</div>
<ol><li>Producteurs et consommateurs s&rsquo;entendent sur la p&eacute;riode de consommation, la quantit&eacute; fournie et le prix du kWh. Un contrat de fourniture d&rsquo;&eacute;nergie est &eacute;tabli entre eux. Les consommateurs restent li&eacute;s &agrave; leur fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie habituel. Producteurs et consommateurs doivent &ecirc;tre li&eacute;s par une Personne Morale Organisatrice (PMO). Des structures existent d&eacute;j&agrave; dans ce domaine et peuvent g&eacute;rer votre projet (exemple : APEPHA PMO). Une PMO peut g&eacute;rer plusieurs d&eacute;marches d&rsquo;ACC. (*) La puissance maximale cumul&eacute;e des centrales solaires ne doit pas d&eacute;passer 3 MWc.</li></ol><h2>&nbsp;Avantages et inconv&eacute;nients de la d&eacute;marche</h2>Si un nuage passe devant le toit solaire au moment o&ugrave; le consommateur a besoin d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pas de soucis, c&rsquo;est son fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie qui prendra le relai. Idem si vous choisissez d&rsquo;autoconsommer vos kWh solaires l&rsquo;&eacute;t&eacute; sur l&rsquo;exploitation, et de ne vendre &agrave; vos voisins que sur les autres p&eacute;riodes de l&rsquo;ann&eacute;e, c&rsquo;est le fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie qui assurera leur alimentation. Charge au gestionnaire de r&eacute;seau (ENEDIS ou SICAP dans le Loiret) de comptabiliser, pour chaque client, la part des kWh consomm&eacute;s affect&eacute;e &agrave; la centrale solaire. Il transmet au producteur solaire et au fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie les volumes &agrave; facturer. L&rsquo;ACC peut se concevoir avec des installations solaires au sol ou sur toiture et peut se cumuler avec les contrats de vente d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; S21 de l&rsquo;Etat en injection totale et en vente de surplus. Elle pourra sans doute l&rsquo;&ecirc;tre aussi avec le futur arr&ecirc;t&eacute; concernant les petites centrales au sol. Pour le propri&eacute;taire de la centrale solaire, c&rsquo;est un moyen d&rsquo;envisager une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration d&rsquo;une partie de sa production. En aucun cas cela n&rsquo;assure la rentabilit&eacute; de base d&rsquo;un projet.Pour les consommateurs, c&rsquo;est une mani&egrave;re &laquo; locale et verte &raquo; de faire des &eacute;conomies sur sa facture d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Parmi eux, il est possible d&rsquo;envisager : &bull; Les PME locales &bull; Les collectivit&eacute;s locales &bull; Les agriculteurs raccord&eacute;s en tarif bleu Avantages et inconv&eacute;nients de la d&eacute;marche &bull; Les irrigants : &agrave; court terme, pas s&ucirc;r, car ils b&eacute;n&eacute;ficient souvent de contrat de fournitures avantageux. A moyen terme, probablement. &bull; Les particuliers : Ils paient cher leur &eacute;lectricit&eacute; mais consomment peu et pas forc&eacute;ment au moment o&ugrave; la centrale produit. Ils ne sont pas forc&eacute;ment la cible id&eacute;ale.AVANTAGES :&nbsp; Choix des clients, de la quantit&eacute; livr&eacute;e, de la p&eacute;riode et du tarif&nbsp; :&nbsp; libre&nbsp; Pas d&rsquo;engagement dans la dur&eacute;e.INCONV&Eacute;NIENTS :&nbsp; Chaque kWh solaire qui passe par le r&eacute;seau est redevable de frais d&rsquo;acheminement. Gestion administrative si beaucoup de clients.&nbsp;&nbsp;

La baisse annoncée des tarifs d’achat pour les centrales photovoltaïques de 100 à 500 kWc remet en cause un modèle devenu standard dans le monde agricole. Pour préserver la rentabilité des projets solaires, l’autoconsommation, et en particulier l’autoconsommation collective, offre de nouvelles perspectives à explorer.

Solaire agricole : de producteur à fournisseur d'énergie

Comme chaque ann&eacute;e, l&rsquo;IFIP vous invite &agrave; venir vous informer et &eacute;changer sur l&rsquo;actualit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage porcin lors de 3 Matinales d&rsquo;une heure, d&egrave;s votre arriv&eacute;e au Space et avant de visiter les stands&hellip;.Cette ann&eacute;e, 3 sujets d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t (IA, March&eacute;s et Bien-&ecirc;tre animal) pour les fili&egrave;res porcines, &agrave; suivre sur place &agrave; l&rsquo;Espace Europe ou &agrave; distance en vous connectant depuis votre bureau si vous n&rsquo;&ecirc;tes pas &agrave; Rennes- Mardi&nbsp;16 septembre :&nbsp;L&rsquo;Intelligence Artificielle&nbsp;au service de tous les m&eacute;tiers de la fili&egrave;re porcine&nbsp;(en &eacute;levage, g&eacute;n&eacute;tique, qualit&eacute; de la viande &hellip;)- Mercredi&nbsp;17 septembre :&nbsp;Actualit&eacute;s &eacute;conomiques de la fili&egrave;re porcine&nbsp;: bouleversement des r&egrave;gles des &eacute;changes internationaux, cas de l&rsquo;Espagne &hellip;- Jeudi 18 septembre&nbsp;:&nbsp;Bientraitance animale : impacts sur le bien-&ecirc;tre des porcs, le travail, l&rsquo;&eacute;conomie et l&rsquo;environnement&nbsp;(retours d&rsquo;exp&eacute;riences d&rsquo;&eacute;leveurs, mesures en &eacute;levage alternatif, outil d&rsquo;&eacute;valuation des performances &hellip;)de&nbsp;9h45-10h45&nbsp;&agrave; l&rsquo;Espace Europe (Salle A) avec un accueil caf&eacute; d&egrave;s 9h.Profitez des experts de l&rsquo;IFIP qui interviendront de mani&egrave;re p&eacute;dagogique et des t&eacute;moignages des entreprises partenaires et contribuez aux &eacute;changes en pr&eacute;sentiel ou via le tchat en posant vos questions.C&rsquo;est gratuit : inscrivez-vous (cliquez sur un lien :&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/actualites/rdv-aux-matinales-de-lifip-au-space-2025-16-au-18-09-25/" target="_blank" title="Inscrivez-vous !">https://ifip.asso.fr/actualites/rdv-aux-matinales-de-lifip-au-space-2025-16-au-18-09-25/</a>)

RDV aux Matinales de l’IFIP au Space 2025 (16 au 18/09/25)

Depuis 2018, les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l&rsquo;o&iuml;dium de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration sont d&eacute;ploy&eacute;es&nbsp;sur le vignoble fran&ccedil;ais. Et depuis cette date, elles font l&rsquo;objet d&rsquo;une surveillance active via l&rsquo;Observatoire national du d&eacute;ploiement des c&eacute;pages r&eacute;sistants (OSCAR) en vue d&rsquo;&eacute;valuer au fil du temps la durabilit&eacute; de la r&eacute;sistance. Et pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/premiers-cas-de-contournements-de-resistance-au-mildiou-sur-des-varietes-de-vignes-resistantes" target="_blank">la premi&egrave;re fois en 2024, le dispositif d&rsquo;alerte a mis en &eacute;vidence une baisse d&rsquo;efficacit&eacute;</a> dans trois parcelles plant&eacute;es avec la vari&eacute;t&eacute; Artaban (Dr&ocirc;me, Gard et Vaucluse) et une parcelle plant&eacute;e avec UD-32.078 N (Cabernet volos selon le catalogue europ&eacute;en) dans le Vaucluse. &laquo;&nbsp;Ces situations &eacute;taient caract&eacute;ris&eacute;es par des contextes agronomiques et climatiques particuli&egrave;rement favorables au d&eacute;veloppement du mildiou&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise une note technique sign&eacute;e de l&rsquo;IFV, de l&rsquo;INRAE et des Chambres d&rsquo;agriculture, ces derni&egrave;res &eacute;tant en charge de la surveillance des quelque 165 parcelles d&rsquo;observation diss&eacute;min&eacute;es dans le Sud-Est.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette baisse d&rsquo;efficacit&eacute; observ&eacute;e constitue un &eacute;v&egrave;nement rare&nbsp;&raquo;, insiste la note.<h2>Prophylaxie et pr&eacute;vention</h2>Pour minimiser les risques de contournement, il faut &eacute;viter que la parcelle soit soumise &agrave; une pression d'inoculum trop forte, en respectant les bonnes pratiques agronomiques comme pour les c&eacute;pages sensibles (relevage, palissage, gestion des sols,&hellip;), pr&eacute;cise la note, qui pr&eacute;conise &eacute;galement la r&eacute;alisation d&rsquo;au moins deux&nbsp;traitements pr&eacute;ventifs, en g&eacute;n&eacute;ral autour des stades de floraison, afin de maitriser d&rsquo;&eacute;ventuelles souches virulentes qui auraient pu &eacute;merger. &laquo;&nbsp;Ces traitements doivent n&eacute;anmoins &ecirc;tre adapt&eacute;s &agrave; la pression parasitaire du mill&eacute;sime, selon les pr&eacute;conisations des conseillers techniques. Des traitements suppl&eacute;mentaires doivent ainsi &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s si les conditions le n&eacute;cessitent. La strat&eacute;gie de protection &eacute;labor&eacute;e doit &eacute;galement prendre en compte la gestion du blackrot&nbsp;&raquo;.Plusieurs projets sont actuellement en cours afin de pr&eacute;ciser ces strat&eacute;gies de protection. Pour les parcelles ayant connu des situations exceptionnelles lors de la campagne 2024 avec des fr&eacute;quences et intensit&eacute;s &eacute;lev&eacute;es de mildiou sur feuilles et grappes, la note recommande d&rsquo;assurer une couverture phytosanitaire &eacute;quivalente &agrave; celle conduite dans les parcelles de vari&eacute;t&eacute;s sensibles, en d&eacute;but de campagne (a minima les 4 premiers traitements, &agrave; adapter ensuite &agrave; la pression parasitaire de l&rsquo;ann&eacute;e). &laquo;&nbsp;Ces parcelles feront l&rsquo;objet d&rsquo;une surveillance accrue, afin d&rsquo;identifier pr&eacute;cocement d&rsquo;&eacute;ventuelles baisses d&rsquo;efficacit&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>R&eacute;duction moyenne de 80% de l'IFT</h2>L&rsquo;ann&eacute;e 2024 a &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;e par une pression mildiou exceptionnelle dans de nombreux bassins&nbsp;viticoles avec des &eacute;pid&eacute;mies parfois tr&egrave;s pr&eacute;coces et des attaques sur grappes parfois importantes sur&nbsp;des vari&eacute;t&eacute;s sensibles trait&eacute;es.&nbsp;Au total, 95 % des parcelles de l&rsquo;observatoire (pour lesquelles les donn&eacute;es sur les traitements&nbsp;phytosanitaires ont &eacute;t&eacute; collect&eacute;es) ont re&ccedil;u au moins un traitement fongicide en 2024. Le nombre&nbsp;m&eacute;dian de fongicides appliqu&eacute;s (incluant les produits de biocontr&ocirc;le), sur les parcelles de vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;r&eacute;sistantes du r&eacute;seau, est &eacute;gal &agrave; 5 avec un IFT m&eacute;dian &eacute;gal &agrave; 2,3.&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;La pr&eacute;sence de ces souches virulentes n&rsquo;est pas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e &agrave; l&rsquo;ensemble du bassin viticole et du vignoble, pr&eacute;cise note technique. Les situations de contournement, qui sont classiques pour de nombreuses cultures dans lesquelles des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes sont utilis&eacute;es, ne remettent pas en cause l'int&eacute;r&ecirc;t des vari&eacute;t&eacute;s de vigne r&eacute;sistantes, qui restent un levier majeur pour une gestion du mildiou et de l&rsquo;o&iuml;dium limitant fortement le recours aux produits phytosanitaires&nbsp;&raquo;.&nbsp;Les suivis r&eacute;alis&eacute;s en 2024 dans le cadre de l&rsquo;observatoire OSCAR confirment le fort potentiel des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes pour la r&eacute;duction de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires avec une r&eacute;duction moyenne de 80% de l&rsquo;IFT fongicide par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence nationale 2019. Cette r&eacute;duction d&rsquo;IFT s&rsquo;accompagne, malgr&eacute; une forte pression parasitaire, d&rsquo;une bonne maitrise de l&rsquo;o&iuml;dium et du mildiou sur les parcelles suivies dans OSCAR. N&eacute;anmoins, des intensit&eacute;s d&rsquo;attaque de black-rot significatives sur grappes ont pu &ecirc;tre observ&eacute;es sur certaines&nbsp;parcelles.&nbsp;<h2>Pr&egrave;s de 3000 ha</h2>D&eacute;ployer, prot&eacute;ger, surveiller&nbsp;: tel est le credo des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes qui, en 2024, &eacute;taient d&eacute;ploy&eacute;es sur 2768 ha. Les vari&eacute;t&eacute;s les plus repr&eacute;sent&eacute;es sont le Floreal (841 ha) et le Souvignier gris (841 ha) qui &agrave; elles seules couvrent 60 % de la surface plant&eacute;e en vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes. Viennent ensuite l&rsquo;Artaban (243 ha), Le Soreli (214 ha), le Vidoc (205 ha), le Muscaris (82 ha), la Cabernet cortis (70 ha), le Voltis (61 ha) et le Sauvignac (46 ha). Quinze autres vari&eacute;t&eacute;s sont plant&eacute;es sur les 165 ha restants.Vingt et une vari&eacute;t&eacute;s hybrides d&rsquo;ancienne g&eacute;n&eacute;ration, appel&eacute;es hybrides producteurs directs sont &eacute;galement plant&eacute;es sur le vignoble (3348 ha). Les plus plant&eacute;es sont le Baco blanc (863 ha), le Villard noir (836 ha), le Plantet noir (660 ha) et le Chambourcin (433 ha).

Après la détection de plusieurs cas dans le Sud-Est de la France en 2024, le comité de pilotage de l’Observatoire national du déploiement des cépages résistants conseille de réaliser au moins deux traitements préventifs autour des stades de floraison. Sans remettre aucunement l’intérêt de ce levier agroécologique, le phénomène étant jugé « classique ».

Quelle stratégie face au risque de contournement des gènes de résistance au mildiou de la vigne ?

Retrouvez les &eacute;quipes du Groupe Cogedis le mardi 24 juin aux portes ouvertes du GAEC Patin Desnoe &agrave; Saint Cyr Le Garvelais.

Rencontres Innov'Action Aviculture en Mayenne

Rejoignez-nous pour la 6&egrave;me &eacute;dition des 3 Jours du Vignoble &agrave; Dambach-la-Ville, un &eacute;v&eacute;nement incontournable de l'&eacute;t&eacute; !&nbsp;Trois jours de f&ecirc;te, de convivialit&eacute;, et de d&eacute;couvertes dans un cadre authentique, du vendredi 16 au dimanche 18 mai 2025. Un rendez-vous &agrave; ne pas manquer pour les amoureux de la r&eacute;gion, du vin et des traditions alsaciennes.Un &eacute;v&eacute;nement festif et 100% gratuit qui vous propose une multitude d&rsquo;activit&eacute;s pour petits et grands :<ul><li>March&eacute; du Terroir Alsacien&nbsp;: Plus de 30 exposants vous attendent avec une s&eacute;lection exceptionnelle d'artisanat, des produits locaux (mara&icirc;cher, savonnier, glacier...), des tr&eacute;sors &agrave; d&eacute;couvrir pour les yeux et les papilles.</li><li>Exposition de Machines Agricoles et Viticoles&nbsp;</li><li>Salon des Vins&nbsp;: Des vignerons de toute la France (Alsace, Champagne, Bourgogne) seront pr&eacute;sents pour vous faire go&ucirc;ter et d&eacute;couvrir leurs meilleurs crus.</li><li>Jeux et Activit&eacute;s pour Enfants&nbsp;: Amusez-vous en famille avec des jeux en bois g&eacute;ants, des maquillages, des balades &agrave; dos de poneys, p&ecirc;che au canard ...</li><li>Espace Restauration et Ap&eacute;ro&nbsp;: Passez un moment convivial autour d'une table de notre restaurant &eacute;ph&eacute;m&egrave;re marcaire ou des suggestions de nos foods trucks. Une buvette et un espace d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;ap&eacute;ritif vous attendent sur place.</li><li>Concerts, Spectacles et Animations&nbsp;: Profitez d'un week-end rythm&eacute; par des concerts, des spectacles vivants et diverses animations pour toute la famille.</li></ul>Entr&eacute;e gratuite

6ème édition des 3 Jours du Vignoble à Dambach la Ville

&laquo; Il y a 4 ans, les drones, on ne savait pas trop quoi en faire &raquo;, commence Adrien Lebreton, ing&eacute;nieur &Eacute;levage de pr&eacute;cision pour IDELE*. &laquo; Mais aujourd&rsquo;hui, 19 % des &eacute;leveurs disent envisager de s&rsquo;&eacute;quiper &agrave; court ou moyen terme. &raquo; En ce d&eacute;but avril, des conseillers de chambres d&rsquo;agriculture, des professionnels de CUMA, de l&rsquo;enseignement et autres <a href="https://www.comptoir-des-eleveurs.com/articles/d0e98872-1b0b-f011-aaa7-000d3a222d1a/stage-en-agriculture-on-vous-explique-la-marche-a-suivre" target="_blank" title="">&eacute;l&egrave;ves en lyc&eacute;es agricoles</a> sont venus &eacute;couter les conclusions de 2 ann&eacute;es d&rsquo;exp&eacute;rimentation dans deux fermes pilotes. Pour &eacute;valuer les int&eacute;r&ecirc;ts et les risques du drone en &eacute;levage, Ferm&rsquo;inov &agrave; Jalogny (Sa&ocirc;ne-et-Loire) et la ferme de Carmejane (Alpes-de-Haute-Provence), ont test&eacute; leur utilisation*. Du c&ocirc;t&eacute; de la Bourgogne, ce sont Victorine Perrin et Louise Ribeiro qui ont pr&eacute;sent&eacute; les conclusions. Dans cette ferme exp&eacute;rimentale d&eacute;di&eacute;e aux bovins allaitants, le drone a permis aux salari&eacute;s de compter les animaux dans les parcelles sans n&eacute;cessairement devoir s&rsquo;y rendre en 4x4 (et sans ouvrir ni refermer les cl&ocirc;tures), et de v&eacute;rifier que les points d&rsquo;abreuvement &eacute;taient suffisamment fournis en eau. &laquo; Quand les parcelles sont trop humides, on ne peut tout simplement pas y aller en 4x4. Le drone nous permet d&rsquo;avoir un regard sur la parcelle sans devoir s&rsquo;y rendre &raquo;, explique Victorine Perrin. Elle cite d&rsquo;autres int&eacute;r&ecirc;ts, comme celui de pouvoir retrouver un animal &eacute;gar&eacute; gr&acirc;ce &agrave; la cam&eacute;ra thermique (si le drone est &eacute;quip&eacute;), et de constater de potentielles disparit&eacute;s dans la pousse des cultures gr&acirc;ce au recul d&rsquo;une vue du ciel.Malgr&eacute; ces apports, la salari&eacute;e de Jalogny pr&eacute;cise bien que l&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas de remplacer l&rsquo;&eacute;leveur : &laquo; Ce n&rsquo;est pas une technologie &agrave; utiliser tous les jours, toute l&rsquo;ann&eacute;e &raquo;. Comme Adrien Lebreton, elle estime que le drone joue un r&ocirc;le de &laquo; troisi&egrave;me &oelig;il &raquo; qui facilite et am&eacute;liore les observations de l&rsquo;&eacute;leveur, sans se substituer &agrave; son expertise. <h2>Adapt&eacute; en routine dans une ferme, de fa&ccedil;on occasionnelle dans l&rsquo;autre</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des <a href="https://www.comptoir-des-eleveurs.com/articles/e0e537fa-95ce-ef11-88cf-6045bd954b8d/la-loi-montagne-a-40-ans" target="_blank" title="">Alpes-de-Haute-Provence</a>, la ferme exp&eacute;rimentale associ&eacute;e au CFPPA de Carmejane, ax&eacute;e sur l&rsquo;ovin viande, a fait l&rsquo;objet du m&ecirc;me test. Selon Alexandra Liponne, salari&eacute;e agricole, l&rsquo;exp&eacute;rimentation a mis en lumi&egrave;re certains atouts de l&rsquo;utilisation du drone : l&rsquo;observation des troupeaux et des points d&rsquo;abreuvement, la d&eacute;couverte de nouveaux quartiers possiblement exploitables, le constat de d&eacute;g&acirc;ts dus aux sangliers, et la surveillance des syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation et des zones irrigu&eacute;es. En revanche, sur ce territoire qui peut subir des fortes temp&eacute;ratures, la cam&eacute;ra thermique est parfois inop&eacute;rante pour retrouver des animaux &eacute;gar&eacute;s : &laquo;&nbsp; Quand on a perdu un chien de protection l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, les cimes des arbres &eacute;taient &agrave; la m&ecirc;me temp&eacute;rature que lui. C&rsquo;&eacute;tait donc impossible de le localiser avec la cam&eacute;ra thermique &raquo;.Finalement, utiliser le drone a sembl&eacute; moins adapt&eacute; sur l&rsquo;exploitation de Carmejane. En cause, les zones militaires &agrave; proximit&eacute; qui complexifient la r&egrave;glementation, le parcellaire &eacute;loign&eacute; de la ferme, qui pousse les salari&eacute;s &agrave; faire d&eacute;coller le drone directement de la parcelle, et certaines difficult&eacute;s avec les chiens de protection. &laquo; Ceux qui n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; habitu&eacute;s petits r&eacute;agissent au drone, mais ceux qui sont n&eacute;s avec lui ne sont pas perturb&eacute;s. L&rsquo;enjeu est surtout de jongler &agrave; l&rsquo;atterrissage et au d&eacute;collage. &Ccedil;a pourrait &ecirc;tre un frein pour les &eacute;leveurs. &raquo; Enfin, les exploitations ovines en PACA sont souvent organis&eacute;es en estives collectives o&ugrave; ce n&rsquo;est pas l&rsquo;&eacute;leveur qui garde les troupeaux mais un berger ou une berg&egrave;re, qui est rarement form&eacute; &agrave; l&rsquo;utilisation du drone.Finalement, c&rsquo;est Adrien Lebreton qui r&eacute;sume les r&eacute;sultats de ces deux exp&eacute;rimentations : la situation et les usages &agrave; la ferme de Carmejane semblent uniquement adapt&eacute;s &agrave; une utilisation occasionnelle du drone, contrairement &agrave; Ferm&rsquo;inov &agrave; Jalogny, o&ugrave; il pourrait &ecirc;tre utilis&eacute; dans une routine r&eacute;guli&egrave;re, comme un jour sur deux. Le crit&egrave;re le plus important pour trancher sur l&rsquo;investissement restant le temps gagn&eacute;, ce dernier a &eacute;t&eacute; calcul&eacute; par les salari&eacute;s agricoles des deux fermes pilotes. R&eacute;sultat : &agrave; Jalogny, en p&eacute;riode printemps/&eacute;t&eacute;, le drone fait gagner 38 % de temps pour faire le tour des troupeaux (avec une diff&eacute;rence de 51 minutes). En p&eacute;riode automne/hiver, le drone fait gagner 9 minutes, soit 12 % du temps qu&rsquo;il faut pour faire le tour des parcelles.&nbsp;*Pour aiguiller les &eacute;leveurs dans cet investissement, l&rsquo;Institut a r&eacute;dig&eacute; un guide pratique disponible sur son site (&laquo; Les drones en &eacute;levage herbager : opportunit&eacute;s, risques et bonnes pratiques &raquo;).&nbsp; *Ces exp&eacute;rimentations ont &eacute;t&eacute; financ&eacute;es par le projet europ&eacute;en ICAERUS.&nbsp;<h3>Plus d'informations :</h3>Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank">www.sommet-elevage.fr</a>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook </a>- <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://x.com/sommetelevage" target="_blank" title="">X</a> &ndash; <a href="https://www.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage/" target="_blank" title="">LinkedIn</a>&nbsp;&nbsp;

À quelques mois du Sommet de l’Élevage, point de rencontre des nouvelles technologies, les salariées de deux fermes expérimentales ont testé l’utilisation du drone en élevage pendant 2 ans. Elles ont rendu compte de leurs résultats lors d’une journée technique organisée par l’IDELE au CIIRPO (Centre Interrégional d’Information et de Recherche en Production Ovine). En conclusion : l’investissement peut être rentable grâce à un gain de temps sur certains élevages, tandis qu’il sera moins adapté sur d’autres.

[Drone en élevage] Après 2 ans d’expérimentation, deux fermes pilotes font le bilan

Selon le barom&egrave;tre du biocontr&ocirc;le, &eacute;tabli depuis plus de 10 ans par Alliance Biocontr&ocirc;le, repr&eacute;sentative de 80% du march&eacute; fran&ccedil;ais, le total des ventes de solutions de biocontr&ocirc;le en France s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 308 millions d&lsquo;euros en 2024, en progression de 26% sur un an. Il faut dire que l&rsquo;ann&eacute;e 2023 avait marqu&eacute; un accroc dans la courbe de progression du march&eacute;, avec des ventes en retrait de 12%, en partie attribu&eacute;es &agrave; un ph&eacute;nom&egrave;ne de d&eacute;stockage. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/0/6/7126022-1-fre-FR/c5b9753e8c1d-Biocontro-le1.png" alt="Evolution des ventes de biocontr&ocirc;le en France (Source&nbsp;: Barom&egrave;tre du biocontr&ocirc;le 2024 - ADquation - Alliance Biocontr&ocirc;le)" height="1290" width="2418" /><figcaption>Evolution des ventes de biocontr&ocirc;le en France (Source&nbsp;: Barom&egrave;tre du biocontr&ocirc;le 2024 - ADquation - Alliance Biocontr&ocirc;le)</figcaption></figure>

</div>
C&rsquo;est dans la cat&eacute;gorie des molluscicides que le biocontr&ocirc;le p&egrave;se le plus, avec une part de march&eacute; de 35%, devant les insecticides &agrave; 31%, les fongicides &agrave; 17% et les herbicides &agrave; 3%. Selon les indicateurs de la Strat&eacute;gie nationale de d&eacute;ploiement du biocontr&ocirc;le (SNDB), 770 sp&eacute;cialit&eacute;s &eacute;taient commercialis&eacute;es au 1er janvier 2025, assurant un taux de couverture des usages de 56%.<h2>30% en 2030 si...</h2>Les fournisseurs de solutions de biocontr&ocirc;le visent une part de 30% du march&eacute; de la protection des plantes &agrave; horizon 2030. Mais ils conditionnent cet objectif &agrave; l&rsquo;octroi d&rsquo;une incitation financi&egrave;re et d&rsquo;un accompagnement des utilisateurs d&rsquo;une part, &agrave; une r&eacute;glementation europ&eacute;enne d&eacute;di&eacute;e d&rsquo;autre part. &laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, si une innovation de biocontr&ocirc;le peut esp&eacute;rer &ecirc;tre homologu&eacute;e en Europe en 7 &agrave; 10 ans, ce d&eacute;lai n&rsquo;est que de 2 &agrave; 3 ans, parfois m&ecirc;me inf&eacute;rieur, dans la plupart des autres r&eacute;gions du monde comme sur le continent am&eacute;ricain&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Gilles Ravot, pr&eacute;sident d&rsquo;Alliance Biocontr&ocirc;le. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/0/6/7126056-1-fre-FR/ba46cb3086d8-Biocontro-le2.png" alt="Evolution compar&eacute;e des ventes de produits de protection des plantes et de biocontr&ocirc;le en France (Source : estimation Alliance Biocontr&ocirc;le / Barom&egrave;tre du biocontr&ocirc;le 2024 - ADquation - Alliance Biocontr&ocirc;le)" height="1486" width="1778" /><figcaption>Evolution compar&eacute;e des ventes de produits de protection des plantes et de biocontr&ocirc;le en France (Source : estimation Alliance Biocontr&ocirc;le / Barom&egrave;tre du biocontr&ocirc;le 2024 - ADquation - Alliance Biocontr&ocirc;le)</figcaption></figure>

</div>
Les acteurs du biocontr&ocirc;le attendent depuis des ann&eacute;es une d&eacute;finition et une reconnaissance o&#64259;cielles du biocontr&ocirc;le &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en, pr&eacute;alable &agrave; une r&eacute;glementation d&eacute;di&eacute;e.

Le marché a progressé de 26% en 2024 et représente 12% du marché national de la protection des plantes. Ses promoteurs visent 30% à horizon 2030 sous réserve d’un allègement des contraintes d’homologation.

Le biocontrôle, une progression « soft », en attendant une législation « light »

Les retours d&rsquo;exp&eacute;riences suite &agrave; des accidents et des incidents lors des chantiers d&rsquo;ensilage montrent la probl&eacute;matique de rester &agrave; distance des conducteurs des lignes &eacute;lectriques a&eacute;riennes HTA de 20&nbsp;000 volts.Le gabarit important des machines les fait &eacute;voluer &agrave; proximit&eacute; des fils conducteurs.La gravit&eacute; de certains accidents et la multiplication des incidents mat&eacute;riels invitent la profession agricole &agrave; se mobiliser avec les gestionnaires des r&eacute;seaux &eacute;lectriques que sont ENEDIS et RTE.<a id="c1560759"></a><h2>Equipement des engins agricoles avec d&eacute;tection de champ &eacute;lectrique&nbsp;</h2>Le bo&icirc;tier avec ses voyants lumineux plac&eacute; au-dessus de l&rsquo;&eacute;cran de commande de la machine - Cr&eacute;dit photo MSA Marne Ardennes MeuseDans le cadre de la protection des utilisateurs, plusieurs entreprises ont d&eacute;velopp&eacute; des syst&egrave;mes de d&eacute;tection de champ &eacute;lectrique qui se montent sur les mat&eacute;riels agricoles &eacute;voluant &agrave; proximit&eacute; de lignes &eacute;lectriques a&eacute;riennes.Cet appareil effectue une d&eacute;tection volum&eacute;trique de lignes &eacute;lectriques HTA (20 000 Volts) et pr&eacute;vient l'utilisateur d&egrave;s que l'engin arrive &agrave; une distance de 20 m&egrave;tres d'une ligne HTA.L'&eacute;quipement se compose de deux &eacute;l&eacute;ments : un capteur de champ &eacute;lectrique mont&eacute; sur le toit de la machine et un calculateur (bo&icirc;tier de traitement plac&eacute; en cabine). Le calculateur re&ccedil;oit en permanence les informations du capteur. Il les traite et les enregistre. Quand le mat&eacute;riel entre dans la zone des 20 m&egrave;tres (distance configurable &agrave; l'initialisation de l'&eacute;quipement), une alarme sonore retentit et un voyant lumineux s&rsquo;allume en cabine. L&rsquo;alarme sonore est acquittable par le chauffeur.Inform&eacute; qu'il entre dans une zone &agrave; risque, l'utilisateur du mat&eacute;riel a deux solutions&nbsp;: soit stopper son engin, soit poursuivre son d&eacute;placement en repliant sa goulotte ou sa tr&eacute;mie. Dans le second cas, et afin de limiter l'avertissement sonore, il doit appuyer sur un bouton en fa&ccedil;ade du bo&icirc;tier qui commande le passage de l'avertisseur sonore en mode alternatif avec un bip toutes les quinze secondes. Le voyant lumineux reste, lui, en fonctionnement pendant toute la travers&eacute;e de la zone &agrave; risque, c'est-&agrave;-dire sur une distance de 40 m&egrave;tres, soit 20 m&egrave;tres avant la ligne et 20 m&egrave;tres apr&egrave;s. Une fois sorti de la zone, toutes les alarmes s'arr&ecirc;tent.Des CUMA et des ETA se sont &eacute;quip&eacute;es du syst&egrave;me, comme dans les Ardennes, depuis l&rsquo;accident mortel lors de l'accrochage de la goulotte d&rsquo;une ensileuse avec une ligne de 20 000 Volts en 2009.Ce syst&egrave;me permet, de jour comme de nuit, de limiter les accidents afin d&rsquo;aider le conducteur, qui est concentr&eacute; sur la r&eacute;colte et ne peut pas en permanence observer les lignes &eacute;lectriques.<a id="c1560765"></a><h2>Montages r&eacute;ussis et utilisateurs favorables</h2>Simple, l'installation se param&egrave;tre afin que le syst&egrave;me ne fonctionne pas en permanence. Sur la route, la goulotte de l&rsquo;ensileuse est repli&eacute;e, il n'est donc pas n&eacute;cessaire que le syst&egrave;me fonctionne. Le service pr&eacute;vention des risques professionnels de la MSA Marne Ardennes Meuse a r&eacute;alis&eacute; un cahier des charges d&rsquo;installation pour aider &agrave; la mise en place du dispositif.Le seul frein &eacute;voqu&eacute; avant l&rsquo;installation est le risque de mise en route permanente de l&rsquo;alarme et la p&eacute;nibilit&eacute; de cette derni&egrave;re au fil des hectares (&laquo;&nbsp;il ne faut pas que &ccedil;a bip tout le temps ! &raquo;). Avec le cahier des charges et les r&eacute;glages associ&eacute;s, ces craintes sont balay&eacute;es par la r&eacute;elle aide &agrave; la conduite que le dispositif apporte aux chauffeurs.C&rsquo;est pourquoi tr&egrave;s logiquement, la MSA accompagne financi&egrave;rement &agrave; 50 % l&rsquo;installation de ces &eacute;quipements dont le co&ucirc;t est autour de 4&nbsp;000 &euro; HT.<a id="c1560768"></a><h2>En cas d&rsquo;incident &laquo; RESTEZ EN CABINE ! &raquo;</h2>En cas d&rsquo;accrochage d&rsquo;un ouvrage &eacute;lectrique, il faut donc rester dans l&rsquo;ensileuse ou le tracteur accompagnant et ne pas descendre. Il faut &eacute;galement alerter (ou faire alerter) les autres travailleurs de ne pas s&rsquo;approcher de la zone o&ugrave; les fils sont tomb&eacute;s par terre.M&ecirc;me &agrave; terre les c&acirc;bles peuvent rester sous tension (400 volts ou 20&nbsp;000 volts) et repr&eacute;senter un danger.<a id="c1560771"></a><h2>Conduite &agrave; tenir en cas d&rsquo;incident</h2><blockquote>Si vous &ecirc;tes conducteur d&rsquo;engin :&bull; Ne jamais descendre de votre engin s&rsquo;il est au contact d&rsquo;une ligne ou si un fil est au sol &agrave; proximit&eacute;&bull;&nbsp;Si possible, replier l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment au contact ou d&eacute;placer la machine&bull; ALERTER ou faire ALERTER les secours : Pompiers (18)</blockquote>&nbsp;

Dans les démarches de prévention des accidents liés aux lignes électriques aériennes, le détecteur embarqué alerte les conducteurs d'engins du risque de contact ou d'amorçage. Des CUMA, des ETA et des agriculteurs, ont équipé leur machine d'un tel capteur... Voilà une solution concrète pour limiter les accidents.

Gestion de l'exploitation

Installation et transmission

Transitions

Innovation

Tous nos articles et événements - Innovation

Gestion de l'exploitation

Installation et transmission

Transitions

Innovation