&laquo;&nbsp;Depuis la reprise de l&rsquo;exploitation familiale en 2000, j&rsquo;ai r&eacute;nov&eacute; totalement mon vignoble, reconstruit la cave, am&eacute;nag&eacute; un espace de d&eacute;gustation, cr&eacute;&eacute; des infrastructures pour d&eacute;velopper l&rsquo;&oelig;notourisme. Je vends 40% de la production &agrave; l&rsquo;export et je n&rsquo;ai pas de difficult&eacute;s particuli&egrave;res au niveau commercial, en ayant notamment d&eacute;velopp&eacute; les blancs ou encore un effervescent. Mais ces derni&egrave;res ann&eacute;es, j&rsquo;enregistre des demi-r&eacute;coltes en raison des s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition.&nbsp;Ce pr&ecirc;t b&eacute;n&eacute;ficiant de la garantie de l&rsquo;Etat va me permettre de me rapprocher de ma banque et de franchir cette mauvaise passe, sachant que mes plus gros emprunts arrivent &agrave; &eacute;ch&eacute;ance dans les deux ans &agrave; venir&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/9/2/6812917-1-fre-FR/85e34ad58b9c-crozal.jpg" alt="Jean-Marc de Crozals exploite, avec sa &eacute;pouse Anne, le Domaine des Homs &agrave; Rieux-Minervois dans l&rsquo;Aude (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1184" width="2042" /><figcaption>Jean-Marc de Crozals exploite, avec sa &eacute;pouse Anne, le Domaine des Homs &agrave; Rieux-Minervois dans l&rsquo;Aude (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Jean-Marc de Crozals, vigneron dans l&rsquo;Aude, &agrave; l&rsquo;issue de la signature, sur le stand du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, du premier pr&ecirc;t de consolidation mis en place par l&rsquo;Etat pour soutenir les exploitations fragilis&eacute;es par la succession et l&rsquo;accumulation d&rsquo;al&eacute;as climatiques ou sanitaires. Tout&nbsp;sauf une bouteille &agrave; la mer, en l'esp&egrave;ce.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prets-a-taux-bonifies-le-guichet-franceagrimer-ouvert-jusqu-au-30-mai" target="_blank" title="">Pr&ecirc;ts &agrave; taux bonifi&eacute;s&nbsp;: le guichet FranceAgriMer ouvert jusqu&rsquo;au 30 mai</a>
</aside>
Dans le d&eacute;tail, il s&rsquo;agit de pr&ecirc;ts &agrave; long terme, plafonn&eacute;s &agrave; 200.000 euros sur 12 ans maximum, octroy&eacute;s par les &eacute;tablissements bancaires et adoss&eacute;s &agrave; la garantie publique de Bpifrance. Le pourcentage de couverture, financi&egrave;rement assum&eacute; par l&rsquo;Etat, s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 70% du montant du pr&ecirc;t.Ce pr&ecirc;t de consolidation est le second dispositif mis en place par l&rsquo;Etat, en accord avec les banques (Cr&eacute;dit agricole, Cr&eacute;dit Mutuel-CIC et Banque populaire Caisse d&rsquo;&eacute;pargne), pour soutenir les tr&eacute;soreries. Baptis&eacute; PRETA (Pr&ecirc;t de reconstitution de tr&eacute;sorerie des exploitations agricoles), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prets-a-taux-bonifies-le-guichet-franceagrimer-ouvert-jusqu-au-30-mai" target="_blank">le premier dispositif concerne des pr&ecirc;ts contract&eacute;s sur 24 ou 36 mois plafonn&eacute;s &agrave; 50.000 euros</a>, au taux maximum de 2,60% par un an. Le PRETA permet de ramener le taux d&rsquo;emprunt &agrave; 1,75%, voire 1,5% pour les nouveaux install&eacute;s de moins de 5 ans. Les exploitants qui ont contract&eacute; un tel pr&ecirc;t peuvent d&eacute;poser leur dossier de demande d&rsquo;aide, sur <a href="https://padcollecte.franceagrimer.fr/padcollecte-usager/#/detail?cdDispositif=PRETEA_2025" target="_blank">une plateforme d&eacute;di&eacute;e de FranceAgriMer</a>, ouverte jusqu&rsquo;au 30 mai prochain.

[SIA 2025] Pour soutenir les exploitations fragilisées par la succession et l’accumulation d’aléas climatiques ou sanitaires, l’Etat apporte sa caution, à hauteur de 70%, à des prêts bancaires plafonnés à 200.000 euros.

Prêts structurels garantis : une première signature au bénéfice d’un vigneron de l’Aude

Agneaux - Avec des carnets de commandes peu garnis, les abatteurs peinent &agrave; faire pression sur les prix des agneaux laitons, faute d&rsquo;offre suffisante. La tendance est m&ecirc;me un peu plus favorable cette semaine. L&rsquo;offre en Lacaunes se stabilise, mais les tarifs se maintiennent face &agrave; des actions promotionnelles en pr&eacute;paration avant le ramadan. Brebis &ndash; Le march&eacute; retrouve un &eacute;quilibre avant le ramadan, ce qui permet une valorisation tr&egrave;s convenable des bonnes brebis.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le march&eacute; sera plus &eacute;quilibr&eacute; pour le d&eacute;but du mois, avec quelques actions promotionnelles. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Commerce plus régulier

Veaux &ndash; Traditionnellement les mises en place pour le c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute; &eacute;taient un &eacute;l&eacute;ment de ma&icirc;trise des prix pour les int&eacute;grateurs, mais compte tenu de la faiblesse de l&rsquo;offre et de la fermet&eacute; de la demande du c&ocirc;t&eacute; espagnol ou italien, le commerce reste tr&egrave;s soutenu. Le flux vers l&rsquo;Espagne reste contraint par des PCR, qui semblent en sursis, mais soumisent &agrave; de forte action de lobbys pour maintenir cette mesure qui prot&egrave;ge le march&eacute; fran&ccedil;ais. Le commerce est fluide, avec des tarifs qui restent &eacute;lev&eacute;s dans les veaux Prim&rsquo;Holsteins ou Normands. L&rsquo;animation est &eacute;galement soutenue dans les Abondances ou Montb&eacute;liards du Rh&ocirc;ne-Alpes. &nbsp;La tendance est &agrave; la fermet&eacute; des prix dans les crois&eacute;s de moyenne conformation. Dans les bons veaux crois&eacute;s U ou pour les Limousins, la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet de maintenir des tarifs tr&egrave;s appr&eacute;ciables pour les &eacute;leveurs et &eacute;lev&eacute;s pour les engraisseurs. Veaux de boucherie &ndash; Le climat commercial reste bon, m&ecirc;me si les ventes dans le secteur aval ne sont pas tr&egrave;s soutenues pendant les vacances d&rsquo;hiver. Le niveau de l&rsquo;offre se montre en accord avec les besoins du march&eacute; et participe &agrave; un facile maintien des prix dans le veau de boucherie.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera fluide en toute cat&eacute;gories de veauxVeaux de boucherie&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande sera favorable &agrave; la bonne tenue des prix.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Commerce très fluide en toutes catégories.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les disponibilit&eacute;s sur les march&eacute;s sont peu abondantes &agrave; l&rsquo;approche de la saison d&rsquo;herbage. Les acheteurs sont nombreux sur les march&eacute;s et dans les campagnes, ce qui renforce la demande. Les gros op&eacute;rateurs cherchent &agrave; faire le plein afin de pouvoir servir les abattoirs dans les mois &agrave; venir, mais les animaux achet&eacute;s (3/4 viande) prennent souvent la direction des abattoirs. La valorisation des animaux est tr&egrave;s convenable avec des tarifs &eacute;lev&eacute;s et cal&eacute;s sur ceux pratiqu&eacute;s pour la boucherie. La vente est plus active dans le b&eacute;tail convenable &agrave; herbager dans quelques semaines. Les vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes sont demand&eacute;es pour la mise &agrave; l&rsquo;herbe dans les r&eacute;gions renomm&eacute;es pour leurs herbages, comme la Normandie. Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale ne ralentit pas faute d&rsquo;offre suffisante sur le march&eacute;.&nbsp; Les march&eacute;s export sont tr&egrave;s avides de nos animaux, ce qui rench&eacute;rit d&rsquo;autant ceux mis en place sur le march&eacute; int&eacute;rieur. L&rsquo;envol&eacute;e des prix se poursuit, ce qui accentue d&rsquo;autant les risques pris par les engraisseurs. Le commerce est dynamique avec des tarifs qui restent tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les &eacute;leveurs dans l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories de marchandises, qu&rsquo;elles soient pr&eacute;par&eacute;es pour l&rsquo;export (vaccin&eacute;es) ou mises en place sur la France.&nbsp; En femelles, la demande italienne, espagnole et fran&ccedil;aise est sup&eacute;rieure aux disponibilit&eacute;s sur le march&eacute;.&nbsp; Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s pour les bonnes Charolaises ou Limousines notamment si elles sont vaccin&eacute;es. Les tarifs sont fermes dans les ordinaires. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La fermet&eacute; des prix de la viande et le manque de marchandise restera favorable au b&eacute;tail maigre. Broutards&nbsp;: La tendance restera positive m&ecirc;me si les gros op&eacute;rateurs Italiens demande une stabilisation des prix <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les prix ne cessent de grimper.

Bovins de boucherie &ndash; En passant en une petite d&eacute;cennie d&rsquo;une consommation de produits transform&eacute;s de 50 &agrave; 65%, la fa&ccedil;on d&rsquo;appr&eacute;hender les &laquo;&nbsp;&eacute;quilibres mati&egrave;res&nbsp;&raquo; dans les abattoirs a &eacute;t&eacute; boulevers&eacute;e. De plus en plus de pi&egrave;ces passent au hachoir, faute de trouver des d&eacute;bouch&eacute;s dans les circuits classiques. Aujourd&rsquo;hui, il est courant de trouver dans les magasins des pi&egrave;ces &agrave; griller moins ch&egrave;res que le steak hach&eacute;. Or la composition d&rsquo;une carcasse de bovin reste immuable et le minerai manque. L&rsquo;activit&eacute; commerciale s&rsquo;adapte &agrave; la variabilit&eacute; saisonni&egrave;re de la consommation, mais surtout aux volumes mis en march&eacute;s. Le mois de f&eacute;vrier est toujours impact&eacute; par les vacances qui r&eacute;oriente les flux de la restauration scolaire vers les familles dont les priorit&eacute;s sont souvent dirig&eacute;es par le porte-monnaie, et par la frange de la population (plus ais&eacute;e) qui prend la direction des stations de ski ou la consommation de viande rouge laisse la place aux truffades, raclettes, fondues... Malgr&eacute; une demande mesur&eacute;e, l&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s correcte dans les femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp;&nbsp; Les tarifs sont stables dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises ou Limousines et progressent dans les Aubracs, Salers ou Charolaises ainsi que pour l&rsquo;ensemble des&nbsp; vaches ou g&eacute;nisses allaitantes R et O de conformation. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels peinent &agrave; couvrir leurs besoins, alors que les besoins vont se renforcer pour la fin des vacances d&rsquo;hiver et le d&eacute;but du mois. Les niveaux de prix retrouvent ceux de 2023, avec une croissance tout aussi dynamique. Les 5&euro; seront-ils franchis pour les Prim&rsquo;Holsteins &agrave; l&rsquo;approche de la mise &agrave; l&rsquo;herbe ? Pour le moment, le commerce est tr&egrave;s soutenu, avec des progressions tarifaires significatives chez les abatteurs, qui cherchent &agrave; capter ce qui est disponible. Cette dynamique est &eacute;galement observ&eacute;e dans les vaches Montb&eacute;liardes et Normandes correctement finies ou non. La demande est soutenue dans les taureaux de r&eacute;formes, face &agrave; la forte demande en minerai. Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;offre reste insuffisante pour les besoins des march&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Le march&eacute; n&rsquo;en finit plus de progresser, quelle que soit la gamme de marchandise. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, le placement des viandes halal ou casher est de plus en plus compliqu&eacute;, face &agrave; l&rsquo;accroissement des prix. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: La tendance restera dict&eacute;e par la faiblesse de l&rsquo;offre, face &agrave; une demande qui va se renforc&eacute;e pour la fin des vacances et le d&eacute;but du mois .&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le manque de vaches va obliger les industriels a relever leurs prix une nouvelle fois pour attirer la marchandise dans les abattoirs.&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: La grande fermet&eacute; des prix chez nos voisins europ&eacute;en va faire perdurer la hausse des prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les prix grimpent en toutes catégories

Conjoncture &ndash; A quelques jours du salon de l&rsquo;agriculture, les esprits se sont apais&eacute;s. L&rsquo;adoption du budget de l&rsquo;Etat&nbsp;avec ses 400 millions d&rsquo;euros d&rsquo;all&eacute;gement fiscal pour les agriculteurs. Le S&eacute;nat et les D&eacute;put&eacute;s vont s&rsquo;activer pour finaliser la LOA avant le d&eacute;but du salon.M&ecirc;me si des sujets de pr&eacute;occupation perdurent sur l&rsquo;all&egrave;gement de la charge administrative et des normes, le salon 2025 devrait &ecirc;tre plus festif pour accueillir comme il se doit les 600 000 visiteurs (ou plus) qui vont d&eacute;ambuler Porte de Versailles du 22 f&eacute;vrier au 2 mars.Fait nouveau dans le domaine de l&rsquo;&eacute;levage, ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e vient confirmer ce que tous les observateurs annon&ccedil;aient : la d&eacute;capitalisation de la ferme France ne couvre plus les besoins du march&eacute;. Depuis quelques semaines, on assiste &agrave; une envol&eacute;e incontr&ocirc;l&eacute;e des prix sur l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res bovines.Les risques d&rsquo;une bulle sp&eacute;culative sont connus, mais nul ne peut interrompre ce mouvement.Des d&eacute;faillances il y en aura, en esp&eacute;rant qu&rsquo;elle n&rsquo;affecte pas trop le tissu industriel, ou de n&eacute;goce &agrave; l&rsquo;export.La France a la richesse d&rsquo;une production tr&egrave;s vari&eacute;e qui est convoit&eacute;e par de nombreux pays en manque de cheptel souche. Les &eacute;leveurs observent avec une certaine amertume que les prix peuvent &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;rateurs, apr&egrave;s des d&eacute;cennies qui ont engendr&eacute; ce d&eacute;clin. Les prix actuels sont tr&egrave;s largement au-dessus des co&ucirc;ts de production calcul&eacute;s par INTERBEV.&nbsp; N&eacute;anmoins, l&rsquo;accroissement inconsid&eacute;r&eacute; de ces co&ucirc;ts, li&eacute;s aux prix des broutards ou des femelles, pose la question sur la rentabilit&eacute; finale du produit.Dans le domaine des viandes commercialis&eacute;es sur le march&eacute; int&eacute;rieur, on assiste au m&ecirc;me ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;envol&eacute;e des prix avec des laiti&egrave;res qui ont gagn&eacute; 0,50&euro;/kg de carcasse depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, 0,25&euro; pour les Charolaises et les jeunes bovins avec des niveaux de prix jamais atteints. Les abatteurs manquent s&eacute;rieusement de marchandise malgr&eacute; la p&eacute;riode des vacances d&rsquo;hiver. Le march&eacute; et les consommateurs vont-ils suivent. Pour le moment, les prix sont contenus sur les &eacute;tals, mais cela ne peut perdurer, au risque de faire chuter certains transformateurs. Le plus compliqu&eacute; sera de savoir ou mettre le curseur, pour ne pas enrayer une consommation de viande rouge qui r&eacute;siste plut&ocirc;t bien aux al&eacute;as &eacute;conomiques.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Pour enrayer la destruction de la ferme France, il faut donner des perspectives et envoyer des signes forts, non seulement aux jeunes &eacute;leveurs qui souhaitent s&rsquo;installer, mais &eacute;galement aux banques qui les financent. Ces derni&egrave;res sont quoi qu&rsquo;elles en disent, sont souvent un frein &agrave; l&rsquo;investissement, avec une gestion des risques pr&eacute;valents sur le reste. Pour les structures plus grandes, il faudra attirer les investisseurs, qui ne se positionneront que si la rentabilit&eacute; est l&agrave;. De beaux projets, il y en a de nombreux avec une jeunesse qui sera largement pr&eacute;sente sur le salon, pour observer les avanc&eacute;es technologiques, car l&rsquo;agriculture de demain sera 2.0, m&ecirc;me si le lien avec l&rsquo;animal restera pr&eacute;valent.&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

A la veille du salon de l’agriculture, les esprits se sont apaisés. L’édition 2025 devrait être plus festive !

Conjoncture - Ambiance apaisée avant le salon de l’agriculture

Le profil des courbes depuis plusieurs ann&eacute;es &eacute;tait annonciateur d&rsquo;une modification de la hi&eacute;rarchie des faveurs et des saveurs des Fran&ccedil;ais en mati&egrave;re de viande. La bascule sera produite en 2024. Selon l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession des volailles de chair, qui s&rsquo;appuie sur les donn&eacute;es de l&rsquo;Itavi, incluant production, solde import-export, restauration &agrave; et hors domicile,&nbsp;la consommation de viande de volaille, &agrave; raison de 31,6kg/hab/an (+9,8%) a d&eacute;pass&eacute; celle de porc, &agrave; 30,9kg/ha/an (+1,4%).&nbsp;Toutes viandes confondues, la consommation globale de viande en France a augment&eacute; de 3,4% en 2024 pour atteindre une moyenne de 86 kg/hab/an. D&eacute;sormais, la volaille repr&eacute;sente 36,8% des volumes de viande consomm&eacute;s en France, suivie de pr&egrave;s par le porc avec 36,0%, tandis que la viande bovine occupe la troisi&egrave;me place avec 24,2%, en recul de 1,8%.Les raisons du succ&egrave;s&nbsp;des viandes de volailles ? Selon la derni&egrave;re enqu&ecirc;te d&rsquo;opinion de l&rsquo;Anvol, les Fran&ccedil;ais sont 89% &agrave; s&rsquo;accorder sur leur excellent rapport qualit&eacute;-prix, ou encore plus de 9 sur 10 &agrave; savoir qu&rsquo;elles sont faciles &agrave; cuisiner (95%), qu&rsquo;elles font plaisir (94%) et qu&rsquo;elles plaisent au plus grand nombre (94%).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/volailles-de-chair-le-plan-de-l-anvol-pour-reprendre-20-points-a-l-import" target="_blank" title="">Volailles de chair&nbsp;: le plan de l&rsquo;Anvol pour reprendre 20 points &agrave; l&rsquo;import</a>
</aside>
L&rsquo;interprofession met aussi en avant la diversit&eacute; des esp&egrave;ces (dinde, pintade, canard, caille, pigeon, oie, poulet, coquelet) et modes de production (Label Rouge, bio, certifi&eacute;, conventionnel), m&ecirc;me si le poulet rafle largement la mise (78,7% de la consommation devant la dinde &agrave; 11,6% et le canard &agrave; 8,2%) tandis que le poulet standard pr&eacute;domine dans les m&ecirc;mes proportions (75%), devan&ccedil;ant notamment le Label Rouge (12%), le certifi&eacute; (4%) et le bio (1%).&nbsp;En 2024, les mises en place de poulets fermiers sous signes de qualit&eacute; ont &eacute;t&eacute; stables&nbsp;: -1% en Label Rouge, +1% en bio. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/4/8/6798423-1-fre-FR/ac657405e12e-imports.png" alt="Evolution de la part des importations dans la consommation de volailles (Source : Anvol)" height="786" width="1766" /><figcaption>Evolution de la part des importations dans la consommation de volailles (Source : Anvol)</figcaption></figure>

</div>
<h2>L&eacute;g&egrave;re am&eacute;lioration du solde commercial</h2>En ce qui concerne la production, l&rsquo;Anvol fait &eacute;tat d&rsquo;une hausse de 12,1% en 2024, &laquo;&nbsp;gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation pour la vaccination contre l&rsquo;influenza aviaire et l&rsquo;application stricte de ses mesures de bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;interprofession. La production a retrouv&eacute; son niveau de 2019, pr&eacute;c&eacute;dant les &eacute;pizooties d&rsquo;IAHP &agrave; r&eacute;p&eacute;tition, avec pour principal b&eacute;n&eacute;ficiaire le poulet (+10,6% en 5 ans), les autres esp&egrave;ces &eacute;tant en recul&nbsp;(-13,9% pour le canard, -19,4% pour la dinde).&nbsp;La production ayant davantage progress&eacute; que la consommation, le taux d&rsquo;importation baisse&nbsp;l&eacute;g&egrave;rement pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 48,2% contre 50,0% en 2023 pour le poulet, la balance commerciale affichant un d&eacute;ficit de de 1,35 milliard d&rsquo;euros&nbsp;(1,25 milliard d&rsquo;euros toutes volailles confondues). Le taux d&rsquo;auto-approvisionnement remonte &agrave; 79,2%, contre 77,6% en 2023. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/3/8/6798315-1-fre-FR/506bfbaf358c-Volaille1.png" alt="Evolution du solde commercial, en tonnage et en valeur, des viandes de volailles (Source : Anvol)" height="884" width="1668" /><figcaption>Evolution du solde commercial, en tonnage et en valeur, des viandes de volailles (Source : Anvol)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Un plan pour construire 400 poulaillers en 5 ans</h2>L&rsquo;interprofession ne d&eacute;sesp&egrave;re pas de reconqu&eacute;rir,&nbsp;au moins en partie, des parts de march&eacute; au plan int&eacute;rieur. Elle estime que faire &eacute;merger 80 poulaillers par an pendant 5 ans permettrait de r&eacute;cup&eacute;rer 20 % des tonnages de viande de volaille import&eacute;s, une strat&eacute;gie qu&rsquo;elle d&eacute;voilera en 2026. &laquo;&nbsp;Les autorit&eacute;s doivent ainsi stopper la multiplication des contraintes administratives et r&eacute;glementaires, alors que la fili&egrave;re fran&ccedil;aise r&eacute;pond d&eacute;j&agrave; &agrave; des r&egrave;gles parmi les plus strictes du monde et qu&rsquo;elle est engag&eacute;e dans de bonnes pratiques volontaires, via son Pacte Ambition et bient&ocirc;t sa d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale&nbsp;&raquo;, argumente l&rsquo;interprofession, qui en appelle aussi aux citoyens.&nbsp;Probl&egrave;me&nbsp;: selon une enqu&ecirc;te diligent&eacute;e par l&rsquo;Anvol, 79% des Fran&ccedil;ais sont pour la construction de poulaillers&hellip; mais 53% contre leur installation pr&egrave;s de chez eux.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/poulet-les-francais-veulent-du-francais-meme-plus-cher" target="_blank" title="">Poulet : les Fran&ccedil;ais veulent du Fran&ccedil;ais, m&ecirc;me plus cher</a>
</aside>
En attendant, l&rsquo;interprofession poursuit son combat contre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">l&rsquo;accord UE-Mercosur</a> et r&eacute;clame l&rsquo;instauration de clause-miroirs ainsi que la r&eacute;duction des quotas d&rsquo;importation accord&eacute;s &agrave; l&rsquo;Ukraine. En ce qui concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-origine-de-toutes-les-viandes-gravee-dans-la-carte-de-tous-les-restaurants" target="_blank">l&rsquo;affichage de l&rsquo;origine en restauration hors domicile, d&eacute;sormais g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e &agrave; toutes les esp&egrave;ces</a>, que la&nbsp;viande soit achet&eacute;e crue ou&nbsp;transform&eacute;e, l&rsquo;Anvol qualifie le tout nouveau d&eacute;cret d&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;excellente nouvelle&nbsp;&raquo; m&ecirc;me si l&rsquo;interprofession aurait pr&eacute;f&eacute;r&eacute; que l&rsquo;affichage mentionne le pays d&rsquo;origine de la volaille et non une zone g&eacute;ographique du type &laquo; origine UE ou non UE &raquo;.

Avec 31,6kg par personne et par an, la volaille est passée devant le porc selon l’Anvol. La reprise de la production post-IAHP a permis de réfréner les importations de poulet, qui représentent néanmoins 48,2% de la consommation. L’interprofession pousse à la construction de 400 poulaillers dans les 5 ans à venir.

La volaille, la viande la plus consommée des Français en 2024

Contrairement &agrave; la semaine pass&eacute;e, le prix moyen enregistr&eacute; au MPF est rest&eacute; stable cette semaine. Apr&egrave;s une baisse cumul&eacute;e de 0,9 centime depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, un &eacute;quilibre semble s&rsquo;&ecirc;tre &eacute;tabli. La majorit&eacute; des acteurs souhaitent maintenir un cours stable, et les vendeurs adoptent une position ferme en sanctionnant les ench&egrave;res qu&rsquo;ils jugent trop basses. Les variations d&rsquo;ench&egrave;res sont toujours plus importantes le jeudi ; n&eacute;anmoins, elles restent rares et n&rsquo;affectent pas la stabilit&eacute; du prix moyen.<ul><li><a href="https://www.marche-porc-francais.com/extranet/extranetMPF/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth0725.pdf" target="_blank" title="">Acc&eacute;dez &agrave; la note de conjoncture d&eacute;taill&eacute;e ici.</a></li></ul>&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;&#8203;

Note conjoncture : le marché du porc français - semaine n° 7 / 2025 (Semaine du 10 févr. 2025 au 16 févr. 2025)

Stabilité au MPF : Le marché du porc trouve son équilibre

Avec avoir baiss&eacute; de 2,7% en 2023, la collecte de lait de vache a augment&eacute; de 1,3% en 2024, selon l&rsquo;enqu&ecirc;te mensuelle laiti&egrave;re de FranceAgriMer et de la Statistique agricole. En 2024, la collecte s&rsquo;est ainsi &eacute;tablie &agrave; 23,1 milliards de litres. La part du lait bio a baiss&eacute; pour repr&eacute;senter &agrave; 5,1% de la collecte totale en 2024 contre 5,4% en 2023. La part de lait AOP/IGP est quant &agrave; elle pass&eacute;e de 15,7% &agrave; 16,0%. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/9/9/6789963-1-fre-FR/de45e91ffa4f-Collecte.jpg" alt="Evolution de la collecte de lait de vache en moyenne annuelle et quinquennale (Source : Agreste &ndash; FranceAgriMer)" height="1082" width="1908" /><figcaption>Evolution de la collecte de lait de vache en moyenne annuelle et quinquennale (Source : Agreste &ndash; FranceAgriMer)</figcaption></figure>

</div>
Le prix moyen &agrave; teneurs r&eacute;elles du lait conventionnel a baiss&eacute; de 0,4% &agrave; 469,6 euros les 1000 litres tandis que celui du lait bio a progress&eacute; de 0,5% &agrave; 517,1 euros les 1000 litres. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/9/9/6789966-1-fre-FR/b9e03d3c5a4b-Prix.jpg" alt="Evolution du prix du lait de vache &agrave; teneurs r&eacute;elles entre 2021 et 2024 (Source : Agreste - FranceAgriMer)" height="1068" width="1750" /><figcaption>Evolution du prix du lait de vache &agrave; teneurs r&eacute;elles entre 2021 et 2024 (Source : Agreste - FranceAgriMer)</figcaption></figure>

</div>
Avec 500,0 millions de litres, la collecte de lait de ch&egrave;vre a baiss&eacute; de 3,2% en 2024 tandis que celle de lait de brebis, &agrave; 290,6 millions de litres, a recul&eacute; de 0,7%.

La collecte de lait de vache a augmenté de 1,3% en 2024. Le prix moyen du lait conventionnel a baissé de 0,4% à 469,6 euros les 1000 litres tandis que celui du lait bio a progressé de 0,5% à 517,1 euros les 1000 litres.

En 2024, une collecte de lait en légère hausse et un prix stable

Agneaux - L&rsquo;activit&eacute; commerciale dans le vivant refl&egrave;te l&rsquo;&eacute;tat des ventes dans le secteur aval. L&rsquo;agneau n&rsquo;est pas un produit pl&eacute;biscit&eacute; &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e avec un recul des ventes en boucherie et GMS. N&eacute;anmoins les volumes en laitons sous signe de qualit&eacute; restent en nombre limit&eacute; ce qui permet une att&eacute;nuation de la baisse. En revanche, le tri est beaucoup plus s&eacute;v&egrave;re dans les agneaux gris, qui subissent pleinement la concurrence des grosses sorties de Lacaunes, avec des tarifs revus &agrave; la baisse.Brebis &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre est plus &eacute;toff&eacute;, et en accord avec les besoins du march&eacute;. Les tarifs se r&eacute;tractent, mais restent attractifs dans les bonnes brebis lourdes. La tendance est baissi&egrave;re dans les Lacaunes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce sera plus calme avec des tarifs qui devraient se maintenir . <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>