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    <figcaption>Conf&eacute;rence FARM 2025</figcaption>
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<h4 class="MsoNoSpacing" style="text-align:left;">&#9199;&#65039; Retrouvez d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la journ&eacute;e du 28 janvier en replay sur notre cha&icirc;ne YouTube</h4><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://youtube.com/playlist?list=PL5FOb_jF0SdWiS_nsNKekuy2j7TP84Cyt&amp;si=sCrBXIpWQAxPUjjs?autoplay=0"
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    <figcaption>Replay Conf&eacute;rence FARM 2025</figcaption>
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<p class="MsoNoSpacing" style="text-align:left;"><strong>Des experts issus de diff&eacute;rents pays :</strong></p><ul><li><strong>19 experts europ&eacute;ens</strong>, majoritairement issus de France, d'Italie et de Belgique</li><li><strong>9 experts africains</strong> repr&eacute;sentant cinq pays (C&ocirc;te d'Ivoire, Mali, Maroc, Burkina Faso, Togo)</li><li><strong>4 experts des Am&eacute;riques</strong> (&Eacute;tats-Unis, Br&eacute;sil, Mexique)</li></ul><p>&nbsp;</p><p><strong>Temps forts de la conf&eacute;rence</strong> :</p><ul><li>3 tables rondes th&eacute;matiques sur la transformation agricole et la mesure d'impact</li><li>1 keynote sur les apports de la recherche aux pratiques des acteurs</li><li>1 session d'ouverture et de cl&ocirc;ture par les grandes organisations internationales (Banque mondiale, Fonds des Nations Unies pour le d&eacute;veloppement agricole et Union africaine)</li><li>La remise du premier Prix de la Fondation FARM &agrave; <strong>Koulibi Fid&egrave;le Zongo</strong>, enseignant-chercheur au Burkina Faso et <strong>laur&eacute;at 2025</strong> pour ses travaux en agro-p&eacute;dologie</li><li>Un format hybride associant 25 intervenants en pr&eacute;sentiel et 7 en distanciel avec traduction simultan&eacute;e fran&ccedil;ais-anglais</li></ul><p>&nbsp;</p><p><strong>Nous remercions chaleureusement nos soutiens </strong>institutionnels - le minist&egrave;re de l'Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire et le minist&egrave;re de l'Europe et des Affaires &eacute;trang&egrave;res - et Apexagri, ainsi que <strong>l'ensemble des participants</strong> qui ont contribu&eacute; &agrave; la r&eacute;ussite de cet &eacute;v&eacute;nement, notamment lors des moments d'&eacute;change avec le public.</p><p>&nbsp;</p><p>Voir les photos de la Conf&eacute;rence&nbsp;: <a href="https://fondation-farm.org/actualite/conference-farm-2025-merci/">https://fondation-farm.org/actualite/conference-farm-2025-merci/</a></p>


La conférence FARM 2025 "Transformer les agricultures : mesurer l'impact pour mieux investir ?" a réuni 32 intervenants internationaux à la Cité internationale universitaire de Paris, rassemblant au total 500 participants, dont 300 en présentiel et 200 à distance.

Revivez la conférence FARM 2025 en vidéo !

BCAE 2 : entrée en vigueur en 2025

Face à une taxation des engrais russes, les céréaliers tirent la sonnette d’alarme

Bovins viande – Hausse dans les femelles et baisse en JB.

<p>A la veille du Salon de l&rsquo;agriculture, o&ugrave; s&rsquo;est rendu Christophe Hansen, le Commissaire europ&eacute;en &agrave; l&rsquo;agriculture et &agrave; l&rsquo;alimentation, la Commission europ&eacute;enne a pr&eacute;sent&eacute; sa <em>&laquo; vision&nbsp;&raquo;</em> pour un secteur agricole et agroalimentaire europ&eacute;en &laquo;&nbsp;<em>prosp&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;. Le document, d&rsquo;une trentaine de pages, constitue une nouvelle brique dans la construction de la future Pac, apr&egrave;s celle pos&eacute;e dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-dialogue-strategique-premiere-amorce-de-la-future-reforme-de-la-pac-post-2027" target="_blank">le Dialogue strat&eacute;gique pr&eacute;sent&eacute; en septembre dernier</a>, en attendant la proposition l&eacute;gislative de la Commission. Comme sur le sugg&egrave;re son intitul&eacute;, la &laquo;&nbsp;Vision&nbsp;&raquo; ne fait pas dans le d&eacute;tail, notamment sur la question budg&eacute;taire, et outrepasse l&rsquo;horizon 2027, tout en mentionnant la mise en &oelig;uvre de mesures avant cette &eacute;ch&eacute;ance, notamment en terme de simplification.</p><h2>Budget et distribution des aides</h2><p>Rappelant le r&ocirc;le &laquo;&nbsp;<em>crucial</em>&nbsp;&raquo; des paiements directs, qui repr&eacute;sentent en moyenne 23% du revenu agricole (2020), la Commission juge que les aides publiques au titre de la PAC restent &laquo;&nbsp;<em>un &eacute;l&eacute;ment essentiel pour soutenir les revenus des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;. Mais il faudra attendre le prochain Cadre financier pluriannuel pour conna&icirc;tre le budget qui sera allou&eacute; &agrave; la Pac post-2027. En ce qui concerne les crit&egrave;res d&rsquo;attribution des aides, la &laquo;&nbsp;Vision&nbsp;&raquo; estime n&eacute;cessaire d'&oelig;uvrer &agrave; &laquo;&nbsp;<em>une r&eacute;partition plus &eacute;quitable des aides publiques</em>&nbsp;&raquo;, davantage ax&eacute;es sur les agriculteurs qui participent activement &agrave; la production alimentaire, sur la vitalit&eacute; &eacute;conomique des exploitations et sur la pr&eacute;servation de l&rsquo;environnement. &laquo; <em>Le but est d'orienter davantage les aides vers les agriculteurs qui en ont le plus besoin, en accordant une attention particuli&egrave;re aux agriculteurs situ&eacute;s dans des zones soumises &agrave; des contraintes naturelles, aux jeunes agriculteurs et aux nouveaux agriculteurs, ainsi qu'aux exploitations mixtes</em>&nbsp;&raquo;. Il est par ailleurs envisag&eacute; de donner la priorit&eacute; &agrave; la production de produits agricoles &laquo;&nbsp;<em>essentiels &agrave; l'autonomie strat&eacute;gique et &agrave; la r&eacute;silience de l'UE</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-le-spectre-de-la-decroissance-s-eloigne-place-au-debat-sur-la-re-distribution-des-aides" target="_blank" title="">Pac : le spectre de la d&eacute;croissance s&rsquo;&eacute;loigne, place au d&eacute;bat sur la (re)distribution des aidesution-des-aides</a>
</aside>
<p>L'utilisation accrue de mesures comme la d&eacute;gressivit&eacute; (r&eacute;duction des paiements) et le plafonnement sont aussi &agrave; l&rsquo;ordre du jour, &laquo;&nbsp;<em>en tenant compte des r&eacute;alit&eacute;s structurelles et sectorielles diff&eacute;rentes des &Eacute;tats membres&nbsp;</em>&raquo;. Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-4-4-eau-de-paris-77-de-phytos-pour-4-centimes-du-m3-grace-au-pse" target="_blank">PSE</a>, aides &agrave; l&rsquo;investissement et outils de gestion des crises et des risques seront de nouveau soutenus. A noter la mise au point d'une boussole de la durabilit&eacute; dans les exploitations, un outil facultatif d'&eacute;valuation comparative, afin de simplifier les obligations d'information en mati&egrave;re de durabilit&eacute; et de pr&eacute;senter leurs progr&egrave;s.</p><h2>Une strat&eacute;gie ciblant les jeunes et un Observatoire des terres</h2><p>Consid&eacute;rant que l&rsquo;avenir de la souverainet&eacute; alimentaire europ&eacute;enne en 2040 repose sur les &eacute;paules des jeunes et des nouveaux agriculteurs d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, la Commission pr&eacute;sentera cette ann&eacute;e une Strat&eacute;gie de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, destin&eacute;e &agrave; lever les obstacles au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. A cette fin sera lanc&eacute; un Observatoire europ&eacute;en des terres agricoles, destin&eacute; &agrave; renforcer la transparence et la coop&eacute;ration dans des domaines tels que les transactions fonci&egrave;res et les transferts de droits d&rsquo;utilisation des terres, l&rsquo;&eacute;volution des prix et le comportement sur le march&eacute;, les changements dans l&rsquo;utilisation des terres, ainsi que la perte de terres agricoles et naturelles.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le secteur agroalimentaire de l&rsquo;UE a g&eacute;n&eacute;r&eacute; une valeur ajout&eacute;e de plus de 900 milliards d&rsquo;euros en 2022 et fourni des emplois &agrave; environ 30 millions de personnes, soit environ 15% de l&rsquo;emploi total dans l&rsquo;Union. L&rsquo;UE est le premier exportateur agroalimentaire au monde : son exc&eacute;dent commercial n&rsquo;a cess&eacute; de cro&icirc;tre au fil des ans, pour atteindre 70 milliards d&rsquo;euros en 2023. En revanche, la situation est tr&egrave;s diff&eacute;rente en ce qui concerne, entre autres, l&rsquo;approvisionnement en produits de la p&ecirc;che et de l&rsquo;aquaculture et en ol&eacute;agineux et prot&eacute;agineux, pour lequel l&rsquo;Union est fortement d&eacute;pendante des importations.</p>
</aside>
<h2>Une attention particuli&egrave;re pour l&rsquo;&eacute;levage&hellip;</h2><p>Consid&eacute;rant l&rsquo;&eacute;levage comme &laquo;&nbsp;<em>une composante fondamentale de l&rsquo;agriculture, de la comp&eacute;titivit&eacute; et de la coh&eacute;sion de l&rsquo;Union</em>&nbsp;&raquo;, la Commission pr&eacute;voit de lancer cette ann&eacute;e un axe de travail d&eacute;di&eacute;, au service &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;une chaine de production animale&nbsp;d&rsquo;excellence&nbsp;</em>&raquo;. Seront abord&eacute;es diff&eacute;rentes probl&eacute;matiques telles que la durabilit&eacute; (quels mod&egrave;les de production&nbsp;?), l&rsquo;empreinte climatique et environnementale (prairies), la concurrence internationale (r&eacute;ciprocit&eacute; des normes, &eacute;tiquetage de l&rsquo;origine) ou encore le d&eacute;veloppement de l&rsquo;innovation.</p><p>En ce qui concerne plus sp&eacute;cifiquement le bien-&ecirc;tre animal, la Commission affirme qu&rsquo;elle &laquo;&nbsp;<em>veillera &agrave; ce que les futures propositions l&eacute;gislatives appliquent les m&ecirc;mes normes pour les produits fabriqu&eacute;s dans l&rsquo;UE et ceux import&eacute;s &agrave; partir de pays tiers</em>&nbsp;&raquo;, dans le respect des r&egrave;gles de l&rsquo;OMC et sur la base d&rsquo;une analyse d&rsquo;impact. Sur le sujet, elle prendra &eacute;galement en compte les pr&eacute;occupations exprim&eacute;es par nos concitoyens.</p><h2>&hellip; et pour les produits phytosanitaires</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>La Commission examinera attentivement toute nouvelle interdiction de pesticides si des solutions de remplacement ne sont pas encore disponibles, &agrave; moins que le pesticide concern&eacute; ne repr&eacute;sente une menace pour la sant&eacute; humaine ou l&rsquo;environnement, sur lequel se fonde la viabilit&eacute; de l&rsquo;agriculture&nbsp;</em>&raquo;. Constatant que l&rsquo;introduction de solutions de remplacement n&rsquo;a pas suivi le m&ecirc;me rythme que le retrait des substances actives du march&eacute;, la Commission pr&eacute;sentera, dans le cadre du train de mesures de simplification, une proposition acc&eacute;l&eacute;rant l&rsquo;acc&egrave;s des biopesticides au march&eacute; de l&rsquo;UE. Elle&nbsp;&eacute;tablira par ailleurs un principe selon lequel les pesticides les plus dangereux interdits dans l&rsquo;UE pour des raisons sanitaires et environnementales ne&nbsp;seront pas r&eacute;introduits dans l&rsquo;UE par l&rsquo;interm&eacute;diaire de produits import&eacute;s. Pour progresser sur ce point, elle lancera en 2025 l&rsquo;analyse d&rsquo;impact qui examinera les incidences sur la position concurrentielle de l&rsquo;UE et les implications internationales et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, proposera la modification du cadre juridique applicable. De m&ecirc;me, elle &eacute;valuera &eacute;galement la question de l&rsquo;exportation de produits chimiques dangereux, y compris de pesticides, qui sont interdits dans l&rsquo;UE.</p><h2>Haro sur les pratiques commerciales d&eacute;loyales intra et extra-europ&eacute;ennes</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>Les pratiques selon lesquelles les agriculteurs sont syst&eacute;matiquement contraints de vendre &agrave; des prix inf&eacute;rieurs aux co&ucirc;ts ne seront pas tol&eacute;r&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, avertit la Commission. Ce sera l&rsquo;objet de la r&eacute;vision de la Directive sur les pratiques commerciales et de celle du r&egrave;glement OCM. Afin de renforcer la transparence quant &agrave; la mani&egrave;re dont les co&ucirc;ts et les marges sont fix&eacute;s et partag&eacute;s dans la cha&icirc;ne alimentaire, la Commission s&rsquo;appuiera sur la cr&eacute;ation r&eacute;cente de l&rsquo;Observatoire de la cha&icirc;ne agroalimentaire de l&rsquo;UE (AFCO). Dans le cadre du futur filet de s&eacute;curit&eacute; commun, attendu cette ann&eacute;e,&nbsp;l&rsquo;UE compte aussi&nbsp;prot&eacute;ger les Etats membres des partenaires commerciaux qui recourent &agrave; &laquo;&nbsp;<em>une concurrence d&eacute;loyale et &agrave; des actions unilat&eacute;rales qui ciblent ill&eacute;galement notre secteur agroalimentaire</em>&nbsp;&raquo;, en usant pour cela de tous les moyens disponibles (OMC, instrument anti-coercition)</p><h2>L&rsquo;agriculture dans la &laquo;&nbsp;boussole de comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo;</h2><p>En janvier dernier, la Commission europ&eacute;enne a pr&eacute;sent&eacute; sa &laquo;&nbsp;boussole&nbsp;&raquo; destin&eacute;e &agrave; restaurer la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;ensemble des secteurs &eacute;conomiques, dont l&rsquo;agriculture, et consistant &agrave; &eacute;valuer l&rsquo;incidence des r&egrave;glements de l&rsquo;Union sur les agriculteurs et les PME agroalimentaires de l&rsquo;UE, sur le commerce et sur les risques de dommages. La boussole a aussi vocation &agrave; examiner &laquo;&nbsp;<em>de mani&egrave;re approfondie&nbsp;</em>&raquo; les implications des&nbsp;accords de libre-&eacute;change en cours de n&eacute;gociation pour les agriculteurs de l&rsquo;UE et la durabilit&eacute; au niveau mondial. En ce qui concerne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">l&rsquo;accord UE-Mercosur</a>, le document de l&rsquo;UE mentionne la r&eacute;serve d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros qui devrait &ecirc;tre act&eacute;e dans le prochain Cadre financier pluriannuel.</p><h2>Un effort &laquo;&nbsp;sans pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;&raquo; en mati&egrave;re de simplification</h2><p>S&rsquo;inspirant du rapport de Mario Draghi, ancien pr&eacute;sident de la Banque centrale europ&eacute;enne (BCE), sur l&rsquo;avenir de la comp&eacute;titivit&eacute; europ&eacute;enne, pointant des exigences et des obligations de d&eacute;claration excessives entravant la comp&eacute;titivit&eacute; et l&rsquo;innovation, la Commission d&eacute;ploiera un effort de simplification &laquo;&nbsp;<em>sans pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;</em>&raquo; dans le secteur agroalimentaire. &laquo;&nbsp;<em>Il n&rsquo;appartient pas &agrave; l&rsquo;Union de concevoir en d&eacute;tail les pratiques &agrave; respecter dans les exploitations, lit-on dans le texte. De nombreuses demandes de d&eacute;rogation &agrave; ces obligations, souvent justifi&eacute;es par des sp&eacute;cificit&eacute;s nationales et r&eacute;gionales, ont d&eacute;montr&eacute; que les approches universelles ne sont pas l&rsquo;outil le plus appropri&eacute; pour un secteur aussi diversifi&eacute;&nbsp;</em>&raquo;. La Commission proposera au deuxi&egrave;me trimestre 2025 un ensemble complet de mesures de simplification du cadre l&eacute;gislatif agricole actuel.</p>


L’exécutif européen a présenté sa « Vision » de l’agriculture à horizon 2040, posant les jalons de la Pac post-2027, avec pour objectif de garantir la compétitivité à long terme, la résilience et le développement durable de l'agriculture et de l'alimentation de l'Union. Certaines mesures, en matière de simplification ou de lutte contre la concurrence déloyale seront engagées dès cette année. Le texte fait l’impasse sur le budget.

Quelle Pac après 2027 ? Les jalons de la Commission européenne

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;amour est tout pr&egrave;s&nbsp;&raquo;&nbsp;: telles sont les affichettes qui, d&rsquo;ici &agrave; quelques mois, permettront aux clients des magasins Auchan, Carrefour, Casino-Monoprix, Coop&eacute;rative U et Intermarch&eacute; de trouver en grandes surfaces et sans interm&eacute;diaire les produits de ceux qui exploitent de petites surfaces, et au prix qu&rsquo;ils auront d&eacute;cid&eacute; et n&eacute;goci&eacute; avec la direction des magasins &laquo;&nbsp;tout pr&egrave;s&nbsp;&raquo;. La r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l&rsquo;&eacute;mission de M6, <em>L&rsquo;amour est dans le pr&eacute;</em>, est patente et pour cause&nbsp;: l&rsquo;initiative est sign&eacute;e Karine Le Marchand qui, au Salon de l&rsquo;agriculture, a conclu <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-amour-est-tout-pres-la-grande-distribution-fait-du-charme-aux-agriculteurs" target="_blank">une op&eacute;ration de s&eacute;duction aupr&egrave;s de cinq patrons de la grande distribution</a> au b&eacute;n&eacute;fice de l&rsquo;agriculture, elle qui avait d&eacute;j&agrave; mouill&eacute; la cotte lors des manifestations de l&rsquo;hiver dernier et qui peut se targuer d&rsquo;en conna&icirc;tre un rayon, parfois cru mais pas que, sur le milieu.</p><h2>Des relations sentimentales aux relations commerciales</h2><p>A quelques heures de la fin des n&eacute;gociations commerciales, Karine Le Marchand va donc jouer &agrave; la marchande, en affichant (b&eacute;n&eacute;volement) sa trombine, sur les affichettes &laquo;&nbsp;L&rsquo;amour est tout pr&egrave;s&nbsp;&raquo;&nbsp;ou encore &laquo;&nbsp;Alerte surproduction&nbsp;&raquo;, op&eacute;ration ciblant les produits de saison, locaux ou pas, mais fran&ccedil;ais dans tous les cas. &laquo; <em>Il faut que les Fran&ccedil;ais sachent ce qu&rsquo;ils ont dans leurs saucisses</em> &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; l&rsquo;animatrice au micro de RTL, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la transparence de l&rsquo;origine, qui est aussi sur la table de l&rsquo;op&eacute;ration.&nbsp;Elle ne songeait sans doute pas &agrave; la Morteau, ch&egrave;re &agrave; notre ministre de l&rsquo;Agriculture.</p><p>Bien &eacute;videmment, pas plus que l&rsquo;&eacute;mission t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e n&rsquo;a vocation &agrave; combler le d&eacute;ficit sentimental des campagnes, mais davantage &agrave; capter les annonceurs, dont la grande distribution, l&rsquo;op&eacute;ration&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;amour est tout pr&egrave;s&nbsp;&raquo;&nbsp;ne va &laquo;&nbsp;<em>ni sauver l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise, ni r&eacute;&eacute;quilibrer les rapports de force&nbsp;</em>&raquo;, comme l&rsquo;a soulign&eacute; La coop&eacute;ration agricole, tout en saluant une initiative &laquo;&nbsp;<em>glamour</em>&nbsp;&raquo;. On n&rsquo;est d&rsquo;autant plus enclin &agrave; le penser que le leader du secteur boycotte l&rsquo;op&eacute;ration, la d&eacute;marche &eacute;tant sans doute trop consensuelle pour que Michel-Edouard Leclerc daigne paraitre sur la photo, tout comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lidl-depart-de-michel-biero-l-enseigne-allemande-tiendra-t-elle-ses-promesses-aux-agriculteurs" target="_blank">Lidl</a>, qui pourtant f&ecirc;tait cette ann&eacute;e ses 10 ans de pr&eacute;sence au Salon de l&rsquo;agriculture.</p><h2>Karine mais aussi Clarisse, Clotilde, Louna, Lauralie, C&eacute;line et Louane</h2><p>L&rsquo;initiative a n&eacute;anmoins le m&eacute;rite d&rsquo;exister et l&rsquo;animatrice, d&eacute;sormais m&eacute;diatrice et des c&oelig;urs (saison 20) et des comptes (saison 1) , s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; en assurer le suivi, en attendant la 4<sup>&egrave;me</sup> saison de la loi Egalim, dans les cartons, si ce n&rsquo;est d&eacute;j&agrave; dans la presse &agrave; cartons qui tr&ocirc;ne au fond de la r&eacute;serve de chaque supermarch&eacute;. L&rsquo;op&eacute;ration de Karine Le Marchand restera assur&eacute;ment un temps fort du SIA 2025, qui aura eu, a contrario, la bonne id&eacute;e de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculteurs-au-caeur-du-salon-fini-les-discours-politiques" target="_blank">mettre en sourdine les animaux politiques de tous poils</a>, l&rsquo;absence d&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance &eacute;lectorale (a priori) cette ann&eacute;e expliquant aussi cela.</p><p>Pleinchamp, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-quart-de-siecle-au-service-de-l-agriculture-pleinchamp-fait-peau-neuve-pour-ses-25-ans" target="_blank">qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 25 ans</a>, a eu aussi &agrave; c&oelig;ur de mettre &agrave; l&rsquo;honneur d&rsquo;autres stars f&eacute;minines. Elles s&rsquo;appellent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-ne-reflechit-pas-a-la-force-de-nos-bras-mais-avec-notre-tete-.-pour-ces-etudiantes-en-agriculture-les-femmes-ont-toute-leur-place" target="_blank">Axelle, Clarisse, Clotilde, Louna, Lauralie</a>, cinq lyc&eacute;ennes qui disent leur amour pour le m&eacute;tier mais aussi leurs appr&eacute;hensions, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-veau-a-la-tomme-l-installation-de-celine-l-histoire-d-une-petite-annonce-et-d-un-grand-projet" target="_blank">C&eacute;line, devenue &eacute;leveuse en r&eacute;pondant &agrave; une petite annonce de deux lignes</a> ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-lycee-agricole-de-venours-86-un-club-ferme-bras-ouverts-aux-nima" target="_blank">Louane, une fr&ecirc;le et surmotiv&eacute;e Nima</a> bien d&eacute;cid&eacute;e &agrave; prendre la Jersiaise par les cornes. On ajoute Annie (Genevard) &agrave; la liste, m&ecirc;me si la ministre de l&rsquo;Agriculture,&nbsp;sur le front de la souverainet&eacute; alimentaire, qui est le sujet de Karine, n&rsquo;a pas accroch&eacute;&nbsp;&agrave; son tableau un d&eacute;but de r&eacute;vision de l&rsquo;accord &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-revision-du-mecanisme-du-prix-d-entree-des-tomates-marocaines" target="_blank">tomate contre bl&eacute;&nbsp;</a>&raquo; avec le Maroc, premier pays invit&eacute; d&rsquo;honneur dans l&rsquo;histoire du SIA. La visite du Roi du Maroc, Mohamed VI, surnomm&eacute; M6, avait &eacute;t&eacute; m&ecirc;me pressentie Porte de Versailles. On s&rsquo;est consol&eacute; avec M6 et Karine.</p>


[Edito] Tout en continuant d’embrasser la lutte contre le désert sentimental des campagnes, l’animatrice de « L’amour est dans le pré », va s’afficher en tête de gondole des grandes surfaces pour défendre la marge des agriculteurs, double médiatrice des cœurs et des comptes qu'elle est désormais.