Prairies : un niveau de pousse exceptionnel au 20 octobre

A un mois de la fin de la campagne, sous l’effet de températures élevées et de sols humides, la production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 28% à la moyenne observée sur la période 1989-2018, selon Agreste.

Alors qu’il reste encore un mois avant la fin de la campagne, le niveau habituel de production annuelle est d’ores-et-déjà dépassé de 24% et devrait faire de 2024 une année record, sans grande surprise, compte-tenu de la pluviométrie hors-norme de l’année. « Avec l’humidité parfois excessive des sols, l’herbe n’a toutefois pas pu être entièrement valorisée du fait des difficultés d’accès aux prairies », relativise la note d’Agreste.

Evolution de la production des prairies permanentes au 20 octobre (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)
Evolution de la production des prairies permanentes au 20 octobre (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)

Seul le Roussillon, aux prises à un sécheresse confinant à la semi-aridité, toutes les régions fourragères sont en situation de production excédentaire, dépassant les 50% dans 10% des prairies permanentes.

Indicateur de rendement des prairies permanentes par région au 20 octobre 2024 (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)
Indicateur de rendement des prairies permanentes par région au 20 octobre 2024 (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)

Les estimations sont issues du modèle de simulation (STICS-Prairies) associant Météo-France, l’INRAE et le service statistique du ministère de l’Agriculture, calculant les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain.