Plaine du Roussillon : le niveau des nappes phréatiques historiquement bas ! Quelles conséquences pour ce territoire ?
Malgré une amélioration générale de la situation des nappes phréatiques, avec 70 % des niveaux au-dessus des normales mensuelles, l'état des nappes du Languedoc, du Roussillon et d'une partie de la Corse est défavorable, voire préoccupant.
La pluviométrie de ce printemps particulièrement importante a permis de soutenir voire de recharger les nappes mais ce n'est pas le cas pour celles situées sur le territoire des Pyrénées-Orientales, de l'Aude et de la Corse. Elles affichent même un niveau plus bas que l'année dernière ! Le rapport du BRGM publié le lundi 16 septembre 2024 souligne que « l'état des nappes est très préoccupant » pour celles situées sur la plaine du Roussillon et le massif des Corbières. Une situation également inquiétante sur le Cap Corse et les plaines orientales de l'île de beauté où les niveaux sont jugés « modérément bas à très bas ».
Un risque de salinisation et de pénurie d'eau
Lorsque le niveau d'eau des nappes phréatiques est trop bas, il y a un risque d'infiltration d'eau de mer dans les nappes côtières. Un danger qui risquerait de contaminer l'eau douce si un tel scénario se produisait. Irrigation et consommation d'eau seraient donc impropres. Les Pyrénées-Orientales ont déjà subi les conséquences de la pénurie d'eau. En 2023, la Chambre d'agriculture avait évalué le préjudice économique à 367 millions d'euros. Qu'en sera-t-il l'été prochain si le niveau des nappes est déjà, au mois de septembre, historiquement bas ?