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Bovins viande – Les tarifs sont stables dans les femelles.
Bovins de boucherie – La période des moissons et des foins accapare les éleveurs, avec des conditions climatiques très changeantes. Pas de canicule cette année, mais c’est une succession de perturbations orageuses qui traverse le pays. L’été tant attendu va-t-il enfin arriver ? Le manque de soleil est néfaste pour le moral et peu encourageant pour la dépense, notamment dans les viandes à griller.
Au niveau commercial, l’offre est amoindrie, car de nombreuses structures commerciales ont réduit leur activité avec le début des vacances. Cela permet une relative stabilité des prix avec un équilibre entre une offre faible et une demande atone. Les femelles de qualité bouchère sont moins recherchées avec des Parisiens qui fuient la capitale pour éviter les désagréments des JO. Les boucheries ne seront pas la cible des nombreux touristes qui seront présents. La demande se reporte sur les zones de villégiature, mais avec une clientèle plus attentive aux prix. Le commerce est calme pour des tarifs qui ne montrent pas d’évolution dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Limousines Aubrac ou Charolaises. Le commerce est également très calme pour les allaitantes R de conformation avec des tarifs juste maintenus.
Réformes laitières – Les industriels qui souffrent de stock important de minerai surgelé adaptent leur activité pour répondre à une demande en frais et qui se réoriente sur les magasins des zones de vacances. Les tarifs se maintiennent sans difficulté pour les bonnes vaches, Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Le tri est en revanche plus sévère à l’encontre des animaux en manque de viande (P-). Les taureaux de réformes se maintiennent.
Jeunes bovins – Le marché du jeune bovin reste tendu dans un environnement peu favorable, avec des pays du sud de l’Europe (Grèce, Italie…) sous la canicule. L’offre est largement suffisante pour couvrir la demande ce qui influe négativement sur les prix. La décroissance tarifaire observée depuis quelques semaines est inquiétante, car les animaux qui sortent ne couvrent pas les coûts de production, ce qui pourrait être préjudiciable pour de futures mises en place.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce sera régulier avec des volumes toujours contenus dans les vaches R, avec des tarifs stables. Le placement restera compliqué dans les femelles de qualité bouchère.
Bovins de races laitières : La faiblesse de l’offre devrait amener un peu plus de fermeté pour les bonnes laitières.
Jeunes bovins : Le commerce restera très calme avec des tarifs difficilement reconduits.