Bovins viande – Les tarifs sont positifs dans les jeunes bovins.

Bovins de boucherie – Alors que les ensilages de maïs se poursuivent au gré des aléas climatiques, les éleveurs se montrent très préoccupés de la qualité présente dans les fourrages, avec des maïs immatures. Les travaux d’automne accaparent également les éleveurs, avec la préparation de l’hivernage des animaux en zone d’élevage. En zone de polyculture, les agriculteurs seront très vite accaparés par les semis de blé.

L’activité commerciale est plus calme sur le marché de la viande, mais les abatteurs doivent gérer l’adéquation entre des disponibilités amoindries par les travaux de saison et une demande qui se tasse avec les vacances, la fermeture des cantines et des choix budgétaires compliqués pour les familles en cette fin de mois. On observe également une certaine volonté de la filière aval de maintenir des niveaux de prix « convenables » pour l’élevage allaitant, dont les coûts de production et d’engraissement restent élevés. Sur les marchés en vif, les tarifs se maintiennent dans le domaine des bonnes femelles Blondes d’Aquitaine ou Parthenaises, Limousines ou les Charolaises de qualité bouchère. Les Charolaises et l’ensemble des génisses et jeunes vaches R correctement finies se maintiennent sur un marché équilibré, mais qui tend à se durcir dans l’entrée de gamme, face aux écarts de prix générés par la chute des réformes laitières. La concurrence entre les avants de laitières et de race à viande est marquée.

Réformes laitières – Même si les ensilages de maïs et le début des semis de blé amoindrissent les volumes en direction des abattoirs, ces derniers ont suffisamment de marchandise pour les besoins du moment (vacances) dans leurs unités de transformation. Les abatteurs maintiennent une pression sur les prix dans les bonnes vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, mais c’est dans les vaches de milieux de gamme et bas de gamme que la baisse est plus sévère avec un tri marqué dans les vaches P2 ou P1. La demande reste réservée dans les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Si la demande intérieure se tasse à la veille des vacances, l’activité à l’export reste soutenue. Les tarifs sont dans une tendance positive dans les Charolais, Limousins, croisés ou Blonds d’Aquitaine, alors que les laitiers restent impactés par la pression sur les vaches.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le commerce sera régulier et les tarifs qui vont maintenir dans les femelles de qualité bouchère. La tendance va se durcir pour les Charolaises notamment dans l’entrée de gamme.  

Bovins de races laitières : Le recul de l’offre généré par les travaux de saison va amoindrir la pression des abatteurs.

Jeunes bovins : La fermeté de la demande à l’export et les niveaux de prix pratiqués chez nos voisins européens seront favorables pour une poursuite de la hausse.

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