Bovins maigres – Les tarifs se stabilisent.

Bovins d’embouche et d’élevage – l’activité commerciale est assez soutenue dans le bétail maigre avec des engraisseurs qui ont des besoins de rotations après un appel un peu plus prononcé des abatteurs pour compenser le recul de l’offre dans les fermes. Face à des tarifs un peu plus fermes dans la viande, le commerce est assez fluide dans l’ensemble du bétail destiné à l’embouche. La demande dans les herbagères reste présente, malgré l’avancement de la saison.

Broutards – Alors que les volumes de broutards disponibles sont de plus en plus contraints, par la fonte du cheptel allaitant, le développement des besoins sur les pays tiers (Algérie, Tunisie, Liban…) dope les échanges, alors que nos clients traditionnels que sont l’Italie et l’Espagne peinent à couvrir leurs besoins. En quelques années, l’Espagne est devenue la plaque tournante des expéditions hors UE. L’Italie est depuis peu également fournisseuse de taurillons (issus de France) au marché algérien. Les grosses structures d’engraissement permettent de livrer des volumes d’animaux homogènes importants. Ces opérations ne peuvent se faire de France au regard des contraintes administratives et du manque de grosses structures de repousse. Les besoins de ces pays sont conséquents, et les moyens qu’ils déploient pour acheter nos mâles sont importants. Le résultat est l’envolée des prix que les éleveurs observent depuis des mois sur les marchés. Les grandes structures d’engraissement (Française, Italienne ou Espagnole) ont besoin de flux régulier de bétail dans une offre limitée. Ce phénomène de dynamique à l’export a été renforcé par la volonté des industriels français de redonner vie à la filière jeune bovin afin de compenser dans les années futures et déjà aujourd’hui le manque de femelles.

L’animation commerciale reste soutenue, avec des niveaux tarifaires très confortables pour les broutards lourds et les taurillons herbés et vaccinés. La demande est également présente dans la marchandise plus commune, pour les tarifs qui sont en phase avec la qualité, le poids ou le type d’animaux (race pure ou croisé). En ce qui concerne les femelles, la demande reste soutenue pour les bonnes laitonnes herbées, que ce soit pour l’exportation vers l’Italie, l’Espagne ou pour le marché intérieur français. Les femelles communes non vaccinées se vendent également sans trop de difficultés.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le commerce devrait profiter des faibles disponibilités, mais les prix seront stables

Broutards : Le commerce restera assez fluide pour des tarifs qui vont se maintenir à des niveaux très convenables pour les éleveurs. 

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