Bovins maigres – Les plafonds tombent de semaines en semaines.
Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité commerciale dans le secteur maigre est le résultat d’une équation entre de faibles disponibilités et d’une demande constante des engraisseurs ou qui se renforce pour les herbagers même si les conditions climatiques sont peu favorables. Chacun sait que le prix du maigre se renforce au printemps. Le commerce est très fluide dans les Charolaises, Blondes d’Aquitaine, Partnenaises, Limousines, Aubracs, Salers ou Rouges des prés pour une finition rapide ou pour une mise à l’herbe précoce. Le bétail de second choix bénéficie de cette ambiance positive. Les laitières et les races mixtes à herbager sont recherchées face à une demande qui sera plus forte dans la viande au printemps.
Broutards – La dynamique imposée par la demande a l’export et une offre insuffisante perdure, sans que personne ne sache vraiment quel en sera le point d’orgue. Les records de prix s’enchaînent de semaine en semaine à la grande satisfaction des éleveurs. Plus personne ne parle de coûts de production. Les débouchés à l’export sont nombreux en ce début d’année, mais la demande française est également très présente pour assurer une base d’activité aux abatteurs. De nombreux animaux partent d’Espagne (en vif ou en carcasse) pour servir les pays à majorité musulmane qui ont des besoins avant le ramadan. C’est également le cas pour la France vers la Turquie. La vaccination FCO et MHE reste des sésames pour accéder à ces marchés export et a ces tarifs très relevés, mais le manque d’offre profite de la même façon aux animaux non vaccinés qui suive ces valorisations de près. Cette tendance positive profite également à la moyenne marchandise. Vu les prix pratiqués, l’état de santé des animaux est surveillé de très près, car toute perte se paye au prix fort. Dans les femelles, le marché est sur la même dynamique que dans les mâles avec des tarifs en progression.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le commerce sera renforcé par la fermeté des prix de la viande.
Broutards : Le commerce restera actif et les tarifs qui resteront très fermes.