Bovins maigres – Les niveaux de prix sont très élevés dans les femelles.

Bovins d’embouche et d’élevage – Le commerce reste actif et animé par les engraisseurs spécialisés qui ont des besoins de rotation. Leurs activités permettent une certaine régulation de l’offre auprès des abattoirs tout en assurant une qualité de production. Le commerce reste fluide pour des tarifs fermes et en adéquation avec la valorisation de la viande. Les animaux lourds à finition rapide ou le cheptel convenable plus léger à prolonger sur l’hiver restent recherchés. L’offre tend en revanche à progresser dans le bétail plus léger ou de moindre conformation, que les éleveurs ne veulent pas hiverner.

Broutards – Même si l’évolution des zonages MHE et FCO3 préoccupe les éleveurs et les incite à vacciner, cela n’impacte pas le commerce et la valorisation des animaux. La réglementation européenne autorise l’export 60 jours après la fin du protocole vaccinal (2 doses), vers n’importe quel État membre. Or, certains états ont signé des dérogations, en réduisant ce délai après la vaccination de 60 jours à 10 jours, maintenant l’export avec des PCR négatives. Les volumes d’animaux sont amoindris par la vaccination.

L’activité commerciale reste très fluide avec une demande italienne et espagnole (en zone indemne) qui ne couvre pas leurs besoins. Les tarifs restent soutenus même s’ils se stabilisent dans les broutards Charolais de plus de 400 kg. Dans les Limousins, l’évolution du zonage FCO3 prive le marché espagnol de marchandise, ce qui permet de tenir les prix élevés. Dans les Blonds d’Aquitaine, les contraintes PCR restent favorables aux animaux indemnes. La demande des opérateurs français est soutenue et permet de tenir les prix dans les Charolais plus légers. L’offre saisonnière se renforce dans le bétail de second choix, ce qui permet un tri plus sensible des acheteurs dans ces catégories. Dans les femelles, le commerce reste actif, face à une offre qui ne couvre pas les besoins exprimés que ce soit sur l’Italie ou la France. Les tarifs sont très soutenus dans les bonnes laitonnes Charolaises, Limousines ou croisées. Cela permet également une certaine stabilité dans la marchandise plus commune.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : L’offre saisonnière va progresser, mais avec une gamme de marchandise beaucoup plus large en qualité. Les bonnes femelles lourdes resteront demandées, mais les tarifs seront à la baisse dans le bétail de second choix.

Broutards : L’offre saisonnière va s’accroître, mais la demande restera soutenue que ce soit pour les marchés exports ou intérieure.

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