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Bovins maigres – L’export tient le marché.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les sorties se renforcent avec des éleveurs qui rentrent leurs animaux à l’abri et se séparent de ceux qu’ils ne veulent pas hiverner. La qualité saisonnière de l’offre s’en ressent, avec des animaux qui ne trouvent plus leurs places en abattoirs ou pour des tarifs dévalués. La tension observée sur le marché de la viande durcit le commerce dans le bétail de choix secondaire ou bas de gamme. Les engraisseurs spécialisés ont également moins de besoins, face à un flux ralenti vers les abattoirs, mais les animaux lourds pour une rotation rapide restent correctement valorisés.
Broutards – L’activité commerciale est très variable, avec des écarts de prix plus significatifs entre les animaux vaccinés FCO et MHE, les sujets qui ont des PCR négatives pour les marchés exports et la marchandise non testée ou positive qui reste sur le marché intérieur. L’offre saisonnière tend à se renforcer, mais les volumes éligibles à l’export demeurent contenus. Les niveaux de prix restent élevés pour les Charolais, Limousins destinés au marché italien. La demande espagnole est forte, mais ne peut être satisfaite dans l’attente d’animaux vaccinés en nombre suffisant. Sur le marché intérieur, l’accroissement de l’offre permet une meilleure couverture de la demande avec des engraisseurs très préoccupés par la qualité des maïs récoltés. Les premières baisses observées ont fait reculer les mises en place chez les éleveurs accaparés par la récolte de maïs et les semis de blé. Face au recul des prix, ils se mettent en position d’attente pour profiter de tarifs plus abordables. Cet accroissement de l’offre entraîne une tension sur les prix dans les Charolais, les Limousins, les Aubrac, les Salers ou les croisés. Dans les Blonds d’Aquitaine, les tarifs se replient légèrement. La demande reste soutenue dans les femelles avec des tarifs toujours très fermes.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Les bonnes femelles lourdes resteront demandées, mais les tarifs seront à la baisse dans le bétail de second choix.
Broutards : Les tarifs resteront soutenus à l’export pour les animaux préparés pour l’export, mais la demande intérieure va se tasser pendant les travaux de saison.