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 <figcaption>Bl&eacute; : un march&eacute; extr&ecirc;mement nerveux </figcaption>
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[Le point des marchés] VIDEO - Disponibilités en baisse, forte demande des acheteurs internationaux, prix élevés… le marché du blé est extrêmement tendu, à quelques semaines du début des récoltes. Maxence Devillers, consultant chez Agritel, dresse un tour d’horizon de l’état des cultures et des perspectives de récoltes dans les grands pays producteurs.

Blé : un marché extrêmement nerveux

BCAE 2 : entrée en vigueur en 2025

Face à une taxation des engrais russes, les céréaliers tirent la sonnette d’alarme

Bovins viande – Hausse dans les femelles et baisse en JB.

&laquo;&nbsp;In&eacute;dit&nbsp;&raquo; dans la s&eacute;rie historique des donn&eacute;es mensuelles depuis 1998&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture qualifie le solde agroalimentaire du mois de janvier 2025. Sous l&rsquo;effet de la croissance de de 8% des importations et du recul de 3% des exportations, le solde est pass&eacute; en territoire n&eacute;gatif,&nbsp;&agrave; -169 millions d&rsquo;euros contre +522 millions d&rsquo;euros en janvier 2025. Le solde reste tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement positif vis-&agrave;-vis des pays tiers (+33 millions d&rsquo;euros conte +573 millions d&rsquo;euros en janvier 2024) tandis que le d&eacute;ficit vis-&agrave;-vis de l&rsquo;UE s&rsquo;aggrave (-202 millions d&rsquo;euros conte -51 millions d&rsquo;euros en janvier 2024).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-4-9-milliards-d-euros-en-2024-l-excedent-agroalimentaire-chute-de-24-6" target="_blank" title="">&Agrave; 4,9 milliards d&rsquo;euros en 2024, l&rsquo;exc&eacute;dent agroalimentaire chute de 24,6%</a>
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<h2>Des &eacute;changes de produits bruts d&eacute;ficitaires pour le 9&egrave;me mois cons&eacute;cutif</h2>C&rsquo;est la premi&egrave;re fois, depuis 2017, que le mois de janvier affiche un d&eacute;ficit en ce qui concerne les produits bruts, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; -96 millions d&rsquo;euros, constituant par la m&ecirc;me occasion le 9&egrave;me mois cons&eacute;cutif de d&eacute;ficit. En cause&nbsp;: la chute de 22% en valeur des exportations, avec en t&ecirc;te la chute des tonnages de bl&eacute; tendre (-73%) et d&rsquo;orge (-27%), combin&eacute;e &agrave; une baisse des prix moyens, ainsi que les prix moyens du ma&iuml;s et de l&rsquo;orge notamment, et que n&rsquo;a pas compens&eacute; la hausse de 22% des exportations d&rsquo;animaux vivants, principalement des bovins. Le d&eacute;ficit s&rsquo;explique aussi par la hausse de +8% des importations de produits bruts, sous l&rsquo;effet de la hausse des prix des f&egrave;ves de cacao et du caf&eacute; et dans une moindre mesure, des graines ol&eacute;agineuses&nbsp;(plus particuli&egrave;rement les graines de colza) et des fruits (notamment des cl&eacute;mentines et des mandarines&nbsp;en provenance d&rsquo;Isra&euml;l, du Maroc et d&rsquo;Espagne).<h2>Un d&eacute;ficit in&eacute;dit pour les produits agricoles transform&eacute;s</h2>En janvier, le solde commercial n&eacute;gatif pour les produits agricoles transform&eacute;s a accus&eacute; un d&eacute;ficit de -73 millions d&rsquo;euros, une situation &laquo;&nbsp;in&eacute;dite&nbsp;&raquo; dans l'historique du suivi des donn&eacute;es mensuelles. Si les exportations ont progress&eacute; de +5%, la dynamique a &eacute;t&eacute; plus forte sur les importations (+8%), port&eacute;es par le chocolat, les produits issus du cacao et les produits laitiers, dont le beurre, &agrave; la valeur en hausse.

En janvier, le solde agroalimentaire a affiché un déficit « inédit » de 169 millions d’euros contre un bénéfice de 522 millions d’euros un an plus tôt. Les produits bruts, céréales en tête, comme les produits transformés sont à la peine.

Sur le front du commerce extérieur, l’année 2025 démarre mal

Depuis <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trump-le-retour-d-un-carnivore-en-politique" target="_blank" title="">son retour &agrave; la Maison Blanche en janvier,</a> le pr&eacute;sident des Etats-Unis a annonc&eacute; une s&eacute;rie de droits de douane &agrave; l'&eacute;gard de ses principaux partenaires commerciaux, parmi lesquels la Chine, le Canada et le Mexique, pays selon lui inefficaces dans leur r&eacute;ponse &agrave; l'immigration ill&eacute;gale et aux flux de fentanyl,&nbsp;un puissant opio&iuml;de &agrave; l'origine d'une importante crise sanitaire aux Etats-Unis.&nbsp;La Chine est par ailleurs le pays pr&eacute;sentant le plus important exc&eacute;dent commercial avec les Etats-Unis pour les biens.Apr&egrave;s avoir impos&eacute; des droits de douane suppl&eacute;mentaires de 10% &agrave; l'encontre de tous les produits chinois, Donald Trump a d&eacute;cid&eacute; le 3 mars de les porter &agrave; 20%."Fortement m&eacute;contente", la Chine avait ripost&eacute; dans la foul&eacute;e, en annon&ccedil;ant des taxes du m&ecirc;me type contre des produits issus de l'agriculture am&eacute;ricaine, et ce &agrave; compter du 10 mars.&nbsp;Poulet, bl&eacute;, ma&iuml;s et coton entrant en Chine seront davantage tax&eacute;s (15%) que sorgho, soja, porc, boeuf, produits de la mer, fruits, l&eacute;gumes et produits laitiers (10%).Des experts estiment que cette r&eacute;action chinoise vise la base &eacute;lectorale du milliardaire r&eacute;publicain, tout en restant suffisamment mod&eacute;r&eacute;e pour rendre encore possible un accord commercial.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-taxes-de-donald-trump-mettront-elles-a-mal-le-marche-du-mais" target="_blank">Les taxes de Donald Trump mettront-elles &agrave; mal le march&eacute; du ma&iuml;s ?</a>
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Les tensions commerciales sino-am&eacute;ricaines s'ajoutent aux difficult&eacute;s rencontr&eacute;es par les autorit&eacute;s chinoises dans leur tentative de stabiliser l'&eacute;conomie du pays, marqu&eacute;e par une consommation morose, une crise persistante du secteur immobilier ou encore un taux de ch&ocirc;mage &eacute;lev&eacute; chez les jeunes.<h2 class="MsoPlainText">"Environnement externe de plus en plus complexe"</h2>Les taxes d&eacute;cid&eacute;es par Washington pourraient porter un coup s&eacute;v&egrave;re aux exportations chinoises, qui ont largement contribu&eacute; l'an dernier &agrave; la croissance du g&eacute;ant asiatique.&nbsp;Des experts estiment que les cons&eacute;quences des mesures am&eacute;ricaines pourraient ne pas &ecirc;tre visibles imm&eacute;diatement.&nbsp;Mais ne serait-ce que du c&ocirc;t&eacute; des exportations chinoises, celles-ci ont d&eacute;j&agrave; ralenti en janvier et f&eacute;vrier &agrave; un niveau plus marqu&eacute; que pr&eacute;vu, &agrave; 2,3% sur un an, contre 10,7% en d&eacute;cembre."Comme les exportations sont confront&eacute;es &agrave; un risque de diminution en raison de la guerre commerciale qui se dessine, la politique fiscale doit devenir plus proactive", juge Zhiwei Zhang, pr&eacute;sident et &eacute;conomiste en chef chez Pinpoint Asset Management.Alors que le bras de fer commercial se poursuit entre P&eacute;kin et Washington, la Chine organise ces jours-ci les "Deux Sessions", son principal &eacute;v&eacute;nement politique de l'ann&eacute;e, agr&eacute;geant dans la capitale des milliers de d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s venus de tout le pays.&nbsp;Lors d'un discours face &agrave; eux, le Premier ministre Li Qiang a d&eacute;voil&eacute; la strat&eacute;gie du gouvernement en mati&egrave;re &eacute;conomique pour 2025, mentionnant un "environnement externe de plus en plus complexe".&nbsp;M. Li a &eacute;galement d&eacute;voil&eacute; un objectif de croissance d'"environ 5%", le m&ecirc;me qu'en 2024.De nombreux &eacute;conomistes consid&egrave;rent toutefois que cet horizon reste ambitieux au regard des difficult&eacute;s que conna&icirc;t la Chine sur le plan &eacute;conomique.&nbsp;"Si les d&eacute;penses fiscales recommencent bient&ocirc;t &agrave; augmenter, alors cela pourrait plus que compenser l'impact &agrave; court terme des droits de douane sur la croissance", estime Julian Evans-Pritchard de Capital Economics.&nbsp;"Toutefois, &eacute;tant donn&eacute; les vents contraires" &agrave; l'oeuvre de mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, "nous ne sommes pas encore convaincus qu'un soutien fiscal sera suffisant pour aboutir &agrave; davantage qu'un coup de pouce de courte dur&eacute;e", ajoute-t-il.

Décidés en représailles à un dernier décret de Donald Trump visant Pékin, de nouveaux droits de douane chinois s'appliquent à partir du 10 mars 2025 sur tout un éventail de produits agricoles américains.