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AgXeed annonce une centaine de robots en service
[FIRA 2025] L’entreprise néerlandaise propose un tracteur autonome à moteur diesel et à chenilles, apte à atteler tous les outils en parc dans des largeurs de 3 ou 4 mètres. Au prix d’un modèle conventionnel équivalent.
Deux ans après la vente de son premier exemplaire, l’entreprise néerlandaise affirme avoir placé une centaine de ses robots en exploitation, majoritairement aux Pays-Bas et en Allemagne, et majoritairement (8 sur 10) le modèle AgBot T2 à moteur diesel (Deutz 156 ch) et train de chenilles à voie variable (1,90m à 3,20m). L’entreprise propose deux autres variantes que sont l’AgBot W4 (75ch, 4 roues motrices) et l’AgBot 2.055 W3 pour cultures spéciales (75ch, 3 roues motrices), à destination respective du maraichage et de la vigne.
Une surface cible de 200 à 400 ha
En France, le parc AgXeed totalise actuellement 12 machines dont une partie à la main des distributeurs en guise d’appât. Existe-t-il un portrait-type du client AgXeed en grandes cultures, en France ou ailleurs ? « On s’aperçoit que le robot intéresse des exploitations familiales, cultivant entre 200 et 400ha, qui n’ont plus forcément la main d’œuvre à disposition mais qui ne veulent pas embaucher et qui ne veulent pas se défaire de leur patrimoine », répond Jonatan Müller, responsable des ventes Europe du sud chez AgXeed. Les exploitations plus grandes, de 700 ou 800ha, ont des outils trop largement dimensionnés pour notre robot et ont des attentes supérieures en terme de débit de chantier ».
Location-vente
Entre 200 et 400ha, on n’est pas loin du portrait du céréalier « monsieur tout-le-monde » en quelque sorte. Sauf que les pionniers se font encore rares. Pour lever les appréhensions, le constructeur propose une formule de location-vente pour permettre à l’acquéreur, pas tant de valider le concept que de jauger son intégration dans l’exploitation. « La robotisation va énormément se développer en grandes cultures dans les années à venir », devise Jonatan Müller. Le constructeur évalue entre 700 et 800 heures annuelles le seuil de rentabilité de son T2, au tarif semblable à celui d'un tracteur conventionnel de même puissance, et certifié pour opérer sans superviseur dans la parcelle.