Le blé Euronext confirmait hier la séance en forte de hausse de mardi, en clôturant à +3 €/t sur l’échéance Septembre 2025 désormais à 212 €/t. D’un point de vue technique, ce rebond des prix lui permet de sortir de son canal baissier en place depuis la fin du mois de février. Les facteurs à mettre au crédit de ce mouvement ne sont pourtant pas des plus nombreux. La parité euro dollar dégage même le sentiment inverse en se renforçant à 1,138. Sur le plan fondamental, les modèles météo chez les principaux exportateurs de l’hémisphère Nord restent favorables au développement des céréales. Seul le temps sec une nouvelle fois sur le centre et le sud de la Russie reste à surveiller. Cette amélioration des conditions de cultures sur le bassin de la mer Noire et en Amérique du Nord a notamment motivé les fonds sur Euronext et Chicago à vendre de nouvelles positions ces dernières semaines. Le rapport hebdomadaire d’Euronext fait part d’une position vendeuse de plus de 250 000 lots en blé, ce qui laisse donc la possibilité sur de courtes périodes d'un rebond comme celui qui se présente en ce moment.

Blé tendre

Accentuation des ventes sur Euronext

L’orge fourragère accompagne le rebond du blé sur Euronext. Ce gain de +10 €/t au cours des deux dernières séances permet à l’orge fourragère rendu Rouen de revenir sur les niveaux de 200 €/t base juillet nouvelle récolte. Cette dernière bénéficie en plus de cela d’une prime portuaire valorisée pour la période de l’année à seulement -10 €/t. Les échanges réalisés ces derniers mois et l’intérêt qui pourrait être porté à l’orge française dès la moisson soutiennent les prix à Rouen. Tout potentiel de hausse dépend maintenant de celui du complexe céréalier. A ce sujet, les perspectives de production en blé comme en maïs ne laissent pour le moment pas supposer d’accident majeur chez les principaux pays producteurs et exportateurs. Seule la Chine, ayant un modèle particulier sur l’accumulation des stocks et sur la politique des importations se retrouve confrontée à une longue période de sécheresse et une vague de chaleur. 

Orge mouture

Rebond des céréales

Un seul marché se retrouve sous tension en ce mois de mai : celui de l'orge brassicole de printemps. 
En effet, si la sécheresse en Europe de l'Ouest et en Scandinavie n'est pas un problème majeur pour la production de blé en Europe, elle l'est pour la production d'orge de printemps. En manque de précipitations depuis plusieurs semaines, la pluie initialement prévue sur ces zones peine à arriver franchement et les modèles restent au sec à 15 jours, notamment en France. Dans ce contexte, les malteurs prennent peur et la récente remontée du blé aide l'orge brassicole à se retrouver aux portes des 250 €/t à Creil, en base Juillet. 
Le potentiel de hausse sera déterminé par les pertes de production mais la fragilité de la demande et de la filière en Europe sera à surveiller.

Orge brassicole de printemps

Les regards vers l'Europe de l'Ouest et du Nord

Largement entrainé par les rachats des fonds, le rebond du maïs en Europe se poursuit. 
Hier, le maïs Euronext reprenait étonnement +3 €/t à 202.50 €/t, un niveau abandonné il y a déjà un mois. Il faut dire que les éléments de soutien sont peu nombreux pour le moment sur ce marché. Malgré des ventes à l'export très fortes aux US sur l'ancienne campagne, les yeux se tournent vers des perspectives nouvelle campagne lourdes et des conditions de culture parfaites pour le moment. Dans ce contexte, les prix du maïs chez les grands exportateurs continuent de perdre du terrain alors que l'origine France rebondit davantage. La stimulation des importations en provenance des US ou du Brésil pourrait donc accélérer les flux à l'import sur la période estivale et limiter tout risque de tension. La nouvelle remontée de l'euro/dollar n'est évidemment pas un facteur de soutien dans ce contexte.

Maïs

Le rebond se poursuit

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/6/0/6860638-1-fre-FR/61f74f55f657-terre-et-mer.JPG" alt="" height="385" width="257" /></figure>

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&nbsp;Les 23 et 24 mai 2025, le <a href="https://www.lorient-agglo.bzh/actus/toutes-les-actualites/actualite/news/1ere-edition-du-salon-de-lalimentation-terre-mer-a-lorient/" target="_blank" title="">Salon Terre Mer</a> &agrave; Lorient r&eacute;unira les acteurs locaux de l'alimentation pour promouvoir les m&eacute;tiers de l'&eacute;conomie alimentaire et encourager le bien manger et la consommation locale. Cet &eacute;v&eacute;nement, organis&eacute; autour de cinq p&ocirc;les (mer et littoral, animal, v&eacute;g&eacute;tal, &eacute;ducation alimentaire, gastronomie), mettra en avant l'importance &eacute;conomique et les savoir-faire des fili&egrave;res alimentaires locales, tout en sensibilisant le public &agrave; la richesse de la gastronomie locale.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Au programme durant 2 jours, le &laquo; manger et consommer local &raquo;, de la production &agrave; l&rsquo;assiette, sera mis &agrave; l&rsquo;honneur gr&acirc;ce &agrave; de nombreuses animations pour tous : ventes &agrave; la cri&eacute;e, mini ferme, march&eacute; de producteurs locaux, ap&eacute;ro/pique-nique, expositions, tables rondes, ateliers culinaires, animations p&eacute;dagogiques et cr&eacute;atives, d&eacute;gustations&hellip;
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1ère édition du salon de l’alimentation Terre & Mer à Lorient

Le Salon de l&rsquo;Agriculture Nouvelle-Aquitaine, c&rsquo;est 6 jours de rencontres, de d&eacute;couvertes et de convivialit&eacute; dont l&rsquo;enjeu est de pr&eacute;senter les m&eacute;tiers, les pratiques et les savoir-faire des agriculteurs (trices) n&eacute;o-aquitain(e)s. Tant attendu des petits et grands, le &laquo; Salon de l&rsquo;Agriculture Nouvelle-Aquitaine &raquo; est le rendez-vous incontournable de l&rsquo;Agriculture avec un grand A !&nbsp;&nbsp;

[Salon] de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine,

<section>Le RMT FILARMONI vous convie &agrave; cette journ&eacute;e de pr&eacute;sentations et &eacute;changes&nbsp;: interventions d&rsquo;experts et scientifiques, t&eacute;moignages d&rsquo;acteurs des fili&egrave;res : agriculteurs, transformateurs, distributeurs&hellip;&nbsp;Tables-rondes&nbsp;r&eacute;unissant experts, acteurs des fili&egrave;res, responsables professionnels&hellip;Mercredi 4 juin 2025 de 9h30 &agrave; 17h &agrave; Paris (Chambres d&rsquo;Agriculture France, 9 Av. George V, 75008 Paris)Les fili&egrave;res agricoles fran&ccedil;aises sont confront&eacute;es &agrave; des d&eacute;fis dont la conciliation apparait exigeante. La priorit&eacute; &agrave; la souverainet&eacute; alimentaire, affirm&eacute;e depuis la crise covid, semble encore renforc&eacute;e par les incertitudes g&eacute;opolitiques, qui modifient les liens aux march&eacute;s, aussi bien que l&rsquo;amplification des al&eacute;as climatiques et sanitaires, qui p&egrave;sent sur les capacit&eacute;s productives. L&rsquo;&eacute;volution des pr&eacute;f&eacute;rences et attentes des consommateurs modifie la demande et n&eacute;cessite une adaptation constante de l&rsquo;offre. Dans le m&ecirc;me temps, la puissance publique demande une transition vers des modes de production agricoles plus &eacute;conomes en intrants, producteurs de services et minimisant leurs impacts sur le milieu naturel. Les agriculteurs et les entreprises des fili&egrave;res sont les premiers appel&eacute;s &agrave; apporter des r&eacute;ponses &agrave; ces enjeux alors m&ecirc;me que se posent des questions sur l&rsquo;attractivit&eacute; de leurs m&eacute;tiers et la rentabilit&eacute; de leur activit&eacute;.Ce colloque du RMT Filarmoni visera &agrave; &eacute;clairer ces questions au travers de pr&eacute;sentations des travaux r&eacute;alis&eacute;s par le r&eacute;seau durant la p&eacute;riode 2020-2025 ainsi que de nombreuses interventions d&rsquo;experts et t&eacute;moins invit&eacute;s. Ce colloque public est destin&eacute; aux acteurs de la recherche appliqu&eacute;e, du d&eacute;veloppement et de l&rsquo;enseignement agricoles ainsi qu&rsquo;au monde des fili&egrave;res et organisations agricoles et alimentaires.ProgrammeIntroduction de la journ&eacute;e, Boris Duflot (Idele) et Anne-Laure Levet (CTIFL), co-animateurs du RMT FilarmoniMatin&nbsp;: Quelles &eacute;volutions et perspectives des march&eacute;s de la consommation alimentaire&nbsp;?Etat des lieux et tendances de la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aiseIllustrations et questions de comp&eacute;titivit&eacute; sur quelques fili&egrave;res fran&ccedil;aisesTendances de la consommation alimentaire et des comportements des consommateursTable ronde 1 &laquo;&nbsp;march&eacute;s et consommation&nbsp;&raquo;, avec la participation d&rsquo;experts et t&eacute;moins des fili&egrave;res agroalimentaires fran&ccedil;aisesApr&egrave;s-midi&nbsp;: Quelles r&eacute;ponses de l&rsquo;agriculture et des fili&egrave;res aux enjeux soci&eacute;taux&nbsp;?Evolution des exploitations agricoles fran&ccedil;aises, vers une dualisation&nbsp;?Eclairages de la recherche sur l&rsquo;&eacute;conomie des exploitations agricolesTable ronde 2 &laquo;&nbsp;exploitations agricoles, liens aux fili&egrave;res et politiques publiques&nbsp;&raquo;, avec la participation d&rsquo;experts et t&eacute;moins des fili&egrave;res agroalimentaires fran&ccedil;aisesConclusions, C&eacute;cile D&eacute;tang-Dessendre (INRAe), pr&eacute;sidente du COS du RMT Filarmoni et repr&eacute;sentant de l&rsquo;ACTAPour qui ? Recherche &amp; D&eacute;veloppement, Enseignement, Acteurs des fili&egrave;res agricoles, Organisations Professionnelles, Administration et Agences de l&rsquo;Etat, Presse.Notez la date, inscriptions ouvertes prochainement&nbsp;!<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2025/03/save_date_filarmoni_2025.pdf" target="_blank" title="T&eacute;l&eacute;chargez le save the date&nbsp;">T&eacute;l&eacute;chargez le save the date</a>&nbsp;Le RMT Filarmoni f&eacute;d&egrave;re 17 acteurs de la recherche, du d&eacute;veloppement et de l&rsquo;enseignement agricoles autour du th&egrave;me de l&rsquo;analyse &eacute;conomique des fili&egrave;res agroalimentaires.<a href="http://www.filarmoni.fr" target="_blank" title="visitez notre site : www.filarmoni.fr">Pour en savoir plus sur le RMT Filarmoni, visitez notre site : www.filarmoni.fr</a>&nbsp;</section>

Filières agricoles : comment concilier performance économique et enjeux sociétaux ?

Cette nouvelle &eacute;dition Hauts de France r&eacute;unira plus de 120 exposants sur 40 hectares avec un potentiel de 40 000 Visiteurs. Rendez-vous les 4 et 5 juin 2025 &agrave; Essigny-le-Grand pour d&eacute;couvrir cette nouvelle &eacute;dition d'Innov-Agri et participer &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement incontournable pour tous les professionnels de l&rsquo;agriculture !Info pratique :+ 40 ha - + 120 exposants - + 15 000 visiteurs attendus4 grandes th&eacute;matiques4 snacks-barsEntr&eacute;es et parkings gratuitsBadge nominatif gratuit obligatoire

[Salon] 1ère édition d'Innov-Agri dans les Hauts de France !

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Qui veut la peau des lieutenants de louveterie ?

Blés : ne pas solder l’azote trop tôt pour soutenir le potentiel de rendement

Bovins viande – Le déficit de marchandise reste très préoccupant pour les industriels.

La ministre de l&rsquo;Agriculture a choisi le 22 mai pour r&eacute;affirmer, dans un communiqu&eacute;, le soutien dont b&eacute;n&eacute;ficie l&rsquo;agriculture biologique dans les diff&eacute;rentes politiques publiques. Le 22 mai est la journ&eacute;e mondiale de la biodiversit&eacute;, que l&rsquo;agriculture biologique flatte particuli&egrave;rement, comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-le-trio-gagnant-des-labels-a-reel-impact" target="_blank">une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE l'a rappel&eacute; tout r&eacute;cemment</a>. Ce 22 mai 2025 est aussi la date que les acteurs de la bio ont choisie pour c&eacute;l&eacute;brer la cr&eacute;ation, il y a 40 ans, par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, du label AB. Et c'est, enfin, la date de lancement du Printemps bio.<h2>Un gravillon dans la mare</h2>Sauf qu&rsquo;il y a deux jours, le 20 mai, la ministre de l&rsquo;Agriculture a jet&eacute; un pav&eacute; dans la mare (<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank">elle aussi garante de biodiversit&eacute;</a>), en annon&ccedil;ant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-ses-40-ans-l-ab-se-voit-souffler-14-3-millions-d-euros4" target="_blank" title="">une coupe de 5 millions d&rsquo;euros le budget communication de l&rsquo;Agence bio et de 9,3 millions d&rsquo;euros dans celui du Fonds avenir bio</a>. Un gravillon plut&ocirc;t qu&rsquo;un pav&eacute;, &agrave; l&rsquo;aune des chiffres minist&eacute;riels pour la seule ann&eacute;e 2025 :&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;pr&egrave;s de 700 millions d&rsquo;euros le biais des aides d&eacute;di&eacute;es du Plan strat&eacute;gique national et des dispositifs fiscaux cibl&eacute;s sur l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" title="">[R&eacute;tro 2024] En juin, la bio atteint son plafond de vert</a>
</aside>
Il n&rsquo;emp&ecirc;che.&nbsp;&nbsp;Quoique relative, la r&eacute;duction des budgets allou&eacute;s &agrave; la communication et &agrave; la structuration, identifi&eacute;s comme deux des maillons faibles de l&rsquo;AB, a soulev&eacute; un toll&eacute; chez les acteurs de la bio, d&eacute;j&agrave; &eacute;chaud&eacute;s par <a href="http://CITA%20Le%20Fonds%20Avenir%20Bio%20n%E2%80%99est%20pas%20un%20gadget%20budg%C3%A9taire%20%20%20%20%20La%20loi%20d%E2%80%99orientation%20agricole%20a%20de%20son%20c%C3%B4t%C3%A9%20r%C3%A9affirm%C3%A9%20l%E2%80%99objectif%20de%2021%25%20de%20SAU%20bio%20en%202030.%20%C2%AB%20Cette%20d%C3%A9cision%20intervient%20apr%C3%A8s%20que%20le%20minist%C3%A8re%20a%20lui-m%C3%AAme%20demand%C3%A9%20une%20refonte%20totale%20du%20concept%20de%20communication%20de%20la%20campagne,%20refonte%20qui%20a%20co%C3%BBt%C3%A9%20une%20bonne%20partie%20du%20budget%202024%20%C2%BB,%20fulmine%20la%20Fnab%20dans%20un%20communiqu%C3%A9.%20%C2%AB%20Le%20Fonds%20Avenir%20Bio%20n%E2%80%99est%20pas%20un%20gadget%20budg%C3%A9taire%20%C2%BB,%20a%20r%C3%A9agi%20de%20son%20c%C3%B4t%C3%A9%20Jean%20Verdier,%20pr%C3%A9sident%20de%20l%E2%80%99Agence%20bio,%20qui%20accuse%20le%20gouvernement%20%C2%AB%20d%E2%80%99abandonner%20toute%20une%20fili%C3%A8re%20d%C3%A9vou%C3%A9e%20%C3%A0%20la%20souverainet%C3%A9%20alimentaire%20de%20la%20France.%20%20Alors%20que%20ce%20fonds%20a%20construit%20avec%20succ%C3%A8s%20depuis%2015%20ans%20plus%20de%20350%20infrastructures%20pour%20du%20bio%20%C2%AB%20made%20in%20France%20%C2%BB%20et%20maintenu%20la%20cr%C3%A9ation%20de%20valeur%20sur%20le%20territoire,%20le%20tissu%20de%20PME%20qu%E2%80%99il%20a%20financ%C3%A9es%20est%20en%20p%C3%A9ril.%20Chaque%20euro%20financ%C3%A9%20par%20l%E2%80%99Agence%20BIO%20f%C3%A9d%C3%A8re%20entre%202%20et%203%20euros%20d%E2%80%99argent%20public%20et%20priv%C3%A9%20;%20le%20d%C3%A9sengagement%20de%20l%E2%80%99Etat%20va%20donc%20occasionner%20le%20d%C3%A9sengagement%20de%20fonds,%20de%20banques,%20de%20financeurs%20%C2%BB.%20%20%20%20De%20l%E2%80%99Agence%20bio%20%C3%A0%20l%E2%80%99Agence%20sur%20le%20%C2%AB%20billot%20%C2%BB%20%20%20%20Si%20les%20budgets%20de%20l%E2%80%99Agence%20bio%20sont%20soumis%20%C3%A0%20la%20d%C3%A9croissance,%20en%20d%C3%A9but%20d%E2%80%99ann%C3%A9e,%20c%E2%80%99est%20carr%C3%A9ment%20l%E2%80%99Agence%20bio,%20qui%20a%20failli%20passer%20sur%20le%20billot%20apr%C3%A8s%20que%20le%20S%C3%A9nat%20ait%20vot%C3%A9%20un%20amendement%20ent%C3%A9rinant%20sa%20suppression.%20Une%20id%C3%A9e%20jug%C3%A9e%20%20%C2%AB%20pertinente%20%C2%BB%20par%20la%20ministre%20de%20l%E2%80%99Agriculture%20avant%20que%20le%20gouvernement,%20engag%C3%A9%20dans%20une%20chasse%20aux%20%C3%A9conomies%20et%20aux%20agences%20de%20l%E2%80%99Etat,%20ne%20se%20ravise.%20Mais%20manifestement,%20un%20coup%20de%20hachoir%20esquiv%C3%A9%20peut%20cacher%20un%20passage%20%C3%A0%20la%20mandoline.%20%20Cr%C3%A9%C3%A9e%20en%202001%20et%20r%C3%A9unissant%20producteurs,%20transformateurs%20et%20distributeurs,%20l%E2%80%99Agence%20bio%20exerce%20trois%20missions%20d%E2%80%99int%C3%A9r%C3%AAt%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20que%20sont%20la%20promotion%20de%20l%E2%80%99AB%20aupr%C3%A8s%20des%20consommateurs,%20l%E2%80%99analyse%20des%20march%C3%A9s%20et%20la%20structuration%20des%20fili%C3%A8res%20avec%20comme%20bras%20financier%20le%20Fonds%20Avenir%20bio." target="_blank">la tentative r&eacute;cente des s&eacute;nateurs visant &agrave; l&rsquo;Agence bio</a>, rep&ecirc;ch&eacute;e in extremis par le gouvernement.&nbsp;De l&rsquo;Agence bio &agrave; l&rsquo;Agence sur le &laquo;&nbsp;billot&nbsp;&raquo;...<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-ses-repas-100-bio-70-locaux-50-vegetariens-mouans-sartoux-veut-croire-a-des-mouans-partout" target="_blank" title="">Avec ses repas 100% bio, 70% locaux, 50% v&eacute;g&eacute;tariens, Mouans-Sartoux veut croire &agrave; des &laquo; Mouans-Partout &raquo;</a>
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Le tout alimente le proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;jach&eacute;risation&nbsp;&raquo; de la bio tricolore, en d&eacute;pit de la double r&eacute;affirmation par les pouvoirs publics de son soutien &agrave; la fili&egrave;re, via le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture">Plan strat&eacute;gique national et ses 18% de SAU bio en 2027</a> et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-contient-la-loi-d-orientation-pour-la-souverainete-alimentaire-et-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture" target="_blank">Loi d&rsquo;orientation agricole et ses 21% de SAU bio en 2030</a>. Sauf que pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, la SAU bio pourrait bien stagner dans la mare des 10%.Le minist&egrave;re affirme par ailleurs que l&rsquo;&Eacute;tat poursuit l&rsquo;objectif de 20% de produits issus de l&rsquo;agriculture biologique en restauration collective -&nbsp;contre 7% actuellement - conform&eacute;ment &agrave; Egalim. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y aurait pas de crise du bio si jamais Egalim &eacute;tait respect&eacute;e &raquo; avait affirm&eacute; Marc Fesneau, le pr&eacute;d&eacute;cesseur d'Annie Genevard, lors de congr&egrave;s de la FNSEA en mars 2024.Ce 22 mai 2025, c&rsquo;est aussi le jour de la premi&egrave;re diffusion, et pour la premi&egrave;re fois en 40 ans, d&rsquo;un spot t&eacute;l&eacute;vis&eacute; sur la bio. A vos magn&eacute;toscopes.

Aides à la conversion, aides d’urgence, crédit d’impôt, écorégime, soutien à la communication et à la structuration… la ministre de l’Agriculture réitère son soutien à l'AB, qu’elle chiffre à 700 millions d’euros pour la seule année 2025. De quoi relativiser la coupe de 14,3 millions d’euros imposée à l'Agence bio, qui avait failli passer sur le billot il y a quelques mois.

Annie Genevard : « L’agriculture biologique est un pilier essentiel de notre politique agricole »

9 produits sur 10 b&eacute;n&eacute;ficiant de promotion en grande distribution ne passent pas le crash test &laquo; sant&eacute; &raquo; des recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) et de Sant&eacute; publique France&nbsp;: tel est le constat dress&eacute; par 7 associations (*), qui ont pass&eacute; au crible pr&egrave;s de 5.000 promotions alimentaires faites par les principaux supermarch&eacute;s fran&ccedil;ais en f&eacute;vrier et mars 2025. &laquo;&nbsp;Aldi, Auchan, Carrefour, Casino, Coop&eacute;rative U, E. Leclerc, Intermarch&eacute;, Lidl et Monoprix ne sont pas les alli&eacute;s du &laquo; bien manger &raquo; qu&rsquo;ils pr&eacute;tendent &ecirc;tre&nbsp;&raquo;, d&eacute;noncent-elles.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-alimentation-le-long-et-lent-transit-de-la-transition" target="_blank" title="">[Dossier] Alimentation : le long et lent transit de la transition</a>
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Dans le d&eacute;tail, seulement 12% des promotions portent sur des aliments sains, dont la consommation est &agrave; augmenter comme les fruits, les l&eacute;gumes ou les l&eacute;gumineuses, et que les Fran&ccedil;ais ne consomment pas suffisamment. Deux tiers des promotions (66%) concernent des produits trop gras, trop sucr&eacute;s, trop sal&eacute;s dont il faudrait limiter la consommation, comme les boissons sucr&eacute;es, la charcuterie ou les biscuits et g&acirc;teaux industriels. Les 22% des promotions restantes s&rsquo;appliquent &agrave; des produits que les rep&egrave;res alimentaires officiels ne consid&egrave;rent pas comme des produits dont la consommation est &laquo;&nbsp;&agrave; augmenter&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;&agrave; r&eacute;duire&nbsp;&raquo;.<h2>Pour un maximum de 50%</h2>Selon les associations, de trop nombreuses promotions incitent &agrave; surconsommer en achetant en grande quantit&eacute; puisque 40% des promotions proposent d&rsquo;acheter en lot ou &laquo; 2+1 offert &raquo; pour des produits &agrave; fortement limiter selon les recommandations sant&eacute;. Elles exigent ainsi des enseignes qu&rsquo;elles augmentent &agrave; 50% minimum la part de promotions pour des produits que le PNNS recommande de consommer davantage, &agrave; savoir les fruits et l&eacute;gumes, l&eacute;gumes secs, fruits &agrave; coque non-sal&eacute;s, c&eacute;r&eacute;ales compl&egrave;tes, huiles de colza, de noix et d'olive, ainsi que la part des produits biologiques (hors ultra-transformation) pour que ces derniers repr&eacute;sentent au moins 10% de l&rsquo;ensemble des produits en promotion.<h2>En attendant la Snanc</h2>Politiquement, le levier &agrave; venir r&eacute;side dans la publication prochaine de la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/transition-alimentaire-la-snanc-en-consultation-publique" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale alimentation nutrition sant&eacute;</a>, cens&eacute;e cadrer un tant soit peu notre environnement alimentaire et r&eacute;fr&eacute;ner le marketing pro-gras et pro-sucre au profit d&rsquo;un accord mets-sant&eacute;-climat et d&rsquo;une alimentation saine et durable pour tous. Le R&eacute;seau action climat avait &eacute;mis des critiques sur le version de la Snanc soumise &agrave; consultation publique, d&eacute;plorant l&rsquo;absence de mesure &laquo; contraignante &raquo; pour limiter la publicit&eacute; pour les produits trop gras, trop sucr&eacute;s et trop sal&eacute;s ciblant les enfants, ainsi que l&rsquo;absence d&rsquo;objectif chiffr&eacute; s&rsquo;agissant de la r&eacute;duction de la consommation de viande.(*)&nbsp;Foodwatch France, R&eacute;seau Action Climat, France Assos Sant&eacute;, F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des diab&eacute;tiques, la Conf&eacute;d&eacute;ration syndicale des familles, Union nationale des associations familiales, Collectif national des associations d'ob&egrave;ses

Des associations dénoncent la prééminence des produits trop gras, trop sucrés, trop salés et ultra-transformés dans les offres promotionnelles des supermarchés. Et appellent la grande distribution à mettre ses « TG », ses têtes de gondoles, en phase avec les recommandations de santé publique.

Grande distribution : la malbouffe en tête de gondole

<h2>Les 3 enseignements majeurs</h2>Les syst&egrave;mes de polyculture-&eacute;levage initialement sans ma&iuml;s ni prairies temporaires parviennent &agrave; r&eacute;duire leurs IFT de 30%, principalement en introduisant dans leurs rotations des cultures moins consommatrices en produits phytosanitaires. L&rsquo;introduction de prairies et la diversification permettent une diminution de l&rsquo;utilisation d&rsquo;herbicides &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du syst&egrave;me, alors que ce poste phytosanitaire est le plus difficile &agrave; r&eacute;duire du point de vue agronomique. Les syst&egrave;mes de culture qui int&egrave;grent de la prairie dans leur assolement atteignent les objectifs de la planification &eacute;cologique retenus pour cette &eacute;tude tout en maintenant leurs performances &eacute;conomiques. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/7/8/7248796-1-fre-FR/1d245e50842f-Diag7.png" alt="Evolution du syst&egrave;me au regard des objectifs de la Planification &eacute;cologique (Source : R&eacute;seau Dephy)" height="800" width="1488" /><figcaption>Evolution du syst&egrave;me au regard des objectifs de la Planification &eacute;cologique (Source : R&eacute;seau Dephy)</figcaption></figure>

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 &Agrave; voir aussi
 


 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/498573/file/Synthe%CC%80se%20GCPE_2025_FICHE_7.pdf">Fiche 7 : Syst&egrave;mes de culture en polyculture-&eacute;levage initialement sans ma&iuml;s ni prairies temporaires</a>


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N.B.&nbsp;: marge semi-nette&nbsp;(&euro;/ha) = produit brut - co&ucirc;ts de m&eacute;canisation (hors MO) - charges op&eacute;rationnelles avec 0 aide Pac et 0 main d&rsquo;&oelig;uvre

L’introduction de prairies et dans une certaine mesure du maïs fourrage permet de diluer significativement l’IFT des cultures annuelles, avec une incidence neutre à négative en fonction de la taille des soles de colza et de prairies.

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