Le blé européen a cédé du terrain sur la journée d'hier. Le blé Euronext échéance Mars 25 cède -4 €/t à 232 €/t, faisant se replier les valeurs à l'export sur l'hexagone. 
Dans un contexte de tension progressive du côté du complexe céréalier, les valeurs mondiales progressent à la hausse. Le blé russe, soumis aux quotas à l'export dès le 15 février, n'est plus compétitif, le blé US rebondit, et ce sont désormais les blés d'Europe de l'Est et d'Argentine qui viennent nous faire concurrence à l'export, notamment sur l'Afrique. 
Dans ce contexte, le blé français maintient son effort pour regagner de la compétitivité et finalement réaliser son faible programme à l'export pour la fin de campagne. 
A plus long terme, un œil sera également porté sur la nouvelle récolte. Les conditions de culture en France seront publiées pour la première fois de l'année ce vendredi, et il y a fort à parier que les estimations de production devront s'ajuster.

Blé tendre

Reculer pour mieux sauter ?

L'orge fourragère tente de se stabiliser sur les plus hauts de campagne, autour des 210 €/t rendu Rouen, base Juillet. 
Il faut dire que la dynamique de demande s'est réveillée de manière inespérée en ce début d'année. Des problèmes sanitaires en Allemagne ont poussé les acheteurs à rediriger leurs achats vers l'orge française en dernier recours. 
De nombreux chargements inopinés sont en cours en portuaire, et FranceAgriMer a déjà relevé son chiffre d'exports vers les pays tiers de +100 000 tonnes à 2 Mt. 
Avec des stocks limités en ferme ou chez les OS, le marché physique se retrouve sous tension et la prime se maintient au delà des -15 €/t pour le moment. 
D'ici quelques jours, l'attention des opérateurs se portera vers les conditions de culture en France au regard de la météo humide des derniers mois. Le recul de la sole d'orge d'hiver sera également à prendre en compte.

Orge mouture

Sur les plus hauts

La fermeté des cours du blé depuis le début du mois de février ne suffira pas aux orges brassicoles pour maintenir le prix affiché depuis le mois de Novembre à 240 €/t. Ainsi le cours des orges de printemps à Creil chute de -13 €/t début février avant de rebondir légèrement à 231 €/t, entrainé par la chute de la prime brassicole, qui passe de 20 à près de zéro. Faute d’acheteurs, le marché s’est refermé précipitamment, en entrainant le prix des orges brassicoles à parité avec les orges fourragères. La récente tenue du complexe céréalier et la bonne tenue de l’orge fourragère limitent à ce jour la baisse, mais il en faudra davantage pour redynamiser le marché. Les regards seront prochainement tournés vers la nouvelle campagne avec des questionnements sur les intentions de semis en Europe dans ce contexte morose. 

Orge brassicole de printemps

Le marché se referme

Après l’intégration du rapport USDA de mardi, les opérateurs prenaient leurs profits sur les céréales sur Euronext hier. Le maïs Mars 25 chute ainsi de -4 €/t à 213.75 €/t, dans le sillage d’un certain essoufflement des cours à Chicago. Le weather market en Amérique du Sud, élément de tension principal sur le marché du maïs, semble montrer une certaine amélioration depuis quelques jours. En Argentine, de récentes pluies, bien qu’insuffisantes, soulagent quelque peu les conditions de culture, tandis qu’au Brésil une accélération de l’avancée des semis la semaine dernière apaise momentanément les inquiétudes des opérateurs. Le mois de février sera crucial pour les deux pays afin de déterminer si les potentiels de production sont impactés.  Outre les conditions climatiques, les opérateurs seront également attentifs dans les prochaines semaines aux annonces concernant le report des taxes d’importation attendues de la part de D. Trump pour le Canada et le Mexique. Le Mexique pourrait en effet voir son bilan se resserrer drastiquement, alors que leurs besoins d’imports cette année s’affichent records à 29 Mt, avec des approvisionnements jusqu’ici presque exclusivement d’origine US. 

Maïs

Prise de profits sur Euronext 

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[Porcs] Webinaire Actu’Porc, Parlons Economie (25/02)

Le jeudi 27 f&eacute;vrier 2025 de 13h &agrave; 14h30,&nbsp;l&rsquo;UMT DigiPorc 2 vous propose de suivre un webinaire pour en apprendre davantage sur le d&eacute;veloppement et l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du num&eacute;rique en &eacute;levage de porcs.Cette pr&eacute;sentation s&rsquo;appuiera sur les r&eacute;sultats du projet&nbsp;SOMOVE, pilot&eacute; par l&rsquo;INRAE. Il consiste &agrave; d&eacute;velopper un logiciel d&rsquo;analyse de&nbsp;vid&eacute;os&nbsp;permettant de :- Identifier&nbsp;chaque truie gestante log&eacute;e en groupe,- Mesurer son activit&eacute; physique journali&egrave;re et sa localisation dans la salle afin d&rsquo;ajuster sa ration &agrave; ses besoins &eacute;nerg&eacute;tiques- Assurer un&nbsp;suivi continu et automatis&eacute; de son bien-&ecirc;tre.<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/11/plaquette_somove.pdf" target="_blank" title="En savoir + sur le projet SOMOVE (fiche &agrave; t&eacute;l&eacute;charger)">En savoir + sur le projet SOMOVE (fiche &agrave; t&eacute;l&eacute;charger)</a>Sur la base de cet exemple, nous aborderons les &eacute;tapes cl&eacute;s pour r&eacute;ussir le d&eacute;veloppement d&rsquo;un outil num&eacute;rique en &eacute;levage ainsi que les principales&nbsp;difficult&eacute;s rencontr&eacute;es et les solutions&nbsp;qui ont &eacute;t&eacute; trouv&eacute;es.L&rsquo;objectif est d&rsquo;&eacute;changer ensemble sur cet applicatif et d&rsquo;en tirer des r&egrave;gles g&eacute;n&eacute;riques&nbsp;utiles au d&eacute;veloppement de solutions num&eacute;riques.Ce webinaire est&nbsp;gratuit&nbsp;et pour y participer, il suffit de&nbsp;s&rsquo;inscrire&nbsp;gr&acirc;ce au formulaire (cliquer sur un lien :&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/actualites/numerique-en-elevage-de-porcs/">https://ifip.asso.fr/actualites/numerique-en-elevage-de-porcs</a>

Numérique en élevage de porcs : développement et intérêt ? (webinaire Digiporc 2 gratuit)

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Dossier

Bovins maigres – Les plafonds tombent de semaines en semaines.

A raison de 20.000 ha abandonnés chaque année, 10% des terres sont en friche

La FCO laisse des traces dans les élevages bovins

Conjoncture - Quel risque à l’emballement incontrôlé des prix

Avec 100 millions de visiteurs internationaux en 2024, nouveau record, la France est la premi&egrave;re destination touristique mondiale. Avec un chiffre d&rsquo;affaires de 15,6 milliards d&rsquo;euros en 2024, elle est aussi le premier exportateur mondial de vins et spiritueux. C&rsquo;est donc tout &agrave; fait logiquement que l&rsquo;Hexagone se place en t&ecirc;te du march&eacute; de l&rsquo;&oelig;notourisme.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/agritourisme-le-guide-pratique-pour-diversifier-ses-revenus~bienvenue-sur-ce-guide-consacre-a-l-agritourisme" target="_blank" title="">Agritourisme : le guide pratique pour diversifier ses revenus</a>
</aside>
C'est ce que confirme&nbsp;la derni&egrave;re enqu&ecirc;te d&rsquo;Atout France, l&rsquo;Agence de d&eacute;veloppement touristique de la France, sous la tutelle du minist&egrave;re des Affaires &eacute;trang&egrave;res. Elle fait &eacute;tat d&rsquo;une hausse de la fr&eacute;quentation de 20%, comparativement &agrave; la derni&egrave;re enqu&ecirc;te datant de 2016. En 2023, ce sont ainsi 12 millions d&rsquo;&oelig;notouristes qui ont explor&eacute; les vignobles et plantations de canne &agrave; sucre, dont 6,6 millions de Fran&ccedil;ais et 5,4 millions d&rsquo;&eacute;trangers. L&rsquo;essor des client&egrave;les &eacute;trang&egrave;res est particuli&egrave;rement marqu&eacute;, avec une progression de +29%, contre +14% pour la client&egrave;le fran&ccedil;aise. Les visiteurs internationaux repr&eacute;sentent ainsi 45% des d&rsquo;&oelig;notouristes, avec en t&ecirc;te les Britanniques, devant les Belges et les Am&eacute;ricains.La Nouvelle-Aquitaine capte un quart des &oelig;notouristes (soit 2,5 millions), talonn&eacute;e par l&rsquo;Occitanie et la r&eacute;gion Sud &agrave; 2,3 millions chacune. Suivent le Grand-Est (2 millions), la Bourgogne-Franche-Comt&eacute; (1 million), Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes (0,8 million), les Pays de la Loire et le Centre Val de Loire fermant la marche avec 0,5 million chacune. Les caves particuli&egrave;res concentrent 82% visites, devant les caves coop&eacute;ratives (12%), les mus&eacute;es et &eacute;v&egrave;nements (5%) et les Maisons des vins (1%).<h2>Les gages du succ&egrave;s</h2>Pour expliquer la croissance de l'&oelig;notourisme, dont l&rsquo;enqu&ecirc;te ne mentionne le chiffre d&rsquo;affaires induit,&nbsp;Atout France met en avant les effets de structuration de la fili&egrave;re, qui prennent notamment la forme des destinations labellis&eacute;es &laquo;&nbsp;Vignobles &amp; D&eacute;couvertes&nbsp;&raquo;, au nombre de 75 (+12% depuis 2016) et des prestations labellis&eacute;es, au nombre de 8.704 (+117%). L&rsquo;essor de la fili&egrave;re s&rsquo;explique aussi par la vari&eacute;t&eacute; d&rsquo;exp&eacute;riences qu&rsquo;elle propose (visites immersives, h&eacute;bergements en nature, exp&eacute;riences bien-&ecirc;tre et &eacute;v&eacute;nements culturels) avec une offre qui ne cesse de se renouveler gr&acirc;ce &agrave; des investissements r&eacute;guliers. Ils se mat&eacute;rialisent par exemple avec des &eacute;quipements uniques au monde (Cit&eacute; du vin &agrave; Bordeaux, Cit&eacute;s des climats et vins de Bourgogne), le classement au Patrimoine mondial de l'Unesco des vignobles de Champagne et de Bourgogne (2015), s&rsquo;ajoutant aux classements plus anciens de Saint-&Eacute;milion (1999) et du Val de Loire (2000), l&rsquo;organisation de spectacles dans les caves ou encore des projets d'h&eacute;bergements et de restauration au c&oelig;ur des vignobles. L&rsquo;existence d&rsquo;un p&ocirc;le d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;&oelig;notourisme, regroupant les acteurs&nbsp;du tourisme et de la viticulture de l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions viticoles de France est aussi pour beaucoup dans le succ&egrave;s de l&rsquo;&oelig;notourisme tricolore.

C’est 20% de plus qu’en 2016, date de la dernière enquête d’Atout France. Avec une progression de 29%, l’essor est particulièrement marqué chez les visiteurs étrangers qui représentent quasiment un œnotouriste sur deux. Un succès qui s’explique par la structuration de l'offre,  sa diversité et ses innovations.

La France a attiré 12 millions d’œnotouristes en 2023

Apr&egrave;s le faste de 2022, qui avait vu l&rsquo;exc&eacute;dent agroalimentaire tricolore&nbsp;pointer &agrave; 10,3 milliards d&rsquo;euros, un niveau in&eacute;gal&eacute; depuis 2013, l&rsquo;ann&eacute;e 2023 &eacute;tait annonciatrice d&rsquo;un atterrissage s&eacute;v&egrave;re, avec un solde ramen&eacute; &agrave; 6,5 milliards d&rsquo;euros, sous l&rsquo;effet de la d&eacute;gradation des exportations de c&eacute;r&eacute;ales apr&egrave;s une ann&eacute;e 2022 record. En 2024, les c&eacute;r&eacute;ales jouent &agrave; nouveau les trouble-f&ecirc;te. La piteuse moisson 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank">la plus faible jamais enregistr&eacute;e depuis 40 ans</a> se fait ressentir lourdement dans la balance commerciale. R&eacute;sultat&nbsp;: le solde agroalimentaire s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 4,9 milliards d&rsquo;euros en 2024, selon une note de conjoncture du service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, pr&eacute;cisant qu&rsquo;&laquo;&nbsp;il faut remonter aux ann&eacute;es quatre-vingt pour trouver un niveau d&rsquo;exc&eacute;dent agroalimentaire fran&ccedil;ais inf&eacute;rieur&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-revision-du-mecanisme-du-prix-d-entree-des-tomates-marocaines" target="_blank" title="">Vers une r&eacute;vision du m&eacute;canisme du prix d&rsquo;entr&eacute;e des tomates marocaines&nbsp;?</a>
</aside>
Cette contre-performance est le r&eacute;sultat d&rsquo;une hausse des importations, (+2 milliards &euro;, +3%), bien sup&eacute;rieure &agrave; celle des exportations (+ 0,4 milliard &euro;, +1%). Maigre consolation&nbsp;: le d&eacute;ficit avec l&rsquo;UE se r&eacute;duit de 5,3% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; -2,5 milliards d&rsquo;euros. En revanche, le solde positif enregistr&eacute; avec les pays tiers a chut&eacute; de 18,9%, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; +7,4 milliards d&rsquo;euros.<h2>Produits bruts&nbsp;: +0,46 milliard d&rsquo;euros</h2>En 2024, le solde des &eacute;changes de produits agricoles bruts s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; +0,46 Md&euro;, en baisse de 59,3% sur un an, sous l&rsquo;effet de la baisse des exportations (-2,9%), les importations se stabilisant (-0,6%).Avec un solde de +6,2Md&euro; (-13%), les c&eacute;r&eacute;ales demeurent le premier contributeur &agrave; l&rsquo;exc&eacute;dent g&eacute;n&eacute;r&eacute; par les produits bruts, aux c&ocirc;t&eacute;s des animaux vifs et des &oelig;ufs (+2,01Md&euro;, +8,5%), des produits sylvicoles (+306&euro;, -6,4%) et des ol&eacute;oprot&eacute;agineux (+83M&euro;, +130%). Les bovins vifs g&eacute;n&egrave;rent &agrave; eux seuls une sodle de +1,7Md&euro; (+5,9%).Les plus gros d&eacute;ficits sont imputables aux fruits (-3,37Md&euro;, -3,5%), au caf&eacute;, cacao et th&eacute; (-1,65Md&euro;, -25%), aux produits de la p&ecirc;che et de l&rsquo;aquaculture (-1,4Md&euro;, -0,1%) et aux l&eacute;gumes (-374M&euro;, +41%).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-14-3-milliards-d-euros-en-2024-l-excedent-commercial-des-vins-et-spiritueux-s-erode-de-4" target="_blank" title="">A 14,3 milliards d&rsquo;euros en 2024, l&rsquo;exc&eacute;dent commercial des vins et spiritueux s&rsquo;&eacute;rode de 3,4%</a>
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<h2>Produits transform&eacute;s&nbsp;: +4,43 milliards d&rsquo;euros</h2>En 2024, le solde des &eacute;changes de produits transform&eacute;s s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; +4,43Md&euro;, en baisse de 17% sur un an, sous l&rsquo;effet de la hausse des importations (+3,3%), sup&eacute;rieure &agrave; celle des exportations (+1,6%). Le solde positif est &agrave; mettre &agrave; l&rsquo;actif des boissons alcoolis&eacute;es (14,7Md&euro;, -3,4%) et dans une moindre mesure des produits laitiers (+2,6Md&euro;, +2,6%), des aliments pour animaux (1,6Md&euro;, -7,8%) du sucre (1,2Md&euro;, +29,0%) et des produits des c&eacute;r&eacute;ales (+1,0Md&euro;, +16,6%). Les plus gros d&eacute;ficits sont imputables aux produits &agrave; base de fruits et l&eacute;gumes (-3,8Md&euro;, +2,0%), aux produits pr&eacute;par&eacute;s de la p&ecirc;che (-3,5Md&euro;, +3,4%), aux viandes et pr&eacute;paration (-3Md&euro;, +3,0%) ou encore aux huiles et tourteaux (-2,8Md&euro;, -7,2%). La viande bovine et la volaille accusent des d&eacute;ficits respectifs de -608M&euro; et -1,0Md&euro;, la viande de porc affichant un solde positif de 120M&euro;.

La chute de l’excédent commercial, au plus bas depuis 40 ans, s’explique par la dégradation du solde des produits bruts (-59,3%), plombé par la piteuse moisson 2024, comme des produits transformés (-17,20%), fruits et légumes en tête. Maigre consolation : le déficit avec l’UE se réduit.

A 4,9 milliards d’euros en 2024, l’excédent agroalimentaire chute de 24,6%

&laquo;&nbsp;C'est l'engagement que j'ai pris aupr&egrave;s des agriculteurs et nous sommes en passe de le tenir&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard &agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;examen par le S&eacute;nat du Projet de loi d'orientation pour la souverainet&eacute; alimentaire et agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture, son intitul&eacute; complet. &laquo;&nbsp;La balle est dans le camp des parlementaires&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; la ministre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-examine-par-le-senat" target="_blank" title="">Loi d&rsquo;orientation agricole : l&rsquo;essentiel du texte examin&eacute; par le S&eacute;nat</a>
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Et pour cause. Si le S&eacute;nat a achev&eacute; mercredi l&rsquo;examen du texte et si son vote programm&eacute; le 18 f&eacute;vrier ne r&eacute;serve aucune surprise, s&eacute;nateurs et d&eacute;put&eacute;s devront s&rsquo;accorder sur une version commune et finale lors d&rsquo;une Commission mixte paritaire (CMP), compos&eacute;e de sept parlementaires de chacune des chambres. La ministre de l'Agriculture a esp&eacute;r&eacute; mercredi que cette CMP pourrait &ecirc;tre organis&eacute;e d&egrave;s &laquo;&nbsp;la semaine prochaine&nbsp;&raquo;, avec l'objectif d'une adoption d&eacute;finitive au Parlement dans la foul&eacute;e, soit juste avant le Salon de l'Agriculture qui s'ouvre le 22 f&eacute;vrier &agrave; Paris. &laquo;&nbsp;C'est l'engagement que j'ai pris aupr&egrave;s des agriculteurs et nous sommes en&nbsp;passe de le tenir&nbsp;&raquo;, a-t-elle indiqu&eacute;.<h2>Des sources d&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; juridique</h2>Cependant, le texte adopt&eacute; diff&egrave;re sensiblement de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">celui adopt&eacute; par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale en mai 2024</a> et il n&rsquo;est pas exempt d&rsquo;angles d&rsquo;attaques au plan juridique, s&rsquo;agissant par exemple d&rsquo;un amendement visant &agrave; doter la France d&rsquo;un &laquo;&nbsp;haut niveau de protection des cultures, notamment dans le cadre du principe refusant des interdictions de produits phytopharmaceutiques sans solutions &eacute;conomiquement viables et techniquement efficaces&nbsp;&raquo;. Il en est de m&ecirc;me pour le principe de &laquo;&nbsp;non-r&eacute;gression de la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;. L&rsquo;&eacute;l&eacute;vation de l&rsquo;agriculture au rang d&rsquo;&laquo; int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&rsquo; et la souverainet&eacute; alimentaire &agrave; celui d&rsquo;&laquo;&nbsp;int&eacute;r&ecirc;t fondamental de la Nation&nbsp;&raquo; pourrait avoir une incidence davantage symbolique que juridique.<h2>Guichet unique et diagnostic modulaire</h2>En ce qui concerne le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, cens&eacute; &ecirc;tre le c&oelig;ur battant du projet de loi, le texte intronise le guichet unique&nbsp;&laquo;&nbsp;France installations-transmissions&nbsp;&raquo; sous la gouverne des Chambres d'agriculture, &agrave; compter du 1er janvier 2027. Il a vocation &agrave; accompagner les agriculteurs voulant s'installer ou c&eacute;der leur exploitation, anticiper les projets de cession &agrave; l'approche de la retraite et mettre en relation ces deux publics avec diverses mesures incitatives. Pour s&eacute;curiser les porteurs de projet, expos&eacute;s &agrave; de multiples al&eacute;as, notamment climatiques, les s&eacute;nateurs ont approuv&eacute; la cr&eacute;ation de &laquo; diagnostics de viabilit&eacute; &eacute;conomique&nbsp;&raquo;. Facultatifs et gratuits en l&rsquo;&eacute;tat actuel du texte, ils comprendront des informations sur l'adaptation du projet &agrave; l'horizon 2050 au regard d'un&nbsp;stress-test sur les al&eacute;as climatiques,&nbsp;avec une mise en &oelig;uvre programm&eacute;e le 1er janvier 2026.

C’est l’objectif affiché par le gouvernement, suspendu aux conclusions d’une Commission mixte paritaire, chargée de trouver un compromis entre le texte adopté à l’Assemblée nationale avant la dissolution, et sa réécriture par le Sénat, dont le vote est programmé le 18 février.

La loi d’orientation agricole adoptée avant le Salon de l’Agriculture ?

"L'&eacute;tat global des nappes s'am&eacute;liore de nouveau et demeure exc&eacute;dentaire en janvier: <a href="http://L'%C3%A9tat%20des%20nappes%20phr%C3%A9atiques%20fran%C3%A7aises%20poursuit%20globalement%20son%20am%C3%A9lioration,%20avec%20des%20niveaux%20en%20hausse%20sur%20la%20majorit%C3%A9%20du%20territoire%20%C3%A0%20l'exception%20du%20quart%20sud-est%20et%20une%20situation%20durablement%20d%C3%A9grad%C3%A9e%20dans%20le%20Roussillon,%20indique%20mercredi%20le%20service%20g%C3%A9ologique%20national." target="_blank" title="">18% des points d'observation sont sous les normales mensuelles</a>, 14% sont comparables et 68% sont au-dessus (respectivement 17%, 22% et 61% en d&eacute;cembre 2024)", relate le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) dans son bulletin au 1er f&eacute;vrier. "La recharge des nappes se poursuit avec 71% des points suivis en hausse. Sur les deux-tiers nord, le Sud-ouest et la Corse, les pluies exc&eacute;dentaires permettent le maintien voire l'am&eacute;lioration des situations et l'&eacute;tat des nappes est exc&eacute;dentaire", d&eacute;taille-t-il.Le BRGM note au passage que des nappes r&eacute;actives - qui r&eacute;agissent rapidement &agrave; la pluie ou la s&eacute;cheresse - "ont pu participer aux inondations observ&eacute;es en janvier en Bretagne, soit directement en d&eacute;bordant ou en contribuant &agrave; l'alimentation de cours d'eau d&eacute;j&agrave; en crue, soit indirectement en limitant l'infiltration des pluies et l'&eacute;vacuation des eaux". La situation est diff&eacute;rente pour les nappes du quart sud-est, qui "accusent des d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques et affichent des niveaux sous les normales mensuelles", ajoute-t-il. La r&eacute;gion a en effet &eacute;t&eacute; priv&eacute;e de pluies suffisantes ces derniers mois et les niveaux y restent g&eacute;n&eacute;ralement en baisse ou stable. Les nappes restent enfin &agrave; des niveaux bas &agrave; tr&egrave;s bas dans le Roussillon, souligne le bulletin.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plaine-du-roussillon-le-niveau-des-nappes-phreatiques-historiquement-bas-quelles-consequences-pour-ce-territoire" target="_blank" title="">Plaine du Roussillon : le niveau des nappes phr&eacute;atiques historiquement bas !&nbsp;</a>
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Sur le Roussillon, "nos projections nous indiquent que m&ecirc;me s'il y a des pluies exc&eacute;dentaires, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-restrictions-d-eau-pour-cause-de-secheresse-toujours-plus-nombreuses" target="_blank" title="">on ne retrouvera pas des niveaux conformes aux normales d'ici le printemps</a>. Les d&eacute;ficits sont bien trop importants", a pr&eacute;cis&eacute; Violaine Bault, hydrog&eacute;ologue au BRGM, lors d'une pr&eacute;sentation &agrave; la presse. Malgr&eacute; la persistance de ce point noir, les pr&eacute;visions restent g&eacute;n&eacute;ralement optimistes au niveau national, au moins &agrave; court terme. "On a assez confiance pour f&eacute;vrier puis pour mars sur l'absence de s&eacute;cheresse hivernale pour une grande majorit&eacute; des nappes", a affirm&eacute; Violaine Bault. "Il y a une petite incertitude sur le Sud-est, avec des situations qui pourraient se d&eacute;grader si le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique se prolonge, notamment sur la partie Provence, sur le sud du Massif central et le littoral du Languedoc", a-t-elle cependant pr&eacute;venu

L'état des nappes phréatiques françaises poursuit globalement son amélioration, avec des niveaux en hausse sur la majorité du territoire à l'exception du quart sud-est et une situation durablement dégradée dans le Roussillon, indique mercredi le service géologique national.

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